Guerre en Ukraine: pour Donald Trump, il est "plus facile de traiter avec la Russie" qu'avec l'Ukraine

L'ESSENTIEL
- Depuis Bruxelles, Emmanuel Macron a qualifié Vladimir Poutine d'"impérialiste révisionniste", en réponse à une pique du président russe le comparant à l'empereur Napoléon. Lire l'article
- Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit d'hier à aujourd'hui les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, qui a utilisé des Mirage français pour se défendre. Lire l'article
- Dénonçant ces bombardements continus contre l'Ukraine, Donald Trump a menacé aujourd'hui la Russie de nouvelles sanctions bancaires et de droits de douane. Lire la brève
- Depuis le Bureau ovale, Donald Trump a estimé qu'il est "plus facile de traiter avec la Russie" concernant la guerre en Ukraine car "eux ont les cartes en main". Lire l'article
Des Mirage 2000 français dans le ciel ukrainien, Trump brandit la menace des sanctions contre Moscou
Pour la première fois, l'Ukraine a utilisé des Mirage 2000 français pour se défendre suite à une attaque massive russe visant les infrastructures énergétiques de l'Ukraine.
Conséquence, Donald Trump a menacé la Russie de nouvelles sanctions bancaires et de droits de douane, "jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus".
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Emmanuel Macron s'est entretenu avec Volodymyr Zelensky et Donald Trump
Emmanuel Macron s’est entretenu aujourd'hui avec Volodymyr Zelensky et Donald Trump, a indiqué l'Élysée à BFMTV.
Kiev publie des photos des Mirage 2000 utilisés pour repousser des frappes russes
Sur ses réseaux sociaux, l'armée ukrainienne a partagé des photos des Mirage 2000 "abattant des missiles de croisière X-101 dans le ciel ukrainien, lors d'une attaque russe le 7 mars 2025".
L'Ukraine a été visée pendant la nuit de jeudi à vendredi par au moins 58 missiles et 194 drones russes. Dans un communiqué, l'armée de l'air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 de ces cibles, dont 34 missiles et 100 drones.
Thierry Breton: "Pour une fois, Trump dit vrai: les Russes ont les cartes en main"
Invité sur le plateau de BFMTV, l'ancien commissaire européen au maché intérieur Thierry Breton réagit aux propos de Donald Trump, le président américain ayant estimé plus tôt dans la journée qu'il était "plus facile de traiter avec la Russie" en vue des négociations de paix.
"Oui c'est vrai, c'est les Russes qui ont les cartes en main", souligne Thierry Breton. "Il suffit qu'ils arrêtent cette guerre d'agression. Personne ne les a forcés."
"Pour une fois, il dit vrai: les Russes ont les cartes en main. Pour arrêter la guerre, il suffit qu'ils arrêtent de bombarder tous les jours, toutes les nuits, des civils, l'ensemble des centres producteur d'énergie, les infrastructures", ajoute-t-il.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a eu un échange "constructif" avec le secrétaire d'État américain
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiha, déclare avoir eu un "échange téléphonique constructif" avec le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, pour préparer une prochaine rencontre bilatérale en Arabie saoudite au sujet de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"L'Ukraine veut que la guerre prenne fin et le leadership américain est essentiel pour parvenir à une paix durable. Nous avons aussi discuté des moyens de renforcer notre coopération bilatérale", écrit Andrii Sybiha sur le réseau X.
Volodymyr Zelensky assure que l'Ukraine veut "la paix dès que possible"
Avant une rencontre américano-ukrainienne la semaine prochaine et après des critiques de Washington selon lesquelles le président ukrainien refuserait de négocier avec Moscou, Volodymyr Zelensky a assuré vouloir "la paix dès que possible".
"Un travail très intensif avec l'équipe du président (Donald) Trump s'est déroulé toute la journée à différents niveaux, avec de nombreux appels", a affirmé le président ukrainien dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux. "Le thème est clair : la paix dès que possible."
Trump juge que les pays européens "ne savent pas comment mettre fin au conflit" en Ukraine
Donald Trump poursuit la séance de questions-réponses sur le dossier ukrainien et juge que les pays européens "ne savent pas comment mettre fin au conflit", sous-entendant que des négociations de paix réunissant seulement l'Ukraine, la Russie et les Etats-Unis suffiraient.
Le président américain met également en garde: "On pourrait avoir la Troisième Guerre mondiale si on ne fait pas attention".
Pour parvenir à un accord de paix, Trump estime "qu'il est plus facile de traiter avec la Russie" qu'avec l'Ukraine
Depuis le Bureau ovale, Donald Trump répond aux questions des journalistes et juge qu'il est "plus facile de traiter avec la Russie" qu'avec l'Ukraine pour parvenir à un accord de paix "car ce sont eux qui ont les cartes en mains".
"Je crois que les deux parties veulent trouver une résolution. Sans moi, ce serait impossible", ajoute le président américain. "Nous allons mettre fin à la guerre."
Keir Starmer salue un "pas en avant historique" après le sommet de l'UE sur la défense et l'Ukraine
Après le sommet de l'Union européenne organisé hier et consacré à la défense ainsi qu'à l'Ukraine, Keir Starmer salue un "pas en avant historique", d'après un porte-parole de Downing Street.
Au lendemain de ce sommet lors duquel les pays de l'UE ont donné leur feu vert à un plan visant à mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros sur quatre ans, Keir Starmer s'est entretenu dans la journée par visioconférence avec les présidents du Conseil européen et de la Commission, ainsi que les dirigeants du Canada, de la Turquie, de la Norvège et de l'Islande.
Pour Orbán, l'Europe devrait soutenir "le plan de Donald Trump pour la paix au lieu de nager à contre-courant"
Dans un message publié sur son compte X, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán juge que "l'Europe devrait soutenir le plan de Donald Trump pour la paix au lieu de nager à contre-courant".
"C'est la position que j'ai défendue hier lors de la réunion du Conseil européen", ajoute-t-il. "Le monde veut la paix, et il est temps que l'Europe le remarque enfin!"
Donald Trump menace la Russie de nouvelles sanctions bancaires et de droits de douane
Dénonçant les bombardements continus contre l'Ukraine, Donald Trump brandit la menace de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie. Elles pourraient selon lui porter sur le secteur bancaire et sur les droits de douane.
"Compte tenu du fait que la Russie 'pilonne' actuellement l'Ukraine sur le champ de bataille, j'envisage fortement des sanctions bancaires, des sanctions et des droits de douane à grande échelle contre la Russie jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus", écrit-il sur son réseau Truth Social.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk en faveur du retrait du traité sur les mines antipersonnel
Afin d'augmenter la capacité de défense de son pays, le Premier ministre polonais Donald Tusk s'est dit aujourd'hui favorable au retrait du traité sur l'interdiction des mines antipersonel.
"Je recommanderai un avis favorable au retrait de la Pologne de la Convention d'Ottawa et éventuellement de la Convention de Dublin. Je parle ici des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions", a déclaré Donald Tusk au Parlement polonais.

L'Union européenne a informé des pays de l'Otan des résultats de son sommet sur la défense
L'Union européenne a annoncé aujourd'hui avoir informé plusieurs pays de l'Otan "partageant (ses) idées", dont le Royaume-Uni et la Turquie, des résultats de son sommet extraordinaire sur la défense et l'Ukraine, qui a eu lieu la veille à Bruxelles.
"Notre coopération avec des partenaires de l'Otan partageant nos idées est vitale pour la sécurité internationale, pour l'Ukraine et pour renforcer nos efforts commun en matière de défense", a souligné sur X Antonio Costa, le président du Conseil européen, l'instance qui rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne.
Pour Le Pen, Macron "propose de passer d’une soumission aux États-Unis à une soumission à l’Union européenne"
Dans une interview au Figaro publiée aujourd'hui, Marine Le Pen réagit en longueur sur les propos du président de la République tenus ces derniers jours, notamment dans son allocution de mercredi
La cheffe de file des députés Rassemblement national estime paradoxal qu'Emmanuel Macron "demande de préparer la guerre" alors que "pour la première fois depuis trois ans" s'ouvre "la perspective d'une paix possible en Ukraine".
"Depuis 2017, Emmanuel Macron a été le président du désarmement de notre souveraineté, et voilà qu’il découvre aujourd’hui le sujet, estime Marine Le Pen. Sauf qu’il confond souveraineté et assujettissement, en proposant de passer d’une soumission aux États-Unis à une soumission à l’Union européenne."
Tout en reconnaissant que "Vladimir Poutine a évolué dans un sens qui est de plus en plus hostile à l'Occident", elle appelle à "ne pas être caricatural. D’autant qu’un connaisseur de la Russie m’a un jour avertie: 'Attention, parce qu’il y a derrière Vladimir Poutine beaucoup plus hostile à l’Occident que lui.'"
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La Russie dénonce la "rhétorique de confrontation" de l'UE
Le Kremlin a dénoncé la "rhétorique de confrontation" de l'Union européenne au lendemain d'un sommet exceptionnel à Bruxelles où les 27 ont donné leur feu vert à un plan pour renforcer massivement leurs capacités de défense.
"Nous voyons que l'UE discute activement de militarisation, nous suivons ce processus de près car l'UE positionne la Russie comme ennemi principal", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dénonçant une "rhétorique de confrontation" qui s'oppose à "la recherche d'un règlement" du conflit en Ukraine.
"Cela peut être potentiellement un sujet de notre profonde préoccupation et cela peut soulever la nécessité de prendre des mesures de représailles appropriées pour assurer notre sécurité", a-t-il poursuivi.
Erdogan soutient l'idée d'un trêve "dans les airs et en mer"
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé soutenir l'idée d'une trêve "dans les airs et en mer" proposée cette semaine par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Nous soutenons l'idée d'établir un cessez-le-feu le plus rapidement possible et de cesser les attaques dans les airs et en mer comme mesure de confiance entre les parties", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, proposant de nouveau d'accueillir des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine lors d'une réunion en ligne avec des responsables de l'Union européenne et le Premier ministre britannique, Keir Starmer.
Le président Zelensky, reprenant l'idée du chef de l'Etat français Emmanuel Macron, a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une "paix durable" avec Moscou.
Dix-neuf projets de soutien retenus par Bercy dans le cadre du "Fonds Ukraine"
Dix-neuf projets ont été sélectionnés dans le cadre du Fonds Ukraine de 200 millions d'euros pour la reconstruction du pays, a indiqué vendredi Bercy, opération qui pourrait préfigurer une participation accrue des entreprises françaises aux futurs chantiers ukrainiens.
Le Fonds, don de Bercy et du ministère des Affaires étrangères, avait été lancé en juin dernier par les présidents français et ukrainien Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky. Il soutient cinq secteurs prioritaires, énergie, eau, santé, déminage et infrastructures, lourdement endommagés par la guerre déclenchée par la Russie en 2022.
Les projets, choisis par l'Ukraine elle-même parmi les plus de 70, d'un montant total de quelque 700 millions d'euros, qui ont été soumis, sont portés par 17 entreprises, de grands groupes, comme EDF qui modernisera le réseau électrique, Thalès qui va déployer une station radar pour la remise en route du système de contrôle du trafic aérien civil ou Saint-Gobain dans le domaine de l'eau.
Zelensky appelle à nouveau à une trêve dans les airs après la vague de frappes russes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré vendredi son appel à une trêve dans les airs et en mer en Ukraine, après une nouvelle nuit de bombardements russes massifs sur les infrastructures énergétiques du pays.
"Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c'est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques", a écrit Volodymyr Zelensky dans un message sur X, en demandant une "interdiction" de l'usage "de missiles, de drones à longue portée et de bombes" aériennes.
Zelensky attendu en Afrique du Sud le 10 avril
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra en Afrique du Sud le 10 avril.
"Le président Zelensky se rendra en Afrique du Sud le 10 avril", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, ajoutant que cette visite s'inscrivait dans la "continuité des engagements en cours" sur "un processus de paix inclusif" entre la Russie et l'Ukraine.
Kiev a utilisé pour la première fois des Mirage 2000 français pour repousser des frappes russes
L'armée ukrainienne a indiqué avoir utilisé pour la première fois des Mirage 2000 français pour repousser des frappes russes.
Elle a précisé que "les occupants russes ont mené une frappe combinée avec différents types de missiles aériens, terrestres et maritimes sur des infrastructures critiques. L'attaque vise principalement les installations de l'industrie ukrainienne de production de gaz."
L'Ukraine dit avoir été visée pendant la nuit par au moins 58 missiles et 194 drones russes
L'Ukraine a été visée pendant la nuit de jeudi à vendredi par au moins 58 missiles et 194 drones russes, a indiqué l'armée ukrainienne, précisant avoir utilisé pour la première fois des chasseurs français Mirage 2000, livrés par la France le mois dernier, pour contrer cette attaque.
Dans un communiqué, l'armée de l'air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 de ces cibles, dont 34 missiles et 100 drones, notamment grâce à des unités mobiles, des missiles anti-aériens et des équipements de brouillage électronique.
"Des avions de chasse, en particulier des F-16 et des Mirage 2000, ont également été impliqués. Il est à noter que les chasseurs français, arrivés en Ukraine il y a seulement un mois, ont participé pour la première fois à repousser une attaque aérienne ennemie", a précisé l'armée ukrainienne.
Selon cette source, cette "attaque combinée" a ciblé principalement des "sites de production de gaz" en Ukraine. Pour sa part, dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a assuré avoir frappé pendant la nuit des "infrastructures énergétiques et gazières" alimentant le "complexe militaro-industriel" ukrainien.
Sophie Binet dénonce les "surenchères guerrières" d'Emmanuel Macron
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé à éviter les "surenchères guerrières" après l'intervention d'Emmanuel Macron sur la "menace" russe, l'accusant d'alimenter "la psychose" pour pouvoir "rogner sur les droits sociaux" afin de financer les dépenses militaires.
Dans une mise en garde télévisée contre les "dangers" suscités par le rapprochement entre Moscou et Washington, le président de la République a laissé entendre mercredi qu'un nouvel effort budgétaire difficile attendait les Français, avec "des réformes, des choix, du courage", pour financer le réarmement de la France.
"Je pense que face aux graves menaces auxquelles nous sommes confrontés, il faut garder la tête froide", a réagi Sophie Binet sur France 2, dénonçant des "surenchères guerrières".
Sébastien Chenu (RN) accuse Emmanuel Macron de "jouer sur les peurs"
Sébastien Chenu (RN) accuse Emmanuel Macron de "jouer sur les peurs" après que le président de la République a affirmé que la Russie représente "une menace pour la France".
"La menace imminente, ce n'est pas Poutine demain sur les Champs-Élysées", a-t-il ajouté, préférant évoquer la "menace islamiste".
Sébastien Chenu (RN) juge la comparaison entre Macron et Napoléon "déplacée" de la part de Poutine
Invité de BFMTV-RMC, Sébastien Chenu (RN) juge que la comparaison entre Emmanuel Macron et Napoléon "est déplacée" de la part de Vladimir Poutine.
François Bayrou parle d'"une destruction de l'ordre international"
Les États-Unis sont-ils encore un allié de la France après le retour au pouvoir de Donald Trump?
Sans aller au bout de sa réponse, François Bayrou semble répondre par la négative.
"Un allié qui décide de passer dans le camp de vos adversaires, dans le camp de ceux qui bouleversent et remettent en cause l'ordre international, un allié qui vous déclare une guerre commerciale et qui prétend annexer des territoires qui appartiennent à des pays libres", énumère-t-il.
Europe 1/Cnews lui demande s'il agit d'un ennemi. "Non, ça s'appelle une destruction de l'ordre international. Cela s'appelle la remise en cause de tout ce en quoi nous croyons", répond le Premier ministre.
D'après François Bayrou, nous sommes passés "dans un autre monde"
François Bayrou analyse les enjeux autour de la guerre en Ukraine au micro d'Europe 1/CNews. "Le monde dans lequel nous avons vécu depuis la guerre, le monde de la force, de la loi, est passé dans un autre monde, qui est la loi du plus fort", commence le Premier ministre, avant de poursuivre:
"Désormais, si vous avez les moyens, l’armée, l’aviation, toutes les menaces que la guerre moderne a réuni, alors vous pouvez conquérir le voisin."
Et d'insister: "Si on ne voit pas à quel point ceci est un déstabilisateur de toute la vie de la planète, on ne voit rien."
Macron veut chercher des "coopérations nouvelles" autour de la dissuasion nucléaire française
Emmanuel Macron a déclaré se donner jusqu'à "la fin du semestre" pour voir "s'il y a des coopérations nouvelles qui peuvent voir le jour", au sein de l'Union européenne, autour de la possibilité de faire bénéficier d'autres pays alliés de la dissuasion nucléaire française.
"On va ouvrir une phase où nos techniciens vont échanger", "un dialogue à la fois stratégique et technique, et suivront des échanges au niveau des chefs d'État et de gouvernement pour regarder d'ici la fin du semestre s'il y a des coopérations nouvelles qui peuvent voir le jour", a dit le président français à l'issue d'un sommet de l'UE à Bruxelles.
Il avait également assuré que "plusieurs" dirigeants étaient venus le voir pour lui parler de ce sujet.
Trump doute de l'aide de la France et de ses alliés de l'Otan, Macron réplique
Jeudi 7 mars, Donald Trump a mis en doute l'engagement des États-Unis dans l'Otan et la solidarité des pays alliés en son sein, s'attirant une riposte d'Emmanuel Macron.
"S'ils ne paient pas, je ne vais pas les défendre", a lancé le président américain.
"Mon plus gros problème avec l'Otan (...) c'est que si les États-Unis avaient un problème et qu'on appelait la France ou d'autres pays que je ne nommerais pas en disant 'on a un problème', vous pensez qu'ils viendraient nous aider, comme ils sont censés le faire? J'en suis pas sûr..." a également déclaré le président républicain.
"Nous sommes des alliés loyaux et fidèles", a répliqué Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet extraordinaire à Bruxelles, exprimant "respect et amitié" pour les États-Unis et leurs dirigeants.
Pour Emmanuel Macron, Vladimir Poutine est un "impérialiste révisionniste"
Depuis Bruxelles, Emmanuel Macron a déclaré que Vladimir Poutine est un "impérialiste révisionniste".
La seule puissance impériale que je vois aujourd'hui en Europe, c'est la Russie", a poursuivi le président de la République.
Sa déclaration survient après un pique lancé par le président russe, en faisant référence à l'empereur Napoléon.
"Bombardements massifs" russes contre les infrastructures énergétiques en Ukraine
Les forces russes bombardent massivement ce vendredi 7 mars les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a annoncé le ministre de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko.
"Les infrastructures énergétiques et gazières de plusieurs régions d'Ukraine subissent à nouveau des bombardements massifs de missiles et de drones", a écrit Guerman Galouchtchenko sur Facebook, ajoutant que "toutes les mesures nécessaires sont prises pour stabiliser l'approvisionnement en énergie et en gaz".
"La Russie tente de nuire aux Ukrainiens ordinaires en bombardant les installations de production d'énergie et de gaz, sans abandonner son objectif de nous priver d'électricité et de chauffage, et en causant le plus grand préjudice aux citoyens ordinaires", a déploré le ministre.
Par ailleurs, quatre personnes ont été blessées dans la nuit de jeudi à vendredi à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, par une frappe sur "une infrastructure civile", a écrit sur Telegram le maire de la ville, Igor Terekhov.
Le Conseil européen a salué des progrès "décisifs" vers une Europe "forte" de la défense
Au cours de ce sommet à Bruxelles, le Conseil européen a salué des progrès "décisifs" vers une Europe "forte" de la défense qui nt été réalisés par les Vingt-Sept, réunis en sommet, a affirmé Antonio Costa, président du Conseil européen, instance qui réunit les dirigeants des États membres de l'UE.
"Nous allons de l'avant de façon décisive vers une Europe de la défense forte et plus souveraine", a déclaré Antonio Costa devant la presse, après le feu vert des 27 à un plan de la Commission européenne visant à mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros pour muscler la défense du continent.
Les Vingt-Sept de l'UE ont donné leur feu vert pour renforcer leur défense, après un sommet à Bruxelles
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine.
Hier, les 27 pays de l'UE ont donné leur feu vert à un plan de la Commission européenne pour renforcer leur défense, lors d'un sommet sur l'Ukraine à Bruxelles.
Emmanuel Macron a notamment rappelé que la Russie représente "une menace existentielle". Pour le président français, "la priorité est de soutenir l'Ukraine à très court terme".
"La seule puissance impériale que je vois aujourd'hui en Europe, c'est la Russie. Et c'est un impérialiste révisionniste", a également déclaré le président de la République, au sujet de son homologue russe.