"La République En Marche", nouveau parti présidentiel
Emmanuel Macron l'avait annoncée, cette fois la mue est amorcée: son mouvement En Marche! va devenir, dans l'optique des élections législatives, un parti a priori baptisé "La République En Marche".
C'est le secrétaire général du mouvement Richard Ferrand - qui devrait jouer un rôle majeur dans le dispositif d'Emmanuel Macron, soit à Matignon, soit à la tête dudit parti - qui l'a annoncé dimanche 7 mai sur TF1, estimant que seule "la moitié du chemin a été fait".
Les élections du 11 et 18 juin seront le premier défi pour ce parti "du renouvellement", dont les frontières politiques restent à définir. "Le chantier du rassemblement des Françaises et Français va s'ouvrir très rapidement et ce sera la première tâche à laquelle le président Macron va vouloir s'atteler", a prévenu le député du Finistère.
577 candidats investis
Parmi les premiers à annoncer leur ralliement à la bannière présidentielle après la victoire d'Emmanuel Macron, Malek Boutih a affirmé sur le plateau de BFMTV: "Je prends le pari qu'Emmanuel Macron va réussir, son gouvernement va réussir et que la France va changer. C'est une victoire politique qui va transformer le pays. Je serai candidat pour la majorité présidentielle."
Le président élu a promis, au cours de sa campagne, que des candidats de son éventuelle majorité seront présents dans les 577 circonscriptions françaises (ils devraient être présentés cette semaine). Pour l'heure, seuls 14 candidats investis ont été présentés. Toujours selon Emmanuel Macron, la moitié de ces candidats devrait être issus, dans la perspective du "renouvellement", de la société civile.
En Marche! pourrait ne pas être la seule entité politique à changer d'appellation. Après la défaite de sa candidate, le Front national pourrait également disparaître sous sa forme actuelle.