Après les propos du patron de la police nationale, Mathilde Panot annonce saisir la justice

• Depuis Nouméa, Emmanuel Macron a réagi après les propos du directeur général de la police nationale qui a jugé qu'avant un procès "un policier n'avait pas sa place en prison". "Nul n'est au-dessus des lois", a précisé le président. Notre article.
•Le patron de la police a appelé à la libération d'un policier marseillais, écroué depuis vendredi pour des faits de "violences en réunion". Trois autres policiers sont mis en examen, suscitant une vive colère des policiers. Notre article.
• La posture d'équilibriste du président a suscité la colère à gauche comme à droite. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé "des abus de policiers encouragés". Éric Ciotti a appelé le chef de l'État à un "soutien clair" des forces de l'ordre.
• Le conseil supérieur de la magistrature se dit "seule légitime" pour décider le maintien en détention provisoire du policier marseillais. Notre article.
Ce direct est terminé
Une journée marquée par une interview d'une trentaine de minutes du président de la République. École, émeutes, loi immigration... Le chef de l'État s'est voulu à l'offensive pour clôturer la première année de son second mandat et faire le bilan des "100 jours d'apaisement".
Dans le même temps, la polémique sur les propos du directeur général de la police nationale hier enflait, obligeant même le gouvernement à réagir.
Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.
Jean-Luc Mélenchon se dit "consterné" par la position d'Emmanuel Macron
Dans une vidéo partagée sur YouTube, Jean-Luc Mélenchon a commenté l'allocution du chef de l'État. Il se dit "consterné", notamment sur la question du soutien aux forces de l'ordre.
L'homme politique appelle à "ne pas sous-estimer la gravité de la situation", vis-à-vis du mouvement des policiers à Marseille et des propos de Frédéric Veaux. Il rappelle que "l'arrêt de travail n'est pas une décision syndicale", mais une action "illégale".
Pour Bruno Retailleau, "un policier ne devrait pas être incarcéré avant son procès"
Bruno Retailleau met ses pas dans ceux du directeur général de la police nationale qui demande la libération du policier marseillais en détention provisoire.
"Un policier ne devrait pas être incarcéré avant son procès. Le contrôle judiciaire devrait suffire en particulier lorsque les infractions présumées ont été commises dans un contexte d’hyper-violences contre la police", écrit sur son compte Twitter le patron des sénateurs LR.
Pour le Conseil supérieur de la magistrature, la justice "est la seule légitime" pour décider du maintien en détention du policier marseillais
Les propos d'Emmanuel Macron n'ont pas suffi à faire redescendre la pression.
Le Conseil supérieur de la magistrature, chargée de garantir l'indépendance des magistrats, a fait savoir dans un communiqué de presse que "seule" la justice est "légitime" pour décider du maintien en détention provisoire d'un policier accusé de "violences avec réunion".
Après les propos du patron de la police sur le policier marseillais en détention provisoire, Mathilde Panot saisit le procureur de la République
La polémique n'en finit pas de rebondir. Mathilde Panot indique sur son compte Twitter saisir le procureur de la République après les propos de Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale.
Le patron de la police a appelé à la libération d'un policier marseillais, actuellement en détention provisoire pour des faits de "violences en réunion". Le haut fonctionnaire est soutenu par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.
Emmanuel Macron a évoqué "l'émotion" des policiers tout en insistant sur le fait que "nul n'est au-dessus de la loi".
Plus d'informations ici.
"Pas un mot d'empathie" pour Nahel et Hedi à Marseille: Mathilde Panot dénonce "un président irresponsable"
Mathilde Panot a dénoncé "un président irresponsable" après l'interview d'Emmanuel Macron.
Il "n'a pas eu un mot d'empathie pour les deux victimes", a encore avancé la présidente des députés LFI en faisant référence à la mort de Nahel, tué d'un tir de policier en juin dernier puis du jeune Hedi, âgé de 22 ans, qui a reçu un tir de flash-ball après avoir été passé à tabac.
Un policier est actuellement en détention provisoire et 3 de ses collègues sont mis en examen.
Macron avance que "nul n'est au-dessus de la loi" après l'incarcération d'un policier à Marseille, Ciotti réclame "un soutien clair" aux forces de l'ordre
"Les policiers ne peuvent se contenter du "en même temps". C’est grâce à eux que la République a tenu face aux barbares. Ils méritent un soutien clair et sans ambiguïté !", s'est agacé Éric Ciotti, le président des LR sur son compte Twitter.
Le président a évoqué "l'émotion des policiers" après l'incarcération d'un agent de la BAC de Marseille mis en examen pour des "violences en réunion" tout en expliquant que "nul n'est au-dessus de la loi".
Polémique sur le policier incarcéré à Marseille: après "l'émotion" d'Emmanuel Macron, Marine Tondelier s'inquiète d'un "tournant de l'histoire"
"J'ai la sensation qu'on est dans un tournant de l'Histoire et dans un moment extrêmement grave de notre vie institutionnelle", a expliqué Marine Tondelier, la patronne des écologistes sur BFMTV.
Emmanuel Macron a dit comprendre "l'émotion des policiers" après l'incarcération d'un agent de la BAC à Marseille pour des faits de "violences en réunion" tout en rappelant que "nul n'est au-dessus de la loi".
Si vous n'avez pas tout suivi, on vous explique la polémique ici.
"Nul n'est au-dessus des lois": après la polémique sur le policier incarcéré, Dupond-Moretti demande la "la sérénité"
Le garde des Sceaux reprend les mots choisis par Emmanuel Macron pour évoquer les propos du directeur général de la police nationale.
"Nul n’est au-dessus de la loi de la République. La justice doit poursuivre son travail dans la sérénité et en toute indépendance", a écrit sur son compte Twitter Éric Dupond-Moretti.
Le patron de la police appelle à la libération d'un policier marseillais en détention provisoire pour "violences en réunion". Ce haut fonctionnaire a été soutenu par Laurent Nuñez et Gérald Darmanin.
École, émeutes, loi immigration... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron
Le chef de l'État s'est voulu à l'offensive pour clôturer la première année de son second mandat et faire le bilan des "100 jours d'apaisement".
Sans grande annonce, le président a promis "de l'ordre, de l'ordre, de l'ordre" et mis le cap sur le projet de loi immigration.
On vous résume tout ce qu'il faut retenir dans notre article.
Élisabeth Borne partage une photo de son nouveau gouvernement
Quelques minutes avant la prise de parole d'Emmanuel Macron, Élisabeth Borne a partagé une photo de son nouveau gouvernement.
Avec un message : "c'est (re)parti".
Les ministres sont ainsi en mouvement, avec une Élisabeth Borne en chef des troupes au milieu. Sans enlever une impression de flou: plus d'une dizaine de ministres regardent ailleurs.
On vous décrypte cette photo ici.
Coquerel juge Macron "toujours plus à droite" et regrette "des propos plus que modérées" sur le policier incarcéré à Marseille
"Le président est toujours plus à droite", a avancé Éric Coquerel, le président LFI de la commission des Finances sur BFMTV.
"Le président a été plus que modéré" sur la polémique liée aux propos de Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, a encore dénoncé le député de Seine-Saint-Denis.
Après l'incarcération d'un policier accusé de "violences en réunion à Marseille", ce haut-fonctionnaire a jugé que la place d'un policier "n'était pas en prison" avant son procès.
"Un verbiage hors sol": Sébastien Chenu accuse Emmanuel Macron de "laisser les Français à leurs problèmes"
Le vice-président RN de l'Assemblée nationale a regretté "un verbiage hors sol" d'Emmanuel Macron sur BFMTV.
"Le président laisse les Français à leurs problèmes", encore tancé le député du Nord.
Macron évoque "l'émotion des policiers" après l'incarcération d'un policier à Marseille, Mélenchon l'accuse "d'encourager les abus"
"Pendant la sédition policière, le président fait les annonces du ministre de l'éducation et s'en prend aux familles monoparentales", regrette Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter.
"Puis il couvre les débordements sans soutenir la Justice. Aucune sanction, même verbale. Les abus sont encouragés. Consternant", s'agace le fondateur de La France insoumise.
L'interview d'Emmanuel Macron est terminée
Après une interview d'une trentaine de minutes, la prise de parole du président est terminée.
Loi immigration: Emmanuel Macron a "bon espoir" que les"oppositions républicaines" prennent part aux discussions
Le projet de loi immigration a beau être au point mort, Emmanuel Macron a "bon espoir" que "les oppositions républicaines" aident Élisabeth Borne à "bâtir un texte".
Loi immigration: en cas de désaccord avec les autres partis à l'Assemblée, "la Constitution prévoit un chemin", prévient Macron
"La Constitution prévoit un chemin" pour que "l'efficacité soit au rendez-vous", a lancé Emmanuel Macron, interrogé sur la loi immigration.
Sans citer le 49.3, le président n'a donc pas écarté cette hypothèse.
Prix de l'électricité: Emmanuel Macron reconnaît "une augmentation importante" mais "proportionnée"
Alors que l'exécutif a annoncé une augmentation de 10% des tarifs de l'électricité à compter du 1er août, Emmanuel Macron a promis de "continuer d'accompagner" les Français les plus modestes pour faire face à cette hausse.
S'il reconnaît que cette hausse de 10% des prix de l'électricité "est importante pour beaucoup de nos compatriotes qui sont déjà en difficulté", Emmanuel Macron a estimé qu'il s'agissait d'une augmentation "proportionnée", affirmant "qu'on aura beaucoup moins augmenté" les prix "que chez la plupart de nos voisins".
Emmanuel Macron annonce des objectifs de baisse de gaz à effet de serre secteur par secteur
"On va demander aux industriels, aux agriculteurs, à nos compatriotes, au secteur du bâtiment, à tout le monde d'avoir des objectifs secteur par secteur", a précisé le président, interrogé sur la transition écologique.
Le continent européen se réchauffe actuellement deux fois plus vite que la moyenne mondiale.
Risque d'incendies: pour Macron, "la France est mieux prête que l'année dernière"
"On est mieux prêt que l'année dernière", juge Emmanuel Macron, interpellé sur les risques d'incendie dans l'Hexagone.
Des pompiers français sont actuellement en Grèce et au Canada pour aider les pompiers locaux.
Impôts: Macron confirme "la baisse pour les classes moyennes"
Le président a confirmé "la baisse des impôts pour les classes moyennes".
Après le soutien du directeur général de la police à un policier en détention provisoire, Macron rappelle que "nul n'est au-dessus des lois"
"Tout le monde doit respecter la loi. La déontologie est intraitable", a jugé Emmanuel Macron, en réponse à la polémique autour des propos du directeur général de la police.
"Nul n'est au-dessus des lois", a encore précisé le chef de l'État.
On vous explique la polémique ici.
Policier écroué à Marseille: Macron "entend l'émotion des policiers" tout en voulant "faire respecter l'état de droit"
Quatre policiers marseillais ont été mis en examen dont un qui a été écroué. Le directeur général de la police national leur a apporté son soutien, jugeant que la place d'un agent des forces de l'ordre "n'est pas en prison".
Emmanuel Macron a expliqué "entendre l'émotion des policiers" tout en appelant à "faire respecter l'état de droit".
"L'ordre, l'ordre, l'ordre": après les émeutes, Macron promet "une réponse judiciaire implacable"
Le président veut mettre "l'ordre, l'ordre, l'ordre" au coeur de son action lors des prochains mois.
Emmanuel Macron souhaite une "réponse judiciaire implacable".
Émeutes urbaines: Macron salue "le travail remarquable" de Gérald Darmanin
"Gérald Darmanin a fait un travail remarquable", a salué le président en guise de bilan après six nuits d'émeutes urbaines liées à la mort de Nahel.
Le président reconnaît "les limites et les difficultés" de la nouvelle version du baccalauréat
Emmanuel Macron a évoqué "les limites et les difficutés" de la nouvelle mouture du baccalauréat lancée sous Jean-Michel Blanquer.
Un nouveau calendrier des épreuves devrait être au menu pour Gabriel Attal, le nouveau ministre de l'Éducation nationale.
Emmanuel Macron réaffirme qu'il y aura "un professeur devant chaque élève" en cas d'absence
Gabriel Attal "fera ce qu'il faut pour qu'il y ait un professeur devant chaque élève", a précisé Emmanuel Macron.
Le président a promis lors de la campagne présidentielle que chaque professeur absent serait remplacé dès la première heure devant les élèves.
Darmanin à Matignon ? Emmanuel Macron ne fait pas de"politique fiction"
Interrogé sur l'éventualité de nommer Gérald Darmanin à Matignon, Emmanuel Macron a botté en touche. "Je ne fais pas de politique fiction", a répondu le chef de l'État.
"Il y a eu des jours avec et des jours sans", reconnaît Emmanuel Macron
Le président reconnaît qu'il "y eu des jours avec et des jours sans", après des semaines marquées par des concerts de casseroles après la réforme des retraites.
On vous explique ici à quoi ont ressemblé les "100 jours d'apaisement" promis par Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron juge que "l'influence de la France se joue" dans le pacifique.
"La France est en indo-pacifique", a rappelé le président pour expliquer son déplacement en Nouvelle-Calédonie.
"Notre influence se joue ici", a encore expliqué le chef de l'État.
"Un choix de confiance": Emmanuel Macron défend le maintien de Borne à Matignon
Le président a défendu le maintien d'Élisabeth Borne au poste de Première ministre. "C'est un choix de confiance", a lancé Emmanuel Macron.
L'interview d'Emmanuel Macron commence
Le président commence sa prise de parole depuis Nouméa.
Le maintien de Borne à Matignon, le choix de "l'efficacité et la continuité" pour Macron
À l'occasion du premier Conseil des ministres après le remaniement, le président de la République a salué la Première ministre, reconduite à Matignon.
Il a ainsi vanté "son efficacité et la continuité pour les temps qui viennent".
Après le remaniement, le président en quête d'un nouveau souffle
Cinq jours après un remaniement dans la douleur, Emmanuel Macron devrait chercher à lancer un nouveau cap pour sa septième année à la tête du pays.
Lors du Conseil des ministres vendredi, il a déjà dressé 4 urgences des prochaines semaines. Parmi celles-ci, on comptait notamment la sécheresse et le secteur hospitalier.
Macron va faire le bilan "des 100 jours d'apaisement"
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans ce live politique pour suivre l'interview d'Emmanuel Macron.
Le président va dresser le bilan des "100 jours d'apaisement" promis le 17 avril dernier, après la promulgation express de la réforme des retraites.
On vous explique dans notre article les enjeux de cette prise de parole.