BFMTV
Politique
en direct

Budget: le gouvernement va "revenir sur la suppression des 4.000 postes" dans l'Éducation nationale

placeholder video
BFMTV sur le Canal 13
Le Premier ministre François Bayrou a annoncé lors de sa déclaration de politique générale ce mardi 14 janvier un "conclave" de renégociation de trois mois entre les partenaires sociaux sur la réforme contestée des retraites. Sans convaincre totalement le PS de ne pas le censurer, après plusieurs jours de tractations.

L'ESSENTIEL

  • Le Premier ministre a donné trois mois aux partenaires sociaux pour "rechercher une voie de réforme nouvelle" sur les retraites lors de sa déclaration de politique générale. Lire l'article
  • La première réunion, prévue ce vendredi, aura bien lieu, a indiqué Matignon, quelques heures après que la ministre Catherine Vautrin a évoqué un report sur BFMTV-RMC. Lire la brève
  • Au Parti socialiste, le premier secrétaire Olivier Faure s'est félicité d'un "acquis" sur les retraites, tout en jugeant que "le compte n'y est pas". Lire l'article
  • La cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, a déposé une motion de censure, signée par des députés issus de ses rangs, mais aussi des groupes communistes et écologistes. Lire l'article

François Bayrou face à sa première motion de censure, le PS incertain de la voter

Ce direct consacré à l'actualité politique est terminé. Le Premier ministre François Bayrou a précisé aujourd'hui les contours de la remise en chantier de la réforme des retraites qu'il confie aux partenaires sociaux.

La France insoumise, soutenue par les Écologistes et des députés communistes, a déposé sa motion de censure contre le gouvernement. De son côté le Parti socialiste, qui attendait une "réponse claire" de François Bayrou sur les retraites, n'a pas encore annoncé ce soir la position qu'il entendre prendre lors du vote.

Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com. Nous nous retrouverons demain pour notamment suivre le vote de la motion de censure à l'Assemblée nationale.

Réforme des retraites: Marine Tondelier accuse François Bayrou de "mettre la main dans le dos du patronat"

Au lendemain de l'annonce par François Bayrou d'une remise en chantier de la réforme des retraites par les partenaires sociaux, Marine Tondelier dénonce un "effet de communication" du Premier ministre qui "met la main dans le dos du patronat".

"Quand vous mettez autour de la table des syndicats et des patrons mais que vous dîtes 'si vous n'êtes pas d'accord à la fin on met la réforme d'avant que les patrons veulent et les syndicats ne veulent pas', comment voulez-vous que les patrons veulent des compromis?", explique la secrétaire nationale des Écologistes.

Le député Éric Coquerel se donne pour "objectif" de "faire en sorte que le Parti socialiste rejoigne la motion de censure"

"La méthode de monsieur Bayrou a démontré que nous avions raison". Le député LFI Éric Coquerel se donne pour "objectif" de "faire en sorte que le Parti socialiste rejoigne la motion de censure".

Le PS n'a pour l'heure pas donné sa position sur la motion de censure déposée par la France insoumise et soutenue par les Écologistes et plusieurs députés communistes.

Le député RN Jean-Philippe Tanguy avertit que "si le gouvernement est censuré, la discussion sur la loi d'urgence à Mayotte s'arrête"

"Si le gouvernement est censuré, la discussion sur la loi d'urgence à Mayotte s'arrête", a averti le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, estimant que c'est "l'élément central pour lequel la censure aujourd'hui est quand même extrêmement compliqué".

Le parlementaire a accusé hier le gouvernement de "mensonges" quant à sa gestion de la crise à Mayotte, durement touché mi-décembre par l'ouragan Chido.

Motion de censure: l'eurodéputée Chloé Ridel affirme que "les discussions sont encore en cours" au sein du Parti socialiste

Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste et eurodéputée PS-Place publique, si elle reconnaît des "avancées", juge que la "remise en chantier" de la réforme des retraites est une "mission impossible".

"Les discussions sont encore en cours" au sein du Parti socialiste à propos de la motion de censure déposée par la France insoumise.

"L'assemblée BFM": suivez notre émission spéciale à la veille de la motion de censure

À la veille du vote de la motion de censure de la France insoumise contre le gouvernement de François Bayrou, suivez notre émission spéciale.

Élisabeth Borne confirme que le gouvernement va "revenir sur la suppression des 4.000 postes" dans l'Éducation nationale

La numéro 2 du gouvernement Élisabeth Borne annonce dans un entretien publié ce soir par Le Parisien que le gouvernement va "revenir sur la suppression des 4.000 postes prévus initialement dans le budget", quelques heures après une prise de parole de François Bayrou évoquant cette hypothèse.

La ministre indique que le gouvernement va également "stabiliser les effectifs d'enseignants, ce qui, dans le contexte de la baisse démographique, revient à augmenter le taux d’encadrement des élèves" et également "créer 2.000 postes d'AESH", (accompagnant des élèves en situation de handicap).

François Bayrou se dit "prêt à renoncer" à la suppression de 4.000 postes dans l'Éducation nationale

Le Premier ministre François Bayrou se dit "prêt à renoncer" à la suppression envisagée par son prédécesseur de 4.000 postes dans l'Éducation nationale, une des demandes formulées par les socialistes dans les discussions visant à éviter une censure.

Le nombre de postes aux concours pour les professeurs du second degré, à savoir les collèges et lycées, publiés en décembre, prévoient pourtant déjà une baisse dans plusieurs disciplines qui font l'objet de tensions de recrutement, par exemple l'allemand ou les mathématiques.

On vous résume tout dans notre article ici.

Gouvernement Bayrou: à ce stade, plus de 6 Français sur 10 ne souhaitent pas le vote d'une motion de censure

62% des Français ne souhaitent pas que le gouvernement de François Bayrou soit censuré, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi 15 janvier.

Le gouvernement de Michel Barnier avait obtenu exactement le même score début octobre au lendemain de son discours de politique générale, avant d'être finalement censuré en décembre.

"Le compte n'y est pas": le président des sénateurs PS met la pression sur Bayrou

Pour les socialistes qui réclament toujours la suspension de la réforme des retraites, les propositions de François Bayrou sur la réforme des retraites ne sont pas suffisantes.

"Le compte n'y est pas à l'Assemblée, ni hier, ni aujourd'hui. Les avancées ne sont pas encore suffisantes", a jugé Patrick Kanner, le président des sénateurs socialistes.

"S’il y a matière à censurer un gouvernement, alors oui, nous le censurons. Nos collègues députés l’ont fait, et ils n’ont pas tremblé", a encore lancé cet ex ministre de François Hollande.

Motion de censure: Bayrou peut-il tomber dès demain à l'Assemblée?

À peine 48 heures après son discours de politique générale, le Premier ministre affronte déjà une motion de censure demain. Sur le papier, elle n'a pour l'instant que très peu de chance de renverser le chef du gouvernement.

Mais le centriste n'est pas à l'abri d'un retournement de situation qui ferait de lui le locataire de Matignon le plus éphémère de la 5e République.

Socialistes, RN, LFI... On vous résume dans notre article qui compte ou non faire tomber le Premier ministre.

Retraites: le socialiste Arthur Delaporte reconnaît "un bougé" de François Bayrou

Les socialistes affichent leur scepticisme après les annonces de François Bayrou sur la réforme des retraites.

"Hier c'était soit il y a un accord, soit il n'y pas d'accord. Là, c'est si il y a un accord partiel, on revient devant le Parlement", avance le député PS Arthur Delaporte au micro de BFMTV.

"On ne va pas nier l'évidence. Il y a un petit bougé. Est-ce que ce bougé est de nature à satisfaire ce qu'on avait demandé? Non", tance encore l'élu.

Les socialistes réclament toujours la suspension de l'âge de départ à 64 ans.

En cas "d'accord partiel" sur la réforme des retraites, Bayrou s'engage à faire voter le Parlement

Après ses propos devant les députés en début d'après-midi, François Bayrou précise sa pensée sur les négociations qui vont s'ouvrir vendredi avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites.

"Si on se trouvait avec des négociations qui débouchent non pas sur un accord complet mais des accords partiels, nous les reprendrons aussi dans un texte de loi" qui sera présenté au Parlement, a expliqué le Premier ministre devant le Sénat.

"La démocratie aura le dernier mot et c'est bon qu'il en soit ainsi", a encore jugé le Premier ministre.

On vous explique tout dans notre article.

Cumul des mandats, retraites... François Bayrou s'exprime devant les sénateurs

Après son discours hier devant les députés, François Bayrou s'adresse maintenant aux sénateurs.

Devant la chambre haute, il pourrait notamment revenir sur la question du cumul des mandats, chère aux sénateurs. Le Premier ministre pourrait également préciser sa vision des négocations qu'il veut ouvrir entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites.

Vous pouvez suivre son discours sur BFM2.

Suppression de 4.000 postes d'enseignants en 2025: Borne compte sur "davantage d'effectifs"

Très flou sur l'école lors de son discours de politique générale, François Bayrou a été interpellé par la députée communiste Soumya Bourouaha sur la suppression des 4.000 postes d'enseignants prévue dans le budget 2025.

"Je souhaite bénéficier de davantage d' effectifs que ceux initialement prévus dans le budget du précédent gouvernement", a répondu Élisabeth Borne, désormais ministre de l'Éducation nationale.

"Le Premier ministre aura l'occasion de s'exprimer très prochainement", a encore défendu l' ex-Première ministre.

Retraites: Faure dénonce "une réforme très injuste" et veut que le Parlement puisse la voter

Le président des députés socialistes interpelle François Bayrou sur la réforme des retraites après ses annonces lors de son discours de politique générale.

"C'est une réforme très injuste", tance Olivier Faure qui appelle à ce que "le Parlement puisse avoir le dernier mot".

La retraite à 64 ans n'a jamais été votée par les députés.

Bayrou croit à "un accord" avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites

Le Premier ministre affiche sa confiance après l'annonce d'un "conclave" des partenaires sociaux sur la réforme des retraites.

"La réunion de cette conférence sociale va permettre de déboucher sur un accord", veut croire François Bayrou.

Retraites: accord ou pas avec les syndicats, en cas de "progrès", Bayrou veut "proposer un texte" au Parlement

Interpellé par le président des députés socialistes Olivier Faure sur la réforme des retraites lors des questions d'actualité au gouvernement, François Bayrou lui répond.

Le Premier ministre a proposé mardi une conférence sociale avec les partenaires sociaux. En cas d'accord, un texte sera soumis au Parlement. Sans accord, la réforme actuelle continuerait de s'appliquer. François Bayrou annonce désormais une troisième possibilité.

"Il peut se produire une situation où des marges de progression auront été identifiées sans accord général. Si c'est le cas nous proposerons un texte qui reprendra ces adaptations et nous le soumettrons à l'Assemblée", a expliqué le centriste.


Manuel Bompard appelle "tous les parlementaires" de gauche à censurer François Bayrou

Le gouvernement confirme refuser de faire revenir à l'Assemblée nationale la réforme des retraites sans consensus des partenaires sociaux.

C'est pourtant l'une des conditions posées par le premier secrétaire du PS Olivier Faure pour ne pas censurer François Bayrou.

"Je crois que la réponse à la question posée par Olivier Faure est claire. La nôtre doit l’être aussi. Jeudi, tous les parlementaires du NFP doivent censurer le gouvernement", écrit le patron des insoumis Manuel Bompard sur X.

Les députés examinent demain la première motion de censure contre le Premier ministre.

La première réunion des partenaires sociaux sera présidée par François Bayrou

Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, confirme que la première réunion des partenaires sociaux sur la remise "en chantier" de la réforme des retraites se tiendra ce vendredi à 11h.

"Cette session sera présidée directement par le Premier ministre (...) Ensuite un expert des questions sociales sera nommé", explique-t-elle à l'issue du Conseil des ministres.

Retraites: le gouvernement confirme qu'il appliquera l'actuelle réforme sans accord des partenaires sociaux

François Bayrou a annoncé ce mardi à l'Assemblée nationale l'ouverture de négociations pendant 3 mois avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites. En cas de consensus, un texte sera alors présenté au Parlement. En cas d'échec, la réforme resterait en l'état.

Les socialistes, eux, réclament la retraite à 64 ans à l'Assemblée, avec ou sans consensus. Ils comptent sinon censurer François Bayrou.

"Le Premier ministre a confirmé que si les partenaires sociaux trouvent un accord d'équilibre et de meilleure justice, le Parlement sera saisi", explique la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.

"Sinon, c'est bien la réforme actuelle qui continuera de s'appliquer", confirme encore la ministre.

Le gouvernement prend ses distances après les propos de Rebsamen sur le RN

À l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se détache de la position exprimée par le ministre François Rebsamen qui "respecte toutes les forces politiques, sauf le RN".

"Le Premier ministre fait du dialogue (...) une priorité pour trouver ce chemin de compromis dont nous parlons. Donc, ce n’est pas la position du gouvernement", déclare-t-elle.

La première réunion des partenaires sociaux aura finalement bien lieu ce vendredi

Reportée, puis finalement maintenue? La première réunion des partenaires sociaux sur la remise "en chantier" de la réforme des retraites aura bien lieu ce vendredi à 11h, d'après Matignon, qui ne précise pas le lieu, ni si d'autres ministres seront présents.

Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, avait indiqué l'inverse ce matin sur BFMTV-RMC, évoquant des raisons "d'agenda".

François Rebsamen respecte "chaque Français" mais "ne respecte pas les idées du RN"

François Rebsamen maintient ses propos sur l'extrême droite. "Je respecte chaque Français. En revanche, je ne respecte pas les idées du RN. Je les combats", écrit le ministre de l'aménagement du territoire, réaffirmant sa position tenue sur BFMTV la veille.

L'ex-ministre de François Hollande avait déclaré: "je respecte toutes les forces politiques sauf le RN". Avant que Jordan Bardella ne dénonce cette sortie sur X, appelant François Bayrou à recadrer son ministre.

Notre article

Wauquiez loue les "bonnes intentions" de Bayrou tout en jugeant que son discours "reste très flou"

La déclaration de politique générale de François Bayrou comportait de "de bonnes intentions", estime sur Europe 1 Laurent Wauquiez, louant les propos du Premier ministre sur "l'immigration", "la dépense" ou "la revalorisation du travail".

Pour autant, "ça reste très flou", estime le patron des députés LR, allié au gouvernement, dont font partie des membres de sa famille politique. En ce sens, il appelle à "passer aux actes".

Marine Tondelier considère qu'il n'y a "aucune raison" pour la gauche de "ne pas voter la censure"

Dans un entretien accordé à Mediapart, Marine Tondelier a exposé la position des Écologistes, dont elle est à la secrétaire nationale, à l'issue de la déclaration de politique générale de François Bayrou.

"Après ce que nous avons entendu aujourd’hui, et quoi que les socialistes attendent des discussions budgétaires, il n’y a objectivement aucune raison de ne pas voter la censure", déclare-t-elle, déplorant notamment le manque d'engagement du Premier ministre sur l'écologie.

"On a eu le mérite de prendre nos responsabilités, de tenter la négociation, de faire des propositions. François Bayrou a préféré faire plaisir à la droite et à l’extrême droite. Il en portera l’entière responsabilité", ajoute Marine Tondelier.

Mathilde Panot appelle les socialistes à "revenir à la raison" en votant la censure

"Il faut revenir à la raison", enjoint Mathilde Panot à l'adresse des socialistes, souhaitant que ces derniers se rallient à la motion de censure déposée par des députés insoumis, écologistes et communistes.

Interrogée par France Inter, la cheffe des députés insoumis réitère la position de son camp, estimant que les députés de gauche qui ne voteraient pas la censure ne feraient plus partie de l'alliance du Nouveau Front populaire.

"Ceux qui vont à l'encontre du programme, ceux qui vont permettre une continuité de la politique macroniste, s'excluent de fait du programme du Nouveau Front populaire", juge-t-elle.

Le ministre François Rebsamen "respecte toutes les forces politiques, sauf le RN"

"Ce n'est pas ma tasse de thé." Invité mardi soir sur BFMTV, le ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation depuis fin décembre, François Rebsamen, a donné sa conviction personnelle en ce qui concerne le Rassemblement national.

"Je respecte toutes les forces politiques sauf le RN. Je le dis ici, c’est ma position. Je ne respecte pas ceux qui portent, pas tout heureusement, j’en connais dans mon département (de la Côte d'Or, NDLR), des discours de haine et d’exclusion de l’autre", a-t-il souligné.

Tard dans la soirée de mardi, Jordan Bardella, président du parti d'extrême-droite, a fait part via le réseau social X de son indignation et a appelé le Premier ministre François Bayrou à recadrer son ministre après sa sortie.

Cette affaire en rappelle une autre: en septembre, le RN avait obtenu de Michel Barnier qu'il recadre le ministre de l'Économie, Antoine Armand, qui avait exclu le Rassemblement national de "l'arc républicain" lors d'un entretien sur France Inter.

Braun-Pivet "extrêmement déçue" par l'absence d'engagement de Bayrou sur la fin de vie

Yaël Braun-Pivet s'est dite ce mercredi "extrêmement déçue" par l'absence d'engagement de François Bayrou sur la reprise du débat parlementaire sur la fin de vie, reconnaissant que les débats ne reprendraient pas le 3 février comme elle l'avait demandé mardi.

J'attends des engagements et je ne les ai pas vus. Pour moi, c'est extrêmement important et on ne peut pas comme ça passer ce débat à la trappe", a-t-elle déclaré sur RTL.

François Bayrou a renvoyé mardi au "pouvoir d'initiative" du Parlement sur le sujet sensible de la fin de vie, l'évoquant brièvement dans sa déclaration de politique générale sans se prononcer ni sur le délai d'examen d'un texte ni sur le fond.

La première réunion des partenaires sociaux sur la réforme des retraites est reportée

La première réunion des partenaires sociaux pour renégocier la réforme des retraites n'aura pas lieu ce vendredi. "Un certain nombre de gens ne sont pas disponibles" pour cette date, explique Catherine Vautrin, assurant que ce report est se fait uniquement en raison "d'une question d'agenda".

"Cette réunion n'aur(a) pas lieu vendredi, et nous n'avons pas de nouvelle date", a également déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur RTL.

Vendredi matin, François Bayrou va néanmoins "écrire à l'ensemble des partenaires sociaux pour présenter la méthode", a précisé Catherine Vautrin. Pour autant, Matignon indique à BFMTV que tout est fait pour que cette réunion ait bien lieu ce vendredi.

Les débats sur les retraites seront animés par un "spécialiste du sujet"

Le conclave qui réunira les représentants syndicaux et patronaux pour rediscuter de la réforme des retraites sera animé par "un spécialiste du sujet", indique Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, sur BFMTV-RMC.

Ce dernier aura "une neutralité" et ne sera "pas un politique", précise-t-elle.

Catherine Vautrin évoque des sujets à retravailler comme "l'usure au travail" et "la retraite des femmes"

Catherine Vautrin s'attarde au micro de BFMTV sur la remise "en chantier" de la réforme des retraites annoncée par François Bayrou ce mardi lors de sa déclaration de politique générale.

"La volonté du Premier ministre est d'entendre qu'un certain nombre de nos concitoyens ont encore des questions, voire sont en attente de réponses sur des sujets comme l’usure au travail ou la retraite des femmes. Des sujets sur lesquels il y a besoin de se remettre autour de la table", explique la ministre du Travail et de la Santé.

Un député PS estime que François Bayrou donne un "droit de veto" au patronat sur la réforme des retraites

Les modalités annoncées par François Bayrou pour la remise "en chantier" de la réforme des retraites? "C'est totalement insuffisant", juge sur BFMTV le député socialiste Philippe Brun.

Alors que les représentants patronaux et syndicaux vont se réunir pour renégocier cette loi, il estime que François Bayrou donne un "droit de veto au Medef." En cause: le fait que la réforme actuelle s'appliquera si aucun accord n'est trouvé entre les parties prenantes.

"C’est pour cela que nous réclamons cette suspension. C’est la condition d’ailleurs du vote ou non d’une motion de censure de notre part, que ce soit demain ou dans quinze jours sur le budget", explique Philippe Brun, qui a participé ces derniers jours aux négociations avec le gouvernement.

Le gouvernement prévoit "plus de 30 milliards" d'euros de baisse de dépenses pour le budget 2025

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, donne des précisions sur le prochain projet de budget. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques: plus de 30 milliards", déclare-t-elle sur TF1, soulignant ensuite l'exactitude d'informations de presse évoquant 32 milliards d'économies et 21 milliards de hausses de recettes.

Elle estime, par ailleurs, que les partenaires sociaux vont "arriver" à trouver un terrain d'entente sur la réforme des retraites.

Lire notre article

"C'est important": Braun-Pivet soutient Bayrou sur la remise "en chantier" de la réforme des retraites

"Réunir à nouveau les partenaires sociaux autour de ce sujet, moi je trouve que c'est important." Yaël Braun-Pivet soutient sur RTL la remise "en chantier" de la réforme des retraites, annoncée par François Bayrou la veille.

"Il faut absolument se remettre autour de la table des négociations", dit la présidente de l'Assemblée nationale, évoquant de possibles aménagements sur "la pénibilité", "la carrière des femmes" ou "les carrières longues".

La motion de censure débattue ce jeudi à partir de 15h

La motion de censure déposée par des députés insoumis, écologistes et communistes sera "débattue demain à partir de 15h et mise aux voix vers 17h30", indique la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, au micro de RTL.

Lire notre article

Jean-Luc Mélenchon juge que "le NFP est sauvé"

Depuis X, Jean-Luc Mélenchon s'est félicité que des députés écologistes et communistes aient signé la motion de censure déposée à l'initiative des insoumis.

"Les groupe GDR et écolo votent la censure avec les insoumis et signent ensemble le même texte. Nombre de députés socialistes aussi", a écrit le leader insoumis, même si ces derniers n'ont pas signé la disposition.

"La manœuvre de division a échoué. Le NFP (Nouveau Front populaire) est sauvé", a-t-il ajouté, alors que les négociations des socialistes, des écologistes et des communistes avec le gouvernement ont suscité le vif désaccord des insoumis ces derniers jours, questionnant sur le devenir de l'alliance des partis de gauche.

Reste que si le PS n'a pas exclu de voter la censure, sa décision n'est pas définitive et pourrait changer en cas de "réponse claire" sur les retraites. De son côté, LFI a déjà tranché pour mieux renvoyer la responsabilités aux socialistes: ceux qui ne voteront pas la censure rompront avec l'alliance, selon le mouvement.

Comment les partenaires sociaux abordent la négociation sur les retraites

Si la CGT redoute "des discussions corsetées", la CFDT et la CFTC croient davantage en la possibilité d'un accord sur la réforme des retraites, alors que François Bayrou a donné trois mois aux partenaires sociaux pour s'entendre. Le patronat, lui, met déjà en garde contre toute proposition augmentant le coût du travail.

Notre article

Catherine Vautrin invitée de BFMTV-RMC

La ministre de la Santé et du Travail est l'invitée du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce mercredi 15 janvier à 8h30.

Bayrou visé par une motion de censure déposée par les insoumis, des communistes et des écologistes

Comme ils l'avaient annoncé au préalable, les insoumis ont déposé une motion de censure à l'issue de la déclaration de politique générale de François Bayrou, fustigeant un "déni de démocratie" dans la nomination de ce dernier. Des députés écologistes et communistes ont également signé la disposition.

Secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier a indiqué que son groupe voterait la censure, tandis que son homologue communiste Fabien Roussel a dit sur BFMTV que les siens feraient de même "en l'état actuel des choses".

Que dit le PS sur la réforme des retraites?

Pour l'instant "le compte n'y est pas" chez les socialistes. Ces derniers visaient une abrogation, puis une suspension de la réforme des retraites, ils ont finalement eu une remise "en chantier" de cette loi largement contestée.

Autrement dit, un "conclave" de renégociation de trois mois entre les partenaires "sans aucun tabou" sur le départ à 64 ans. Faute d'accord, la réforme actuelle continuera de s'appliquer, a indiqué le Premier ministre.

Ce point froisse les socialistes. "Ce que je demande au Premier ministre", c'est "qu'il dise que, qu'il y ait accord ou pas accord, le Parlement sera saisi de la question des retraites sur la base des propositions qui auront été faites par les uns et par les autres", a expliqué Olivier Faure, premier secrétaire du PS, avant de menacer: "nous censurons, sauf si nous avons une réponse claire" à ce sujet."

François Bayrou passe son grand oral, le jury socialiste pas convaincu

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce mercredi 15 janvier, au lendemain de la déclaration de politique générale de François Bayrou.

Le Parti socialiste, avec lequel le gouvernement recherche un accord de non-censure, n'est pas convaincu par l'intervention du Premier ministre. Faute de "réponse claire" sur les retraites, ses députés menacent de voter la censure.

BFMTV.com