Guerre en Ukraine: Donald Trump a "quelques lignes rouges" sur un éventuel retrait des États-Unis des négociations

L'ESSENTIEL
- Après des négociations infructueuses entre Kiev et Moscou vendredi, le président américain Donald Trump s'est entretenu au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine pendant plus de deux heures. Lire l'article
- Le maître du Kremlin a salué un entretien "utile" et a jugé qu'un cessez-le-feu était possible si des "accords pertinents" sont conclus. Lire l'article
- Donald Trump a quant à lui déclaré que les négociations entre la Russie et l'Ukraine pour un cessez-le-feu "vont commencer immédiatement". Lire l'article
- Les principaux alliés européens de l'Ukraine se sont entendus pour "accroître la pression" sur Moscou en renforçant les sanctions, selon Berlin. Lire l'article
Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé pendant plus de deux heures, un entretien "utile" pour le président russe
Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé par téléphone pendant plus de deux heures. Le président russe a salué un entretien "utile" et a jugé qu'un cessez-le-feu est possible si des "accords pertinents" sont conclus.
Volodymyr Zelensky a rappelé que l'Ukraine est "prête à négocier directement avec la Russie, quel que soit le format susceptible d'aboutir".
De son côté, Donald Trump a déclaré que des négociations entre Kiev et Moscou pour un cessez-le-feu "vont commencer immédiatement". Plus tard dans la soirée, le président américain a confié avoir "quelques lignes rouges" sur un éventuel retrait de Washington des discussions.
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com.
Donald Trump confie "avoir quelques lignes rouges" sur un éventuel retrait des États-Unis des négociations
Interrogé sur un éventuel retrait des États-Unis des négociations, Donald Trump confie "avoir quelques lignes rouges" qui "feraient retirer" Washington des discussions. "Mais je ne vais pas dire ce que c'est parce que je pense que ça minerait les discussions", a précisé le dirigeant américain depuis Washington.
"Ce n'est pas la guerre des États-Unis, on s'est retrouvé empêtré dans cette guerre", a déploré le président des États-Unis.
Donald Trump "pense" que Vladimir Poutine "veut mettre un terme" à la guerre
Donald Trump "pense" que Vladimir Poutine "veut mettre un terme" à la guerre en Ukraine. "C'est un gros problème, une terrible guerre (...) avec beaucoup de colère et de haine", a décrit le président américain.
Ce dernier estime que ce n'est pas aux États-Unis de "régler" cette guerre, déplorant des "sommes record envoyées" à l'Ukraine.
Donald Trump estime que "cela pourrait être une formidable idée" d'organiser des négociations au Vatican
Depuis Washington, le président américain Donald Trump estime que "cela pourrait être une formidable idée" d'organiser des négociations au Vatican.
Volodymyr Zelensky affirme que Kiev ne se retirera pas des régions qu'elle contrôle mais qui sont revendiquées par Moscou
L'Ukraine n'acceptera pas de retirer son armée des régions encore sous son contrôle, mais que Moscou affirme avoir entièrement annexées, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Personne ne renoncera à notre terre, à nos territoires, à nos gens", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"Si la Russie pose des conditions pour le retrait de nos troupes de notre territoire, cela signifie qu'elle ne souhaite pas de cessez-le-feu et ne veut pas que la guerre prenne fin", a-t-il ajouté.
L'Ukraine se dit "prête à négocier directement avec la Russie, quel que soit le format susceptible d'aboutir"
"L'Ukraine est prête à négocier directement avec la Russie, quel que soit le format susceptible d'aboutir", écrit Volodymyr Zelensky sur ses réseaux sociaux, précisant "étudier toutes les possibilités" comme des pourparlers en Turquie, au Vatican ou en Suisse.
"Il n'est pas nécessaire de convaincre l'Ukraine, et nos représentants sont prêts à prendre de véritables décisions lors des négociations", a précisé le dirigeant ukrainien.
Volodymyr Zelensky évoque "des rencontres" à venir "entre négociateurs" russe et ukrainien
Volodymyr Zelensky évoque "des rencontres entre négociateurs et une évaluation objective des propositions de chaque partie".
"Le processus de négociation doit impliquer des représentants américains et européens au niveau approprié. Il est crucial pour nous tous que les États-Unis ne se distancient pas des négociations", écrit le président de l'Ukraine, après avoir échangé avec Donald Trump et des dirigeants européens.
Volodymyr Zelensky demande "des sanctions plus sévères" contre la Russie pour "la pousser vers une paix réelle"
Sur X, Volodymyr Zelensky demande "des sanctions plus sévères" contre la Russie pour "la pousser vers une paix réelle". Le président ukrainien s'est entretenu deux fois avec Donald Trump aujourd'hui, une fois avant l'échange entre le président américain et Vladimir Poutine et une nouvelle fois après l'appel entre les deux dirigeants.
"J'ai réaffirmé au président Trump que l'Ukraine était prête à un cessez-le-feu total et inconditionnel, comme cela a été évoqué, notamment par les États-Unis. Il est important de ne pas édulcorer cette proposition", estime Volodymyr Zelensky.
L'Ukraine et ses alliés favorables à la tenue de pourparlers entre Kiev et Moscou au Vatican
Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des alliés européens de Kiev, dont Paris et Berlin, ont jugé "positivement" l'offre du pape Léon XIV d'accueillir au Vatican des pourparlers entre l'Ukraine et la Russie, selon la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.
"La disponibilité du Saint-Père pour accueillir des pourparlers au Vatican a été jugée positivement", a indiqué la dirigeante italienne dans un communiqué.
Volodymyr Zelensky "ne sait rien" du "mémorandum" sur un éventuel futur traité de paix évoqué par Vladimir Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit ne pas avoir de détails à ce stade sur un éventuel "mémorandum" avec Moscou en vue d'un potentiel accord de paix, comme évoqué entre Vladimir Poutine et Donald Trump selon le Kremlin, mais que Kiev serait prête à étudier l'offre russe.
"Pour l'instant, je n'en sais rien", a-t-il reconnu lors d'une conférence de presse à Kiev.
"Une fois que nous aurons reçu le mémorandum ou les propositions des Russes, nous serons en mesure de formuler notre vision en conséquence, telle que nous la concevons", a-t-il ajouté.
Zelensky dit avoir demandé à Trump de ne prendre "aucune décision" sur l'Ukraine "sans eux"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit avoir demandé lors d'une conversation téléphonique avec Donald Trump que le président américain ne prenne "aucune décision" sur l'Ukraine sans l'aval de Kiev.
"Je lui ai demandé de ne prendre aucune décision concernant l'Ukraine sans nous, avant son entretien avec (Vladimir) Poutine. Il s'agit là de questions de principe qui sont très importantes pour nous", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Un conseiller de Poutine indique qu'il n'y a pas de calendrier pour un cessez-le-feu en Ukraine
Selon le conseiller en politique étrangère de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, il n'y a eu aucune discussion sur un calendrier pour un cessez-le-feu en Ukraine lors de l'appel avec Donald Trump.
Il déclare également que la conversation entre les deux présidents était très chaleureuse, "sincère et confidentielle avec beaucoup de digressions".
Zelensky affirme que les négociateurs ukrainien et russe se sont appelés pour parler de l'échange prévu de prisonniers
Volodymyr Zelensky a affirmé que les négociateurs en chef ukrainien et russe se sont appelés lundi pour parler de l'échange de prisonniers prévu entre les deux camps, trois jours après l'annonce de cette opération à l'issue de pourparlers bilatéraux en Turquie.
Le ministre ukrainien de la Défense Roustem "Oumerov s'est entretenu avec la partie russe, avec le chef de leur délégation" Vladimir Medinski, a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse, disant espérer "un résultat dans les jours ou les semaines à venir".
Vendredi, Moscou et Kiev avaient annoncé s'être mis d'accord sur un échange de prisonniers "1.000 contre 1.000".
Berlin indique que les Européens vont renforcer leurs sanctions contre la Russie
Les principaux alliés européens de l'Ukraine se sont entendus pour "accroître la pression" sur Moscou en renforçant les sanctions, a indiqué le gouvernement allemand après l'entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Selon le compte-rendu officiel par Berlin d'un entretien entre le président américain et des dirigeants européens, "les participants ont annoncé qu'ils allaient accroître la pression sur la partie russe par le biais de sanctions".
Le gouvernement allemand souligne également que l'Europe et les États-Unis vont "coordonner étroitement" les négociations sur l'Ukraine avec la Russie.
Trump a "rendu compte" de son appel avec Poutine à plusieurs dirigeants européens dont Macron
Emmanuel Macron a échangé avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Friedrich Merz, Keir Starmer, Georgia Meloni, Alexander Stubb et Ursula von der Leyen, nous indique l'Élysée.
Lors de cet échange, le "président Trump a rendu compte de son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine de ce jour", précise l'Élysée.
Selon la Commission européenne, cet entretien a duré une heure.
Le Kremlin indique que Poutine a parlé avec Trump d'un nouvel échange de prisonniers russo-américain
Selon le Kremlin, Vladimir Poutine et Donald Trump ont montré lors de cet appel leur volonté de "normaliser" les relations russo-américaines. Ils ont également parlé d'un nouvel échange de prisonniers.
"Un nouvel échange" de prisonniers "de 9 contre 9 est en cours de préparation" entre les États-Unis et la Russie, a indiqué le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, lors d'un point-presse téléphonique.
Trump favorable à "l'organisation des négociations" par le pape Léon XIV
Après son appel avec Vladimir Poutine, Donald Trump se montre favorable sur son réseau Truth Social à l'organisation par le nouveau pape Léon XIV des négociations entre la Russie et l'Ukraine.
"Le Vatican, représenté par le pape, a déclaré qu'il serait très intéressé par l'organisation des négociations", a-t-il écrit. "Commençons le processus!"
Le successeur de François s'était dit le 14 mai dernier "disponible" pour que les "ennemis se rencontrent et se regardent dans les yeux". "Les peuples veulent la paix et, la main sur le cœur, je dis aux responsables des peuples: rencontrons-nous, dialoguons, négocions!", avait-il déclaré.
Trump déclare que la Russie "veut faire du commerce à grande échelle" avec les États-Unis
Le président américain Donald Trump affirme que la Russie "veut faire du commerce à grande échelle avec les États-Unis lorsque ce 'bain de sang' catastrophique sera terminé".
"La Russie a la possibilité de créer des emplois et des richesses en masse. Son potentiel est ILLIMITÉ. De même, l'Ukraine peut être un grand bénéficiaire des échanges commerciaux, dans le cadre du processus de reconstruction de son pays", abonde-t-il sur son réseau Truth Social.
Trump déclare avoir informé Volodymyr Zelensky de son appel avec Poutine
Donald Trump affirme sur Truth Social avoir informé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de la teneur de son appel avec Vladimir Poutine.
"J'en ai informé le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, la première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président finlandais Alexander Stubb", énumère le président américain.
Trump dit que les négociations entre la Russie et l'Ukraine pour un cessez-le-feu "vont commencer immédiatement"
Dans un post sur son réseau social Truth Social, Donald Trump déclare que son appel avec Vladimir Poutine "s'est très bien passé".
"La Russie et l'Ukraine vont immédiatement entamer des négociations en vue d'un cessez-le-feu et, surtout, de la fin de la guerre", écrit-il. "Les conditions seront négociées entre les deux parties".
Poutine dit que la Russie est prête à travailler avec l'Ukraine sur un mémorandum concernant "un éventuel traité de paix"
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie était prête à travailler avec l'Ukraine sur un "mémorandum" concernant "un possible traité de paix" entre les deux pays.
"La Russie proposera et est prête à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum concernant un possible futur traité de paix", a-t-il dit à la presse à l'issue d'un entretien téléphonique avec son homologue américain Donald Trump.
Jean-Yves Le Drian estime que Vladimir Poutine "joue avec la fatigue" et "répète la même chose" depuis trois ans
L'ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, déplore sur BFMTV après l'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine que le président russe "joue avec la fatigue", dont celle des Ukrainiens, des Européens, et celle de son homologue américain.
"J'ai une conviction, c'est que Vladimir Poutine ne change pas, ça fait trois ans qu'il répète la même chose (...). À la différence de Donald Trump, il a le temps devant lui", déclare l'ancien ministre de la Défense qui n'attend "rien de nouveau" de cet appel.
"L'homme fort aujourd'hui, c'est pas Trump, c'est Poutine", note Jean-Yves Le Drian.
Selon Poutine, un cessez-le-feu est possible si des "accords pertinents" sont conclus
Après son appel avec Donald Trump, le président russe Vladimir Poutine estime qu'un cessez-le-feu est possible si des "accords pertinents" sont conclus.
"La question est bien sûr que les parties russe et ukrainienne fassent preuve d'un maximum de volonté de paix et trouvent des compromis qui satisfassent toutes les parties", déclare-t-il lors d'une brève déclaration à la presse diffusée à la télévision russe.
Poutine juge son appel avec Trump "très instructif" et "utile"
Après plus de deux heures de conversation téléphonique avec Donald Trump, le président russe Vladimir Poutine déclare que l'entretien a été "très instructif et utile", rapportent les agences de presse russes.
"Nous sommes de manière générale sur la bonne voie", ajoute-t-il.
L'appel entre Trump et Poutine est terminé
L'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine a pris fin, selon les agences russes. Cet appel a duré "plus de deux heures" leur a précisé le président russe.
Interdite en Russie, Amnesty International promet de "continuer son travail"
L'ONG Amnesty International a promis de "continuer son travail" pour la défense des droits humains en Russie après avoir été déclarée organisation "indésirable" par Moscou, une mesure qui entraîne l'interdiction de ses activités dans le pays.
"Nous continuerons à travailler sans relâche pour que tous les responsables de graves violations des droits de l'homme, que ce soit en Russie, en Ukraine ou ailleurs, soient traduits en justice", a écrit l'organisation basée à Londres dans un communiqué.
L'objectif de Trump? "Mettre fin au bain de sang"
Donald Trump s'entretient avec Vladimir Poutine au téléphone avec l'objectif, a dit le président américain, de "mettre fin au bain de sang" en Ukraine, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou la semaine dernière.
La Maison Blanche a confirmé que l'appel avait bien commencé. Lors d'un point presse plus tôt, la porte-parole Karoline Leavitt avait déclaré que l'objectif de Donald Trump serait de "voir ce conflit prendre fin", ajoutant que le président américain était devenu "las et frustré" de l'attitude de Moscou et Kiev.
L'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine a commencé
Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine sont actuellement en train de s'entrenir par téléphone, a annoncé la Maison Blanche.
L'appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump prévu à 16 heures
Donald Trump et Vladimir Poutine devraient s'appeler dans les minutes qui arrivent. Leur entretien téléphonique était prévu à 16 heures.
J.D Vance se demande si Vladimir Poutine est "sérieux dans sa volonté de négocier la paix"
En amont de l'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le vice-président américain J.D Vance se demande, devant la presse, si le maître du Kremlin est "sérieux dans sa volonté de négocier la paix".
"Je sais que le président est disposé à le faire, mais si la Russie n'est pas disposée à le faire, nous devrons finalement dire que cette guerre n'est pas la nôtre", a-t-il déclaré. "Il ne s'agit pas pour les États-Unis de faire preuve de volontarisme. Nous voulons des résultats".
J.D Vance dit également "penser" "honnêtement" "que le président Poutine ne sait pas vraiment comment sortir de la guerre".
Le Kremlin indique qu'une rencontre entre Poutine et Trump "n'est pas encore en préparation"
Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump n'est pas encore à l'ordre du jour. Cette rencontre "n'est pas encore en préparation", a-t-il déclaré cité par les agences de presse russes.
"Un travail assez laborieux et, peut-être, long dans certains domaines, nous attend. Le règlement (du conflit) est lié à de nombreuses nuances qui doivent être discutées", a ajouté le porte-parole de la présidence russe.
Après sa conversation avec Poutine, Trump prévoit d'appeler Zelensky
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, Donald Trump compte appeler le président ukrainien Volodymyr Zelensky une fois que son appel avec Vladimir Poutine, prévu à 16 heures, est terminé.
Elle repète que le milliardaire républicain "essaye d'agir le plus rapidement possible" pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Zelensky annonce la création d'un "groupe de négociation" ukrainien "permanent"
Trois jours après les pourparlers en Turquie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce sur X avoir "donné des instructions pour former un groupe de négociation national permanent et élargi".
De nouveau, le chef d'État insiste "sur la nécessité d'un cessez-le-feu complet et inconditionnel" et se dit prêt "à une réunion au niveau des dirigeants pour résoudre les questions clés".
"L'Ukraine n'a pas peur des négociations directes avec la Russie, et il est important que les dirigeants russes ne prolongent pas la guerre", écrit Volodymyr Zelensky.
La Finlande va "fournir des munitions à l'Ukraine en utilisant les recettes des avoirs russes gelés"
Dans un communiqué, le ministère de la Défense finlandais annonce que la Finlande a été "choisie comme l'un des États mettant en œuvre les mesures de l'Union européenne visant à fournir à l'Ukraine du matériel de défense en utilisant les recettes provenant des avoirs russes gelés".
Un accord de 90 millions d'euros a ainsi été conclu avec la Commission européenne, selon ce communiqué.
"Les munitions seront achetées auprès de fournisseurs finlandais et l’achat sera financé par les recettes provenant des avoirs russes gelés", est-il précisé.
L'Allemagne souligne la "responsabilité" de la Chine concernant la "paix mondiale"
"La Chine a une responsabilité" concernant "la paix mondiale", estime la diplomatie allemande qui mentionne explicitement la guerre en Ukraine, en pleine intensification des efforts des Occidentaux pour amener Moscou à un cessez-le-feu.
"La guerre de la Russie en Ukraine touche des intérêts fondamentaux européens. La Chine a une responsabilité pour la paix mondiale", écrit sur X le ministère allemand des Affaires étrangères, après un appel entre les ministres des deux pays.
La Russie interdit l'ONG Amnesty International, déclarée "indésirable"
Le parquet général russe déclare "indésirable" l'ONG de défense des droits humains Amnesty International, une mesure qui interdit ses activités en Russie.
"Le siège londonien d'Amnesty est le centre de préparation de projets russophobes mondiaux financés par les complices du régime de Kiev", dénonce le parquet russe dans un communiqué.
Le parquet accuse l'ONG de "faire tout son possible pour renforcer la confrontation militaire dans la région, justifier les crimes des néo-Nazis ukrainiens et d'appeler à augmenter leur financement".
La ministre de l'Agriculture favorable à une limitation des exportations de blé ukrainien vers l'UE
La ministre de l'Agriculture Annie Genevard se dit favorable à une limitation des exportations de blé ukrainien vers l'UE.
"On a mis ce qu'on appelle des freins d'urgence pour diminuer les importations ukrainiennes parce qu'on allait beaucoup souffrir", rappelle-t-elle sur France info.
Il faut "continuer effectivement à contrôler les importations ukrainiennes", dit-elle et "élargir" ces freins d'urgence "là où" ils "ne sont pas, notamment au blé", ajoute la ministre.
L'Union européenne a instauré depuis 2022 une exemption de droits de douane sur des produits agricoles ukrainiens pour soutenir Kiev face à l'invasion russe, à laquelle s'opposent les agriculteurs européens, dénonçant une concurrence jugée "déloyale" et une pression à la baisse sur les prix.
"Une certaine naïveté": faut-il être optimiste pour l'issue de l'appel entre Trump et Poutine?
Alors que le Kremlin affirme ce matin que l'appel prévu dans la journée entre Donald Trump et Vladimir Poutine est "important", que peut-on en espérer?
Cyrille Amoursky, reporter de guerre indépendant franco-russe et consultant pour BFMTV, dit sur notre plateau ne "pas être optimiste", déplorant une "certaine naïveté" chez ceux qui ont espoir que le président russe accepte un cessez-le-feu.
"Nous sommes le 19 mai, et il n'y a toujours pas de sanction forte qui a été adoptée, alors qu'il n'y a pas de cessez-le-feu en Ukraine. Or, c'était la condition sine qua non", rappelle-t-il.
Hélène Blanc, politologue, consultante Russie pour BFMTV, estime de son côté que Vladimir Poutine "va rouler (Trump) dans la farine comme il le fait depuis longtemps" et que Donald Trump "n'osera pas dire 'arrête de bombarder'" et "n'osera pas mettre en oeuvre des sanctions".
La Russie dit "préférer" un règlement "diplomatique" du conflit en Ukraine
La Russie dit "préférer" un règlement "diplomatique" du conflit en Ukraine, en amont de l'appel "important" attendu entre les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump.
"Il est préférable, bien sûr, d'atteindre nos objectifs par des moyens politiques et diplomatiques", affirme le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
L'entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump est "évidemment une conversation importante compte tenu des pourparlers qui ont eu lieu à Istanbul", ajoute-t-il.
Le Danemark a eu une "conversation franche" avec la Chine sur son soutien "problèmatique" à la Russie
Le ministre danois des Affaires étrangères dit avoir eu une "conversation franche" avec son homologue chinois sur le soutien "problématique" de Pékin à la Russie dans la guerre en Ukraine, à l'occasion d'un déplacement en Chine.
"J'ai eu une conversation franche avec mon homologue chinois, notamment pour demander l'arrêt du soutien chinois, profondément problématique, à la guerre d'agression de la Russie en Ukraine et d'user plutôt de son influence auprès de Moscou pour mettre fin à la guerre", déclare Lars Løkke Rasmussen, cité dans un communiqué de son ministère.
Quel ton Trump va-t-il employer avec Poutine lors de son coup de fil ce lundi?
Donald Trump doit s'entretenir avec Vladimir Poutine ce lundi pour évoquer la guerre en Ukraine, dans l'espoir, pour le président américain, d'obtenir un cessez-le-feu, trois ans après le début du conflit.
Le locataire de la Maison Blanche l’a dit la semaine dernière, “rien ne se passera” tant qu’il ne parlera pas à Poutine. Mais se passera-t-il quelque chose à l'issue de cet appel? Pourra-t-il se targuer d’une avancée significative?
>> Retrouvez notre article sur l'appel entre Poutine et Trump
Léon XIV reçoit le vice-président américain JD Vance au Vatican
Le pape Léon XIV a reçu ce matin en audience au Vatican le vice-président américain JD Vance, a déclaré un porte-parole de ce dernier, au lendemain de sa participation à la messe inaugurale du souverain pontife et avant l'appel téléphonique attendu entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les deux hommes se sont félicités des "bonnes relations bilatérales" et ont procédé à un échange de vues concernant des sujets "d'actualité internationale, souhaitant que dans les zones de conflit, le droit humanitaire et le droit international soient respectés et une solution négociée" trouvée "entre les parties impliquées", selon la même source.
Poutine assure vouloir "éliminer les causes" du conflit et "garantir la sécurité de l'État russe"
Alors que l'issue de l'entretien téléphonique prévu aujourd'hui entre Donald Trump et Vladimir Poutine reste incertaine, le président russe a assuré hier vouloir "éliminer les causes" du conflit et "garantir la sécurité de l'État russe".
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien après l'appel avec Vladimir Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats, sans succès pour l'heure.
Ursula von der Leyen juge que la semaine à venir sera "cruciale"
La semaine à venir sera "cruciale", a jugé dimanche depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"Ce qui est important maintenant, c'est que nous faisons pression, que les choses vont de l'avant, et je crois que la semaine prochaine sera cruciale sur ce plan", a-t-elle déclaré au début d'une rencontre avec le vice-président américain JD Vance et la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
À l'issue de la rencontre, Ursula von der Leyen s'est félicitée d'une "réunion importante" lors de laquelle "beaucoup de points communs" ont pu être établis entre elle et JD Vance. "J'apprécie les efforts des États-Unis pour mettre fin à cette guerre" en Ukraine, a-t-elle écrit.
Volodymyr Zelensky a félicité Nicusor Dan pour sa victoire à la présidentielle en Roumanie
Il a sans doute poussé un "ouf" de soulagement. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité le candidat pro-européen Nicusor Dan pour sa victoire à l'élection présidentielle en Roumanie hier soir. Il a également rappelé "l'importance d'avoir la Roumanie comme partenaire fiable".
Nicusor Dan était opposé au candidat souverainiste et admirateur de Donald Trump, George Simion. Détracteur des "politiques absurdes de l'UE", ce derber a plaidé pendant la campagne pour l'arrêt de l'aide militaire à l'Ukraine et prôner "la neutralité" tout en se défendant d'être "l'ami de Vladimir Poutine".
Emmanuel Macron s'est de nouveau entretenu au téléphone avec Donald Trump hier soir
Dans un message publié sur son compte X hier soir, Emmanuel Macron a indiqué avoir eu un "nouvel échange" avec Donald Trump, conjointement avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente du Conseil des ministrs italienne Georgia Meloni.
"Au Président Poutine de prouver demain (ce lundi, NDLR) qu'il veut vraiment la paix et d’accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le Président Trump, soutenu par l'Ukraine et l'Europe", a écrit le président de la République.
Les frappes russes sur l'Ukraine se sont poursuivies de façon intensive durant le week-end
Alors que les négociations entre Kiev et Moscou patinent, les attaques russes contre l'Ukraine se poursuivent de façon intensive.
Samedi, un drone russe a frappé un minibus dans la région de Soumy, faisant au moins neuf morts. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l'Ukraine, "un record", a précisé la vice-Première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko.
Volodymyr Zelensky et JD Vance ont évoqué à Rome "les préparatifs" avant l'appel Trump-Poutine
Hier matin, après avoir assisté à la messe inaugurale du pape Léon XIV, Volodymyr Zelensky et JD Vance se sont retrouvés avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio pour un échange d'"environ une demi-heure", selon un haut responsable ukrainien.
Ils ont évoqué un "cessez-le-feu", "la possibilité" de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout "les préparatifs" avant l'appel "de lundi" entre Donald Trump et Vladimir Poutine, selon la même source.
L'envoyé spécial de Donald Trump s'attend à une conversation "fructueuse"
Dans une interview à la chaîne de télévision américaine ABC dimanche, Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a estimé qu'il s'attendait à une conversation "fructueuse" entre Donald Trump et Vladimir Poutine ce lundi.
"Le président est déterminé à obtenir des résultats" sur l'Ukraine, a-t-il ajouté, avant de mettre en garde: "Si lui n'y parvient pas, alors personne ne le pourra".
De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir "éliminer les causes" du conflit et "garantir la sécurité de l'État russe".
Donald Trump doit s'entretenir au téléphone avec Vladimir Poutine ce lundi
Bonjour et bienvenue sur BFMTV.com pour suivre en direct les derniers développements concernant le conflit en Ukraine. Cette journée de lundi sera notamment marquée par un appel prévu entre Donald Trump à Vladimir Poutine.
Cet entretien interviendra après les négociations infructueuses qui se sont déroulées en Turquie entre Kiev et Moscou. La réunion qui s'est tenue à Istanbul n'a pas abouti à la trêve espérée par l'Ukraine et ses alliés.