Guerre en Ukraine: Joe Biden va aller en Pologne

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Joe Biden ira en Pologne vendredi pour parler de l'Ukraine
Le président américain Joe Biden se rendra vendredi à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais Andrzej Duda et discuter de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé dimanche la Maison Blanche.
"Le président discutera de la manière dont les États-Unis, aux côtés de nos alliés et partenaires, répondent à la crise humanitaire et des droits de l'homme que la guerre injustifiée et non provoquée de la Russie contre l'Ukraine a créée", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué, ajoutant que le voyage de Joe Biden interviendrait après sa visite en Belgique pour rencontrer des dirigeants de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne.
Zelensky est "reconnaissant" des efforts déployés par Israël pour dialoguer avec Poutine
Dans une allocution difusée ce dimanche soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit "reconnaissant" que le Premier ministre israélien Naftali Bennett "essaie de trouver un moyen de négocier avec la Russie."
"Pour chaque effort, afin que tôt ou tard, nous puissions commencer à parler à la Russie, peut-être à Jérusalem", ajoute le dirigeant ukrainien, après avoir exhorté les pourparlers directs avec son homologue russe Vladimir Poutine comme seul moyen de mettre fin à la guerre.
Marioupol: les Ukrainiens refusent de se rendre
Le ministère de la Défense russe a appelé ce dimanche les autorités locales de Marioupol à se rendre et à céder la ville aux forces russes, selon l'agence de presse russe.
Mais les Ukraniens refusent, répond Iryna Vereshchuk, vice-Première ministre.
"Il ne peut être question de reddition, de dépôt des armes. (...) Au lieu de perdre du temps, ouvrez un couloir [humanitaire]", déclare-t-elle.
Le point sur la situation à minuit
• Des explosions ont été entendues à Kiev ce dimanche soir, selon nos confrères de CNN. Selon le Vitali Klitschko, le maire de la ville, une personne a été tuée.
• Le ministère de la Défense russe appelle les autorités de Marioupol à se rendre. La ville martyre a été frappée à plusieurs reprises par les forces de Moscou et de nombreux civils ont été tués au cours de ces frappes.
• Des employés de la centrale de Tchernobyl, détenus depuis plusieurs semaines par l'armée russe, ont pu être relevés et rentrer chez eux.
Des employés de la centrale de Tchernobyl relevés après avoir été détenus pendant près de quatre semaines
Près de la moitié des employés de la centrale de Tchernobyl ont été relevés par les forces russes et autorisés à rentrer chez eux, a confirmé ce dimanche soir l'AIEA (agence internationale de l'énergie atomique). Ils étaient retenus sur le site par des soldats russes pendant plusieurs semaines.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique a salué cette décision qui bénéficie à "ces employés qui ont travaillé dans des circonstances extrêmements difficiles".
"Ils sont restés là-bas beaucoup trop longtemps", a souligné Rafael Mariano Grossi, espérant que les autres employés puissent être à leur tour libérés.
Plusieurs explosions à Kiev, au moins un mort
D'importantes explosions ont été entendues à Kiev, rapportent nos confrères de CNN. Le quartier de Podil, au nord de la place Maïdan, a été touché, a annoncé la ville de Kiev sur Telegram. Le maire de la ville, Vitali Klitschko, affirme qu'une personne a été tuée.
Le ministère de la Défense russe appelle les autorités de Marioupol à se rendre
Le ministère de la Défense russe appelle les autorités locales de Marioupol à se rendre et à céder la ville aux forces russes, selon l'agence de presse russe.
"Le 23 février, c'était calme": Irina, partie de Kharkiv avec sa fille, raconte l'escalade de la guerre
La guerre, elle ne l'imaginait pas. Irina, une Ukrainienne travaillant au théâtre de Kharkiv, a témoigné sur BFMTV de son départ d'Ukraine.
"Le 23 février c'était calme, on était au restaurant et on parlait de ça (le risque d'une guerre, NDLR). J'ai demandé à mon ex-mari qui me disait que la guerre n'était pas possible", confie-t-elle.
"Les premiers jours on a dormi dans le métro car c'était un abri, on était sous une station", raconte-t-elle sur notre antenne, ajoutant que sa maison avait été détruite lors des affrontements.
"Après dix jours j'ai compris qu'il fallait fuir et prendre ma fille mais c'est dangereux d'être dans la rue", développe Irina. Après avoir atteint la gare puis une autre ville en train, elle parvient à récupérer sa fille. Leur périple aura pris huit jours avant qu'elles n'atteignent la France.
Le point sur la situation en Ukraine à 21 heures
• Le président ukrainien, face au parlement israélien, a tracé des parallèles avec la Shoah, le génocide juif par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. "Le Kremlin utilise la terminologie nazie, les nazis parlaient de 'solution finale' pour la question juive, vous ne l'oublierez jamais et maintenant Moscou parle de 'solution finale' pour l'Ukraine", a-t-il martelé.
• Trois personnes ont été blessées dimanche dans une frappe aérienne russe dans la région de Jytomyr, dans l'ouest de l'Ukraine, ont annoncé les services d'urgence.
• Le commandant adjoint de la Flotte russe de la mer Noire, Andreï Paliï, a été tué dans les combats entre forces russes et ukrainiennes près de Marioupol.
Le commandant adjoint de la Flotte russe de la mer Noire tué dans les combats
Le commandant adjoint de la Flotte russe de la mer Noire, Andreï Paliï, a été tué dans les combats entre forces russes et ukrainiennes près de Marioupol, en Ukraine, ont annoncé dimanche des responsables russes.
"Andreï Nikolaïevitch Paliï a été tué dans les combats visant à libérer Marioupol des nazis ukrainiens", a écrit sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev, le gouverneur de Sébastopol.
Cette ville de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en 2014 par la Russie, est le port d'attache de la Flotte russe de la mer Noire.
Trois personnes blessées dans une frappe aérienne russe dans l'ouest du pays
Trois personnes ont été blessées dimanche dans une frappe aérienne russe dans la région de Jytomyr, dans l'ouest de l'Ukraine, ont annoncé les services d'urgence.
Face au parlement israélien, Zelensky évoque "la solution finale" menée par la Russie contre l'Ukraine
Devant le Parlement ukrainien, Volodymy Zelensky a dénoncé les agissements de l'armée russe qui "détruit consciemment face au monde"
Volodymyr Zelensky a également comparé la situation ukrainienne à celles des juifs, reprenant le terme de "solution finale" menée par la Russie contre l'Ukraine.
Le point sur la situation en Ukraine à 17 heures
• De nouvelles frappes à Kiev ont fait cinq blessés, dont deux hospitalisés, après l'explosion d'un obus devant un immeuble de la capitale ukrainienne, a indiqué le maire de la ville. L'immeuble de dix étages est très endommagé.
• Dix millions de personnes ont désormais fui leurs foyers en Ukraine en raison de la guerre "dévastatrice" menée par la Russie, a déclaré ce dimanche le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi.
• Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que "sans négociations, on n'arrêtera pas la guerre" menée par la Russie en Ukraine, dans un entretien diffusé ce dimanche par la chaîne de télévision américaine CNN, rappelant être "prêt" à négocier avec Vladimir Poutine.
• La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue une égérie antiguerre après son irruption pendant un journal télévisé pro-Kremlin, a appelé ce dimanche sur ABC la population de son pays à dénoncer l'offensive de l'armée russe en Ukraine. "Chaque personne qui a une opinion civique doit faire entendre sa voix", a-t-elle appelé.
Le pape François appelle les "acteurs de la communauté internationale à s'engager à mettre fin à une guerre répugnante"
Le souverain pontife a dénoncé ce dimanche une "guerre répugnante" en Ukraine après l'invasion russe et appelle les "acteurs de la communauté internationale à s'engager à mettre fin" au conflit.
Il évoque une "agression violente" et un "massacre insensé", dénonçant explicitement les bombardements russes en Ukraine.
Début des déploiements du système antimissile Patriot en Slovaquie
Le système américain de missiles anti-aériens Patriot est en cours d'acheminement vers la Slovaquie, a déclaré ce dimanche le ministre de la Défense slovaque Jaroslav Nad, mouvement qui pourrait ouvrir la voie à la livraison par ce pays du système S-300 à l'Ukraine.
Cette semaine, la Slovaquie a déclaré qu'elle pourrait fournir à l'Ukraine son système antimissile S-300 de fabrication russe, mais seulement à condition de recevoir un substitut, pour éviter d'affaiblir la sécurité de l'OTAN.
Les missiles sol-air S-300 sont considérés comme un système efficace destiné à protéger les sites stratégiques contre des bombardements aériens.
Cinq blessés dans l'explosion d'un obus devant un immeuble à Kiev
Premier bilan après que la capitale ukrainienne a de nouveau été visée par des frappes russes. Cinq personnes ont été blessées, dont deux hospitalisées, dans l'explosion d'un obus dans une cour située juste devant un immeuble d'habitation dans le nord-ouest de Kiev, a indiqué le maire de la ville Vitali Klitschko.
"C'est une chance" qu'il n'y ait pas eu plus de victimes, a confié à l'AFP Svitlana Vodolaga, la porte-parole des services d'urgence ukrainiens, ajoutant que six personnes avaient été extraites vivantes de l'immeuble.
Le bâtiment de dix étages, situé dans le quartier de Sviatiochine, est très endommagé, ont constaté sur place des journalistes de l'AFP.
>> Notre article sur cette attaque.
La journaliste russe qui avait brandi une pancarte antiguerre en plein JT appelle ses concitoyens à dénoncer le conflit
La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue une égérie antiguerre après son irruption pendant un journal télévisé pro-Kremlin, a appelé ce dimanche la population de son pays à dénoncer l'offensive de l'armée russe en Ukraine.
"Les temps sont très sombres et très difficiles, et chaque personne qui a une opinion civique, et qui veut faire connaître cette opinion, doit faire entendre sa voix. C'est très important", a-t-elle affirmé dans un entretien à la chaîne de télévision américaine ABC.
"Le peuple russe est vraiment contre la guerre, c'est la guerre de Poutine, pas la guerre du peuple russe", a-t-elle également soutenu.
Zelensky assure que "sans négociations, on n'arrêtera pas la guerre" en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répété être "prêt à des négociations" avec Vladimir Poutine, affirmant que "sans négociations, on n'arrêtera pas la guerre" menée par la Russie en Ukraine, dans un entretien diffusé ce dimanche par la chaîne de télévision américaine CNN.
Il a défendu la tenue de plusieurs rounds de tractations entre Kiev et Moscou qui se sont déroulés depuis l'invasion russe de l'Ukraine lancée le 24 février, affirmant qu'ils avaient "beaucoup de valeur".
"S'il existe seulement 1% de chance d'arrêter cette guerre, nous devons la saisir", a-t-il appelé.
>> Les détails à lire ici.
Près de 850 millions d'euros d'avoirs russes immobilisés en France en réponse à l'invasion de l'Ukraine
La France a immobilisé près de 850 millions d'euros d'avoirs d'oligarques russes - yachts, appartements, comptes bancaires - sur son territoire suite à la guerre en Ukraine, a affirmé ce dimanche le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.
"Nous avons immobilisé (...) 150 millions d'euros de comptes de particuliers, de lignes de crédit en France, dans des établissements français", a-t-il indiqué au Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI.
En outre, "nous avons immobilisé pour 539 millions d'euros de biens immobiliers sur le territoire français, correspondant à une trentaine de propriétés ou d'appartements, et nous avons immobilisé deux yachts pour 150 millions d'euros", a détaillé le ministre.
>> Tous les détails sont à lire dans notre article.
Des Ukrainiens manifestent à Kherson et Nova Kakhovka, villes occupées par les Russes
Des Ukrainiens manifestent contre l'invasion russe ce dimanche à Kherson et Nova Kakhovka, villes occupées par les Russes, rapportent plusieurs médias locaux.
Brandissant des drapeaux ukrainiens, les protestataires appellent les "occupants" russes à "rentrer chez eux", selon le Kyiv Independant.
Kiev de nouveau visée par des frappes russes ce dimanche
La capitale ukrainienne a de nouveau été touchée par des frappes russes ce dimanche, a constaté sur place BFMTV.
Selon les premiers éléments, il semble qu'un missile aurait été "intercepté par les forces ukrainiennes" et que les débris auraient ensuite causés des explosions en tombant, touchant des habitations à Kiev. Les immeubles concernés sont en cours d'évacuation.
Les secours sont présents sur place. Aucun bilan n'a été donné pour le moment.
L'ancien Premier ministre britannique David Cameron a conduit un camion de vivres jusqu'en Pologne
L'ancien Premier ministre britannique David Cameron révèle ce dimanche sur Twitter conduire un camion de vivres vers la Pologne pour le peuple ukrainien fuyant l'invasion russe.
"Plus de 1000 km parcourus, plus de 20 heures au volant et une livraison de réussie", s'est-il réjoui ce dimanche.
L'ancien chef de l'Etat partage les péripéties de cette sur son compte Twitter, révélant ce matin avoir été un temps victime d'une roue crevée, avant d'être aidé par un mécanicien allemand. Les biens de première nécessité ont pu être livrés dans les temps à l'entrepôt de la Croix-Rouge samedi soir, a-t-il indiqué.
Macron, seul leader à ne s'être "pas couché" devant les Etats-Unis: le chef de la diplomatie russe élogieux à l'égard du président français
C'est une déclaration peu banale. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est montré très élogieux à l'égard d'Émmanuel Macron et de son rôle dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine, dans une interview au quotidien économique russe RBK, assurant qu'il est le seul dirigeant à ne s'être "pas couché" devant les États-Unis.
"L’ordre mondial, fondé sur des règles écrites par les États-Unis, est déjà accepté en l’état par l’Europe. Finalement, il n’y a plus qu’Émmanuel Macron qui continue de rappeler la nécessité d’une autonomie stratégique pour l’Europe. Les autres pays de l’UE se sont déjà couchés", a-t-il affirmé.
Dix millions de personnes ont fui leurs foyers en Ukraine
Dix millions de personnes ont désormais fui leurs foyers en Ukraine en raison de la guerre "dévastatrice" menée par la Russie, a déclaré ce dimanche le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi.
"La guerre en Ukraine est si dévastatrice que 10 millions de personnes ont fui, soit déplacées à l'intérieur du pays, soit réfugiées à l'étranger", a déclaré Filippo Grandi.
"Une situation très dure": Bruno Le Maire considère que les sanctions visant la Russie sont importantes
Le ministre de l'Économie est revenu ce dimanche matin dans Le Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI sur les sanctions infligées à la Russie par les pays occidentaux en réponse à l'invasion russe en Ukraine, se défendant d'avoir mis en place des mesures légères.
"C’est une situation très dure en Russie que ces sanctions (...). Ce sont les sanctions les plus sévères que l’UE dans son ensemble a pris de toute son histoire", a-t-il déclaré.
Rappelant que le rouble a subi en Russie une forte dévaluation, qui a causé une inflation importante, Bruno Le Maire a dressé un parallèle avec la situation en France.
"Le prix à la pompe pour l’essence ne serait pas de 2 euros mais de 3 ou 4 euros", a-t-il assuré.
Point sur la situation en Ukraine à midi
• Une école d'art qui abritait 400 personnes réfugiées à Marioupol a été bombardée par les forces russes, a indiqué ce dimanche matin le Parlement ukrainien. Le bâtiment aurait été "détruit", aucun bilan n'a été donnée pour le moment.
• La Russie a affirmé ce dimanche matin avoir de nouveau fait l'usage de missiles hypersoniques en Ukraine, après avoir fait une annonce similaire samedi. Cette fois, une réserve de carburant a été détruite sans que la date de la frappe ait été précisée.
• La situation est dramatique à Marioupol où des milliers d'habitants fuient les tirs russes. Environ 80% des logements auraient été détruits, selon la mairie de cette ville du sud-est de l'Ukraine. Volodymyr Zelensky dénonce des "crimes de guerre".
• Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exhorté ce dimanche la Chine, alliée stratégique de Moscou, et d'autres pays qui n'ont pas pris position, à condamner l'invasion russe de l'Ukraine dans une interview au Sunday Times. "Il devient de plus en plus difficile et politiquement gênant pour les gens, activement ou passivement, de tolérer l'invasion de Poutine", a-t-il estimé.
Le président ukrainien va s'adresser aux Israéliens ce dimanche
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a mis en avant son héritage juif dans sa quête de soutien contre l'invasion de son pays par la Russie, doit s'adresser ce dimanche par visioconférence à la Knesset, le Parlement d'Israël, pays qui tente une médiation entre Moscou et Kiev.
En Israël, son discours à la Knesset, prévu à 18h00, soit 17h heure française, selon un porte-parole du Parlement, est attendu par la classe politique et la population dans un pays qui compte plus d'un million de citoyens originaires de l'ex-URSS.
Boris Johnson exhorte la Chine à condamner l'invasion russe de l'Ukraine
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exhorté ce dimanche la Chine, alliée stratégique de Moscou, et d'autres pays qui n'ont pas pris position, à condamner l'invasion russe de l'Ukraine dans une interview au Sunday Times.
"À mesure que le temps passe et que le nombre d'atrocités russes augmente, je pense qu'il devient de plus en plus difficile et politiquement gênant pour les gens, activement ou passivement, de tolérer l'invasion de Poutine", a déclaré le dirigeant britannique.
"Les tirs à Marioupol, c'était 24h sur 24": un réfugié de la ville ukrainienne bombardée par les tirs russes raconte l'horreur
Des milliers de personnes ont fui la ville du sud-est de l'Ukraine largement détruite en raison d'une succession de bombardements par les forces russes au 25e jour du conflit entre Moscou et Kiev.
"On ne se sentait pas en sécurité. Les tirs à Marioupol, c'était 24 heures sur 24. On entendait des obus, on voyait l'aviation. Les gens font à manger dans des feux de camps", témoigne Aleksander, un réfugié de Marioupol, sur BFMTV.
>> Son témoignage complet est à lire ici.
Vives critiques après que Boris Johnson compare les Ukrainiens aux pro-Brexit
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a été critiqué, y compris dans son camp conservateur, pour avoir comparé la lutte des Ukrainiens contre l'invasion russe aux Britanniques ayant voté pour le Brexit pour "choisir la liberté".
Dans un discours prononcé samedi au congrès de son Parti conservateur à Blackpool, dans le Nord de l'Angleterre, Boris Johnson a déclaré que c'était "l'instinct du peuple de ce pays, comme le peuple ukrainien, de choisir la liberté". Il a cité comme "exemple récent célèbre" le référendum sur le Brexit en juin 2016.
Ces déclarations ont suscité des réactions scandalisées, l'ancien président du Conseil européen, Donald Tusk, estimant qu'elles "offensent les Ukrainiens, les Britanniques et le bon sens".
Une école d'art qui abrite 400 personnes réfugiées à Marioupol a été bombardée
Une école d'art qui abrite 400 personnes réfugiées à Marioupol a été bombardée par les forces russes, indique ce dimanche le Parlement ukrainien. Il n'existe aucune estimation sur le nombre de potentielles victimes pour le moment.
>> Les détails de l'attaque sont à retrouver ici.
L'essentiel des informations à 9 heures
• L'invasion russe en Ukraine est entrée ce dimanche dans son 25e jour. Si l'avancée des armées du Kremlin semble se ralentir, notamment aux abords de la capitale Kiev, la situation évolue dans le Sud du pays. Les forces russes essayent plus que jamais de progresser dans la ville-martyre de Marioupol, ce qui pourrait constituer une prise stratégique pour les troupes de Vladimir Poutine.
• À Marioupol, toujours, l'usine sidérurgique et métallurgique Azovstal a été fortement endommagée par des bombardements. C'est l'une des plus grandes d'Europe.
• La Russie vient d'affirmer avoir de nouveau fait usage d'armes hypersoniques, cette fois pour détruire une réserve de carburant de l'armée ukrainienne dans le sud du pays. La date de cette frappe n'a pas été précisée.
• Les recherches se poursuivent, ce dimanche, à Mykolaïv, deux jours après le bombardement de baraquements militaires qui ont causé au moins plusieurs dizaines de morts pour l'armée ukrainienne. Samedi soir, de nombreux raids aériens ont visé cette ville, dernier rempart avant le port stratégique d'Odessa.
La Russie dit avoir à nouveau utilisé des missiles hypersoniques
Après avoir annoncé samedi avoir tiré pour la première fois des missiles hypersoniques en Ukraine, la Russie affirme ce dimanche avoir de nouveau fait usage de ces armes d'un nouveau genre.
"Une importante réserve de carburant a été détruite par des missiles de croisière 'Kalibr' tirés depuis la mer Caspienne, ainsi que par des missiles balistiques hypersoniques tirés par le système aéronautique 'Kinjal' depuis l'espace aérien de la Crimée", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué, sans préciser la date de cette frappe.
>> Plus d'informations dans notre article.
Une des plus grandes usines sidérurgiques d'Europe endommagée à Marioupol
L'usine sidérurgique et métallurgique Azovstal de Marioupol, une des plus grandes d'Europe, a été fortement endommagée par des bombardements, ont affirmé dimanche des responsables ukrainiens.
"Une des plus grandes usines métallurgiques d'Europe est détruite. Les pertes économiques pour l'Ukraine sont immenses", a affirmé la députée Lesia Vasylenko, qui a publié sur son compte Twitter une vidéo montrant d'épaisses colonnes de fumée s'élevant d'un complexe industriel.
Un autre député, Serhiy Taruta, a écrit sur sa page Facebook que les forces russes, qui assiègent Marioupol, "ont pratiquement détruit l'usine".
De Tchernihiv à Marioupol, la situation humanitaire empire dans le sillage des combats
La situation humanitaire empire dans de grandes villes ukrainiennes, toujours sous le feu des frappes de la Russie.
A Marioupol, ville stratégique dans le sud-est de l'Ukraine - bombardée depuis plusieurs semaines et souffrant d'une pénurie d'eau, de gaz et d'électricité - des familles ont raconté les cadavres gisant plusieurs jours dans les rues, la faim, la soif et le froid mordant des nuits passées dans des caves avec des températures inférieures à zéro.
Un groupe de 19 enfants, pour la plupart orphelins, y sont "en grand danger", bloqués dans un sanatorium, leurs tuteurs n'ayant pu les récupérer en raison des combats, ont affirmé samedi leurs proches et des témoins à l'AFP.
Dans le nord du pays, le maire de Tchernihiv, Vladislav Atroshenko, a dépeint une "catastrophe humanitaire absolue" dans sa ville.
"Les tirs d'artillerie indiscriminés dans les quartiers résidentiels se poursuivent, des dizaines de civils sont tués, des enfants et des femmes", a-t-il raconté à la télévision. "Il n'y a pas d'électricité, de chauffage et d'eau, l'infrastructure de la ville est complètement détruite". Dans un hôpital bombardé, "les patients opérés gisent dans les couloirs par une température de 10 degrés", a-t-il affirmé.
Les frappes n'ont pas davantage cessé à Kiev, la capitale, à Mykolaïv, et à Kharkiv, grande ville russophone du nord-ouest, où au moins 500 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon des chiffres officiels ukrainiens.