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Selon notre sondage CSA pour BFMTV, le rapport de forces entre le Front national et l'alliance UMP-UDI se resserre, à trois jours du premier tour des élections départementales.
François Bayrou était l'invité de BFMTV et RMC jeudi matin. A l’approche des départementales, le président du MoDem estime qu'"un certain nombre de responsables dont Nicolas Sarkozy, voient sur les thèmes du FN un réservoir de voix" . Le maire de Pau a également désapprouvé la campagne de Manuel Valls estimant qu'il s'était trompé "en choisissant ces thèmes". "Ce n'est pas lutter contre le Front national que d'en faire le sujet unique dans les conversations. C'est la meilleure manière de le servir", estime-t-il.
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Invité par la presse à réagir sur les reproches de la droite et notamment Nicolas Sarkozy l'accusant d'utiliser son déplacement dans le Nord à des fins de campagne électorale, Manuel Valls a répondu que "dans ces moments importants pour le pays, c'est l'intérêt général qu'il faut privilégier". A ses côtés, Martine Aubry a "rappelé que deux mois avant l'élection municipale de 2008, Nicolas Sarkozy est venu ici avec deux TGV transportant tous les fonctionnaires de France pour venir soutenir mon opposant", Sébastien Huyghe, en y faisant ses vœux aux fonctionnaires. "Ça c'était de la politiqué telle qu'on ne l'aime pas", a-t-elle ajouté.
Manuel Valls a balayé mercredi à Lille les attaques de la droite qui l'accuse de ne pas faire son travail de Premier ministre en faisant campagne pour les élections départementales. Manuel Valls a visité en compagnie de Martine Aubry le site d'Euratech Lille, un incubateur d'entreprises innovantes où il a annoncé la création en septembre d'une plate-forme régionale d'innovation sous le patronage du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Invité à réagir sur les reproches de la droite l'accusant d'utiliser la journée de mercredi à des fins de campagne électorale, Manuel Valls a répondu que "dans ces moments importants pour le pays, c'est l'intérêt général qu'il faut privilégier". Manuel Valls a ensuite présenté en préfecture le contrat de plan Etat-région (CPER) pour le Nord-Pas-de-Calais, qui représente 750 millions d'euros d'investissements publics pour 2014-2020.
La parité est mise à l'honneur pour les départementales 2015, avec la présentation obligatoire des candidats en binôme mixte. "On a envie de dire avec cette parité que les femmes sont aussi compétentes que les hommes et peuvent travailler dans plusieurs domaines aussi bien qu'eux ", estime Johanna de Sousa, candidate UMP-UDI à Evry. Aujourd’hui sur 101 conseils généraux, seulement six sont présidés par une femme.
Jean-Marie Le Pen a également dénoncé l'acharnement dont est victime le Front national. "A-t-on cherché du côté de l'UMP ou du PS?", interroge le fondateur du FN.
Sur le plateau de BFM Story mardi soir, Jean-Marie Le Pen a qualifié Manuel Valls d'"hystéroïde venu de l'univers socialiste en explosion". "C'est un cas tout à fait extraordinaire", a-t-il ajouté. Jean-Marie Le Pen est persuadé que le Parti socialiste sera le grand perdant des élections départementales, dont le premier tour a lieu dimanche. "Je crois que monsieur Valls et ses amis, y compris le président, vont prendre une grande fessée", a-t-il déclaré. "Ça va permettre aux Français de fesser le gouvernement et le président à cul nu", a précisé Jean-Marie Le Pen.
Pour la première fois, les électeurs vont voter aux élections départementales pour un binôme homme/femme. L'occasion pour les grands partis de rattraper un retard conséquent.
"Monsieur le Premier ministre, vous paniquez à l'approche des élections départementales les Français s'apprêtent à vous administrer la plus grande claque électorale jamais connue." Le député UMP Sébastien Huyghe a accusé mardi Manuel Valls de faire monter le FN à dessein et de mener campagne en utilisant "sans vergogne les moyens" de l'Etat. Absent, le Premier ministre était en campagne à Metz pour les élections départementales. Il n'était pas le seul à en juger par les rangs clairsemés de l'Assemblée lors des questions au gouvernement.
A cinq jours des départementales, Manuel Valls et Nicolas Sarkozy se sont livrés lundi à un affrontement verbal à distance dans l'Essonne. Au cours d'une réunion publique à Evry, le Premier ministre a ainsi répondu aux attaques du président de l'UMP: "Monsieur Sarkozy m'a demandé de garder mes nerfs, c'est un spécialiste de la question", a-t-il déclaré ironiquement. L'ancien président de la République en meeting à Palaiseau, a lui dénoncé "l'excès des mots et des postures" de Manuel Valls.
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Nicolas Sarkozy et Manuel Valls étaient tous les deux dans l'Essonne, ce lundi soir, pour soutenir "leurs" candidats aux élections départementales, dont le premier tour aura lieu dimanche. L'occasion d'échanger quelques piques.
Selon un sondage, le parti de Marine Le Pen arriverait très largement en tête au premier tour des départementales dans l'Aisne, jusqu'alors dirigé par le PS. La droite serait également devancée dans ce département rural, aux portes de l'Ile-de-France.
Le président du conseil général de l'Essonne rappelle que l'ancien ministre de Sarkozy a été renvoyé aux assises pour viol. Georges Tron est le candidat de la droite à la présidence du département.
Une semaine avant le scrutin, François Hollande anticipe la défaite de la gauche aux départementales. Le Président souhaite rassembler, y compris à gauche de la gauche, pour retrouver une majorité avant l'échéance de 2017.
Chaque dimanche, BFMTV.com prépare pour vous l'agenda des actualités à ne pas manquer dans la semaine qui vient.
Le taux d'abstention au premier tour des élections départementales, dans une semaine, serait de 57%, selon un sondage.
Selon une étude ElectionScope, une vague bleue pourrait traverser la France au terme des élections départementales. Si le FN est annoncé grand gagnant du premier tour, le parti de Marine Le Pen devrait se contenter du rôle d'arbitre lors de la désignation des futurs présidents des conseils départementaux.
Les élections départementales ont lieu les 22 et 29 mars prochains. En attendant le scrutin, la campagne bat son plein. Quels en sont les enjeux? Testez vos connaissances avec le quiz que BFMTV.com a préparé.
Les élections départementales des 22 et 29 mars ont drainé peu de personnalités politiques de premier plan. Néanmoins quelques membres du gouvernement, anciens ministres ou figures locales sont candidats.
Invitée jeudi de Ruth Elkrief sur BFMTV, Marine Le Pen, présidente du Front national, a réagi aux plaintes déposées contre dix candidats FN aux départementales, pour propos "racistes et antisémites". "Nous nous attachons aux préoccupations des gens. Nous n'avons pas le temps d'aller scanner jusqu'à cinq ans en arrière les comptes Twitter des suppléants de nos candidats", a-t-elle expliqué. Marine Le Pen juge les candidats FN victimes d'une "véritable campagne qui s'appuie sur le mépris de classe".
Si la gauche a réussi à s'unir dans l'Essonne, elle risque malgré tout de voir l'UMP lui ravir le département. Manuel Valls et Nicolas Sarkozy se lancent dans une bataille qui s'annonce difficile.
La fermeture de la plus vieille centrale nucléaire française, promise par François Hollande en 2012, ne devrait pas se faire avant 2017 au mieux. Opposé à ce projet, le président de l'UMP profite des départementales pour retourner sur un des lieux emblématiques de la dernière campagne présidentielle.
Les Français des zones rurales sont en revanche 60% à ne pas vouloir la suppression des Conseils généraux.
Nicolas Sarkozy est en campagne dans les Bouches-du-Rhône jeudi où l’UMP a une chance historique de prendre la main sur le conseil général au détriment d'un Parti socialiste en état végétatif. A la sortie d'un restaurant à Salon-de-Provence, le président de l'UMP a pu tester sa popularité dans le Sud. "C'est un rajeunissement", a commenté l'ex chef de l'Etat au miel d'un bain de foule.
La droite unie pourrait emporter les deux bastions de la gauche que représentent la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Après Manuel Valls, Bernard Cazeneuve a tenu un meeting lundi à Lognes, en Seine-et-Marne. La cote de popularité du ministre de l’Intérieur a fortement grimpé depuis les attentats de début janvier. Il est désormais la nouvelle arme de la gauche, qui l'a envoyé faire campagne pour les élections départementales. C'est sous les flashs d'appareils photos que Bernard Cazeneuve a été accueilli par les militants à Lognes. "Sa rigueur et son professionnalisme sont importants dans ces moments difficiles", témoigne l'un d'entre eux.
Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé s'est exprimé ce lundi au sujet de la réaction de son parti en cas de deuxième tour UMP-FN lors des prochaines élections départementales. " Si on se retrouve en situation UMP- Front national au deuxième tour, je doute que beaucoup de candidats UMP refusent les voix socialistes", a-t-il indiqué.
Le Front national et l'UMP alliée à l'UDI arriveraient à égalité des élections départementales des 22 et 29 mars, avec 25% des voix, selon un sondage Ifop pour le JDD.
