La candidate Les Républicains a annoncé son intention de poursuivre Claude Bartolone qui l'accuse de défendre "la race blanche". Des propos qui ont provoqué un vif tollé à droite.
Louis Aliot a répondu aux questions d'Olivier Truchot jeudi soir sur BFMTV depuis un meeting en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Le candidat Front national a réagi aux derniers sondages qui donnent Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen perdnates au seconde tour des régionales. "A deux jours, il y a encore des dynamiques qui sont en train de se faire sur le terrain. Ces enquêtes d'opinion ne tiennent pas compte du contexte, de tout ce qui peut aujourd'hui arriver département par département. Je ne me pose pas ces questions. J'ai la tête dans le guidon", a-t-il déclaré
Emmanuelle Cosse était l'invité de BFM Story ce jeudi pour commenter la campagne de l'entre-deux tour des élections régionales. La candidate EELV a rejoint la liste socialiste de Claude Bartolone, mais ne partage pas exactement ses propos sur leur adversaire du parti Les Républicains, Valérie Pécresse. Dans une interview puis pendant son meeting mercredi à Créteil, il a reproché à l'ancienne ministre de défendre la "race blanche". Une expression polémique empruntée à Nadine Morano. "Moi je n'aurais pas dit la même chose", a assuré l'écologiste.
Avec un score estimé à 52% des voix dimanche soir au second tour des régionales, Xavier Bertrand devrait battre Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Il profiterait notamment d'un bon report des suffrages de la gauche, qui souhaite faire barrage au FN.
Un vendeur de fruits et légumes d'un marché couvert de Nancy tente d'inciter ses clients à aller voter de manière originale. Pour lutter contre l'abstentionnisme, il propose d'offrir un kilo de fruits ou légumes aux personnes qui présenteront leur carte d'électeurs montrant qu'ils ont voté au second tour. Interrogés par BFMTV, les clients saluent l'initiative tout en indiquant que cela n'influencera pas leur décision.
A l’approche du second tour des élections régionales, l’inquiétude grandit au sein de la fonction territoriale. Et le FN n’est pas le principal sujet de préoccupation.
La maire de Calais, Natacha Bouchart, a répondu ce jeudi aux attaques de Marine Le Pen. La présidente du Front national a affirmé que l'élue calaisienne aurait délivré des laisser-passer à ses habitants pour les autoriser à traverser les zones où se sont installés les migrants. "Marine Le Pen ment. Elle ne connaît pas les institutions françaises (…) Je n'ai jamais signé de laisser-passer et donc je porte plainte", a annoncé l'élue du parti Les Républicains. Une dizaine de documents aurait été signée en tout, mais par la préfecture.
Elle a voté pour la première fois en 1945, comme toutes les femmes en France. Depuis, Hélène Paulet n'a raté aucune élection.
La gauche, et principalement le PS, semble selon les sondages réussir son pari du report de voix pour barrer la route au FN en Paca et dans le Nord. Pour autant, le report des voix de gauche pour les listes socialistes dans les autres régions est aussi un enjeu majeur qui pourrait offrir 5 ou 6 régions à la majorité.
À trois jours du second tour des élections régionales, les appels répétés à faire barrage au FN semblent avoir été entendus par les électeurs de gauche et les abstentionnistes. C'est en tout cas ce que laisse croire deux sondages dans les régions Nord et Paca, où Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen seraient battues dimanche. Mais la présidente du FN compte sur la mobilisation des abstentionnistes pour inverser la tendance. Sa nièce Marion, tête de liste FN en Paca, s'est dite prête à gagner "car le vrai front républicain, c’est bien le Front national !" a-t-elle lancé lors de son dernier meeting de campagne à Marseille, mercredi soir.
Dimanche dernier, la Seine-Saint-Denis a été le département où l'on a le moins voté lors des élections régionales. Plus de 67% d'abstention, et jusqu’à 73% dans certaines villes comme Bobigny ou Aubervilliers. Pourtant le département est l'un des plus peuplés et le plus jeune du pays. Dans ses quartiers, les électeurs ne se sentent pas représentés par les partis traditionnels, et évoquent plutôt un sentiment d'abandon de la part de la classe politique. BFMTV est allée à la rencontre de ses citoyens abstentionnistes pour tenter de comprendre pourquoi ils ne sont pas déplacés pour se rendre aux urnes.
En appelant à voter pour le candidat Les Républicains pour faire barrage à la gauche en Auvergne-Rhône-Alpes, un conseiller municipal frontiste s’est attiré les foudres du parti. Il a donc été suspendu jusqu’à nouvel ordre.
Pour s’en prendre aux Républicains, Claude Bartolone a choisi d’utiliser l’une des expressions polémiques de ces derniers mois: "race blanche". "Avec un discours comme celui-là, c'est Versailles, Neuilly et la race blanche qu'elle défend en creux", a affirmé le président de l'Assemblée en évoquant sa rivale Les Républicains en Île-de-France, Valérie Pécresse. Des propos réitérés dans une interview à l'Obs. La droite et le FN ont vivement critiqué les déclarations du député de Seine-Saint-Denis. L’expression "race blanche" utilisée par Claude Bartolone avait suscité un tollé en septembre, lorsque Nadine Morano l’avait utilisée. Condamnée par l’ensemble de la classe politique, Nadine Morano s’était également vu retirer son investiture dans le Grand Est.
En région Paca, les responsables religieux ont pris position dans la campagne des élections régionales. La communauté musulmane prend rarement position politiquement, mais après les attentats de Paris, elle s’est sentie stigmatisée par le Front national. Les responsables du culte musulman sont clairs, il faut faire barrage au Front national. Un sentiment partagé par la communauté juive. Ses responsables appellent eux aussi au front républicain. Pas de consigne de vote en revanche chez les catholiques mais un communiqué de l’évêque de Nice, qui oriente sur de grandes lignes comme le sort des pauvres, le dialogue entre les religions, et le rejet de la violence. En Paca, moins d’un électeur sur deux, croyant ou non, a voté dimanche dernier.
Affaibli depuis quelques jours, l'ex-président de la République Jacques Chirac a été hospitalisé. Ses proches ont précisé qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir quand à son état de santé.
Sans surprise avant le second tour, le FN est en une de la presse française. Souvent de manière critique même si Marine Le Pen reste ominiprésente dans les medias nationaux.
Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi matin sur BFMTV et RMC, Marine Le Pen a vivement critiqué la décision du Parti socialiste de retirer trois de ses listes pour faire barrage au Front national. Elle a qualifié cette mesure de "manœuvre suicidaire et méprisante". La présidente du Front national a estimé que certains candidats de droite devenaient des candidats de gauche : "Monsieur Estrosi et Monsieur Bertrand deviennent des candidats de gauche, entre les deux tours il y a un virage sur la tranche. Les uns parle de Mauroy, les autres expliquent que la sécurité c'est pas leur tasse de thé", a-t-elle raillé.
Des sondages donnent les frontistes Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen battues dans le Nord et en Paca par les candidats des Républicains Xavier Bertrand et Christian Estrosi - auxquels le PS a apporté son soutien - dimanche au second tour des régionales.
A Calais, "les gens sont obligés d'avoir un laisser passer pour rentrer chez eux", a assuré Marine Le Pen jeudi matin au micro de Jean-Jacques Bourdin, document à l'appui. Quelques minutes plus tard, la maire de Calais a appelé RMC pour démentir tout laissez-passer et expliquer qu'il y avait simplement des contrôles d'identité de la rue qui conduit au chemin des Dunes, à quelques mètres du camp de migrants. "Je n'obligerai jamais les habitants d'une ville en France à présenter un laissez-passer pour rentrer chez eux", a répondu la candidate au régionales.
Jean-Jacques Bourdin a voulu recueillir jeudi matin la réaction de Marine Le Pen, comparée par la presse américaine à Donald Trump. "Je ne suis pas américaine, je ne suis pas Nicolas Sarkozy", s'est contentée de répondre la présidente du FN, fuyant ce sujet. "Je défends tous les Français, quel que soit leur religion", a assuré la candidate aux régionales alors que l'Américain veut fermer les frontières aux musulmans.
Interrogée sur ses ambitions personnelles, qui l'ont portée au Parlement européen, à la région Nord-Pas-de-Calais et à la présidentielle, Marine Le Pen s'est défendue de duper son électorat. "Je serai candidate à la présidentielle, quoi qu'il arrive", a-t-elle répondu, assurant avoir été claire dès le départ avec ses électeurs et ne pas raconter de "craques".
Invitée de BFMTV et RMC jeudi matin, Marine Le Pen a assuré qu'elle allait "pourrir la vie du gouvernement" si elle était élue président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. "Chaque jour de chaque semaine, chaque minute de chaque jour ils entendront parler de moi et des habitants" a affirmé la présidente du Front national.
Distancées dans les sondages par leurs rivaux LR, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen seraient en position défavorable pour le second tour des régionales. Malgré ces mauvaises tendances, la présidente du FN "espère bien être élue" et réaffirme sur BFMTV-RMC ses ambitions pour Calais.
Dans une interview à L'Obs puis pendant son meeting mercredi à Créteil, le candidat socialiste a reproché à Valérie Pécresse de défendre la "race blanche". Une expression polémique empruntée à Nadine Morano.
L'élection en Ile-de-France s'annonce comme l'une des plus serrées dimanche prochain. Au coude-à-coude dans les sondages, les candidats PS et LR se sont échangé à distance des mots virulents alors qu'ils étaient tous les deux en meeting mercredi soir.
L'acteur Charles Berling, plutôt connu pour être de gauche, a affirmé qu'il soutenait Christian Estrosi pour le second tour des élections régionales en Paca, face à sa concurrente Marion Maréchal-Le Pen. Celle-ci a affirmé qu'en cas de victoire, la région ne financerait plus l'art contemporain. "Les Républicains respectent cet aspect fondamentalement démocratique de la culture. Le Front national ne le respecte pas", a expliqué l'acteur. Ce jeudi, Charles Berling donnera une conférence de presse en présence du maire de Nice pour lui montrer son soutien face à la députée d'extrême droite.
François Bayrou était l'invité de BFM Story ce mercredi soir pour commenter les résultats du premier tour des élections régionales. Le Front national y est arrivé en tête, une première. Le maire de Pau a réaffirmé sa volonté de voir instaurer un scrutin à la proportionnelle. Le président du MoDem regrette qu'à l'Assemblée nationales des formations comme le Front national et le Centre soient sous-représentées à cause du mode de scrutin. "Il est possible que des gens soient élus dimanche prochain avec 36 ou 37% des voix, alors qu'autrement, chacun aurait fait le nombre de ses sièges et on aurait vu après de quelle manière on organise les choses", a-t-il expliqué.
Pour la 14e année, le jury du Prix "Press Club, Humour et Politique", qui rassemble des journalistes, décernera une récompense à celui qui sera l'auteur de la phrase jugée la plus insolite ou drôle, que ce soit volontaire ou non.
Julien Vaillant s'est retrouvé malgré lui sur la liste socialiste pour le second tour des élections régionales dans le Grand Est. En effet, le chef de file PS, Jean-Pierre Masseret, a décidé de se maintenir au second tour des régionales dans le Grand Est malgré les consignes du Parti socialiste. Tête de liste Meurthe-et-Moselle, Julien Vaillant voulait se retirer mais ne l'a pas pu en raison de ce maintien et risque donc d'être élu malgré lui. "Je voterai Philippe Richert et j'appelle l'ensemble des électeurs de cette grande région à voter Philippe Richert pour, dans l'urgence défendre les valeurs de la République", a expliqué le candidat "forcé" sur BFMTV.
Dans les 12 villes administrées par le Front national, les scores du parti de Marine Le Pen sont en progression par rapport aux municipales de 2014. Une situation permise par un contexte favorable, et qui inquiète l'opposition.
Selon un sondage Odoxa pour BFMTV et Le Parisien, la candidate FN arrivée en tête au premier tour perdrait l'élection dimanche prochain au profit du candidat Les Républicain auquel le PS a apporté son soutien.
Le secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent était reçu par Olivier Truchot mercredi soir sur BFMTV. Invité à commenter les résultats du premier tour des élections régionales, il a répondu: "Pour ma part j'ai donné une consigne qui est claire: tout faire pour battre le Front national". Il n'a pas souhaité s'exprimer au sujet de la déclaration du responsable du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui fait savoir qu'"en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur, il se garderait bien de donner des consignes". Pierre Laurent a plutôt insisté en indiquant qu'il fallait utiliser "le bulletin disponible pour battre le Front national".
Les arguments des deux formations politiques pour justifier, pour le Parti socialiste, le retrait de ses listes, et pour Les Républicains, le maintien de ses candidats, divisent les électeurs. Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi, les Français sont partagés à 50-50 sur ces positions.
En 2012 leur obtention angoissait la candidate Marine Le Pen. En 2017 au contraire, il devrait suffire au FN de solliciter ses propres élus pour obtenir sans difficultés les 500 signatures nécessaires pour briguer l'Elysée.
Jean-Christophe Cambadélis n'en finit plus d'appeler à voter pour Christian Estrosi au deuxième tour des régionales en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Une position étonnante après ses nombreuses prises de position hostiles au maire de Nice.
"Les musulmans de France sont les premières victimes de l'islamisme radical", a tenu à affirmer Manuel Valls mercredi en répondant une question sur les mosquées radicales. Le Premier ministre a voulu adresser un "message soutien à nos compatriotes musulmans". "L'Etat se doit d'agir contre islamisme radicale mais l'Etat a aussi un devoir protection vis-vis de nos compatriotes et concitoyens musulmans pour éviter des amalgames qu'on entend de l'autre côté de l'Atlantique mais aussi dans notre pays", a-t-il ajouté en référence aux récentes déclarations du candidat à la primaire républicaine américaine Donald Trump.
Faudra-t-il désormais voyager en possession de sa pièce d'identité? Les fiches "S" seront-elles transmises aux employeurs? En commission, une majorité de députés a rejeté ces amendements républicains.
