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Primaire à droite: déjà 9 candidats déclarés

Jean-François Copé, François Fillon et Alain Juppé (ici lors d'un meeting de Sarkozy en 2012) sont déjà candidats à la primaire à droite mais ils ne sont pas les seuls...

Jean-François Copé, François Fillon et Alain Juppé (ici lors d'un meeting de Sarkozy en 2012) sont déjà candidats à la primaire à droite mais ils ne sont pas les seuls... - Jean-Pierre Muller - AFP

Juppé, Fillon, NKM, Le Maire, Morano, Copé, Mariton, Lefebvre ou encore le PCD Poisson sont candidats à l'investiture de la droite pour la présidentielle 2017... Tous cependant ne devraient pas obtenir le nombre de parrainages nécessaires.

Combien seront-ils au mois de novembre prochain sur la ligne de départ de la primaire ouverte à la droite et au centre en vue de la présidentielle 2017? Déjà sept politiques se sont officiellement déclarés quand trois autres sont plus que pressentis. Tour d'horizon de ceux qui représenteront la droite dans la prochaine course à l'Elysée.

> Ils sont candidats

Alain Juppé

Le maire de Bordeaux, favori des sondages, soutenu par le MoDem François Bayrou et qui a vu ce week-end Jean-Pierre Raffarin se rallier à lui, joue la carte de l'expérience pour être désigné. Son mantra? Un seul mandat pour appliquer son programme à mi-chemin entre le centre et la droite gaullienne. Surtout, il se veut "central" dit son lieutenant Benoist Apparu au Monde.

  • François Fillon

Depuis sa défaite pour la tête de l'UMP en 2012 face à Jean-François Copé, l'ancien Premier ministre a fait de la primaire son dernier objectif politique. Depuis plus d'un an il publie, thème par thème, un programme très détaillé de tout ce qu'il fera à l'Elysée, débarrassé de la tutelle de Nicolas Sarkozy. 

Nadine Morano

On aurait pu la croire terrassée par la polémique née de ses propos sur "la France, pays de race blanche", c'est tout le contraire qui s'est produit. L'eurodéputée, devenue paria dans sa famille politique, s'est lancée dans la bataille des primaires, persuadée d'avoir un rôle à y jouer. 

Jean-François Copé

C'est le dernier candidat déclaré en lice. Placé "seulement" sous statut de témoin assisté dans l'affaire Bygmalion qui l'avait contraint à quitter la présidence du parti, le député-maire de Meaux est lancé. "Les Français voient dans le regard d'un homme la sincérité", a-t-il assuré, parlant de lui-même, sur BFMTV

Hervé Mariton

  • "Je me présente parce que je pense que l'intérêt de la France commande qu'un candidat libéral porte le projet d'une société ouverte", avait déclaré, lors de l'annonce de sa candidature, le député, déjà candidat à la présidence du parti en 2014 et venu sur le devant de la scène contre la loi ouvrant le mariage pour tous. Depuis le début de sa campagne, il se montre très critique envers Nicolas Sarkozy qui "a fait son temps", selon lui. 

Frédéric Lefebvre

Ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, dont il était proche, désormais député des Français de l'Etranger n'est "pas un candidat de plus, mais celui qui porte un projet différent", a-t-il argumenté.

Jean-Frédéric Poisson

Président du Parti chrétien-démocrate, le député a annoncé sa candidature dans Valeurs Actuelles avec un sens de la formule qui pourrait être la seule force du successeur de Christine Boutin: "La primaire, c'est comme les salsifis! Je n'aime pas ça mais quand il y n'y a que ça à manger et que j'ai faim, je m'en contente." 

Bruno Le Maire

Nathalie Kosciusko-Morizet

Evincée pour avoir critiqué la position de Nicolas Sarkozy face au FN lors des dernières régionales, NKM joue sa carte personnelle lors de la primaire après avoir échoué à gagner la mairie de Paris en mars 2014. Elle a profité de la Journée des droits des femmes, le 8 mars, pour confirmer sa candidature avec l'ambition d'être la première femme à accéder à la plus haute charge de l'Etat.

> Ils vont se déclarer bientôt

Nicolas Sarkozy

Sa candidature ne fait aucun doute, en tout cas pas chez ses adversaires, ni même chez ses proches. "La primaire des libraires, Sarkozy l'a remportée nettement", s'est amusé Brice Hortefeux sur BFMTV mardi mais ces "bons chiffres ne doivent pas le décourager" de se lancer. Lorsque que sa candidature deviendra officielle, l'ancien chef de l'Etat qui a reconnu des erreurs dans son livre mais se voit défié en interne, devra quitter la présidence de Les Républicains. 

  • Michèle Alliot-Marie 

L'ancienne ministre de la Défense, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Justice pourrait ainsi être la seule femme sur la ligne de départ puisque Nathalie Kosciusko-Morizet ou Nadine Morano pourrait ne pas recueillir suffisamment de parrainages. L'annonce de la candidature est envisagée pour le mois d'avril selon Europe 1.