BFMTV
Les Républicains

Présidentielle 2027: Pécresse favorable à une seule candidature "de la droite et du centre droit"

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, à l'inauguration du Franchissement urbain Pleyel à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 16 mai 2024.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, à l'inauguration du Franchissement urbain Pleyel à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 16 mai 2024. - Thomas SAMSON / AFP

Candidate lors de la présidentielle de 2022, Valérie Pécresse (LR) ouvre la porte à une primaire en vue de la prochaine joute élyséenne si aucun candidat ne se détache à droite.

Comment Les Républicains se lanceront-ils dans la course à l'élection présidentielle de 2027? Tout est ouvert aux yeux de Valérie Pécresse... Du moment que son camp présente un seul champion.

"S'il y en a un qui se détache, il sera le candidat légitime. Si ce n'est pas le cas, alors il faudra une primaire", juge la présidente LR de la région Île-de-France ce dimanche 9 mars dans une interview au Parisien.

L'élue de droite, qui avait brigué l'Élysée en 2022, prône une position semblable à celles affirmées par le ministre de la Justice Gérald Darmanin et la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Ces derniers ont ouvert la porte à une primaire dans le cas où aucun impétrant ne se hisserait au-dessus de la mêlée.

"Je serai de la bataille"

Toutefois, ce scénario impliquerait dans leur esprit un scrutin rassemblant LR et le camp présidentiel, qui gouvernent ensemble sous l'égide de François Bayrou, de même qu'ils l'avaient fait lors de l'arrivée de Michel Barnier à Matignon.

Valérie Pécresse, elle, ne précise pas si cette potentielle primaire serait ouverte aux macronistes, dessinant simplement les contours d'une candidature représentant "les valeurs de la droite et du centre droit".

L'ancienne ministre du Budget appelle néanmoins à ne pas organiser "trop tard" un tel mode de scrutin. "Croyez en mon expérience: avec une primaire tardive, on n’est pas prêt", insiste celle qui avait connu une sévère défaite lors de la présidentielle 2022 avec 4,78% des voix au premier tour.

Elle reste évasive sur la prochaine joute élyséenne, expliquant qu'elle sera "de la bataille", "à la place qui sera la (sienne)" face aux "extrêmes" qui "nous plongeraient dans le chaos".

Baptiste Farge