Darmanin participera "d’une manière ou d’une autre à la présidentielle" et appelle à "une primaire ouverte"

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a déclaré ce mercredi qu'il est partisan d'une "primaire ouverte, la plus large possible" afin de désigner le candidat du camp présidentiel pour l'élection présidentielle en 2027.

Que fera Gérald Darmanin pour l'élection présidentielle de 2027? Dans un entretien au Parisien ce mercredi 12 février, l'actuel ministre de la Justice a indiqué qu'il participera "d’une manière ou d’une autre à la présidentielle".

"J’ai envie de construire un projet ambitieux pour mon pays. (...) J'aime trop la France pour me désintéresser de son avenir", a-t-il poursuivi.

"Qu’un seul candidat puisse s’imposer naturellement"

Mais cela ne signifie pas que Gérald Darmanin sera candidat à la succession d'Emmanuel Macron en 2027. Pour l'heure, il opte pour "une primaire ouverte, la plus large possible" afin de désigner le candidat du camp présidentiel. Proposition qu'il avait déjà faite sur le plateau de BFMTV ce dimanche. "Aucun Français ne nous pardonnerait d’avoir plusieurs candidats à l’élection présidentielle au premier tour. Ce serait un échec certain", juge-t-il.

"Notre souhait à tous, c’est qu’un seul candidat puisse s’imposer naturellement d’ici la prochaine présidentielle. Mais pour cela, il faut que les idées qu’il ou elle portera soient connues, radicales et convaincantes", estime Gérald Darmanin.

Ce candidat qui sortirait du lot travaillerait-il avec Les Républicains? Pour le ministre de la Justice, c'est oui: "nous avons, évidemment, vocation à travailler ensemble pour l'élection présidentielle".

Mais l'heure n'est pas totalement à l'unité chez les Républicains. Ce mercredi, Bruno Retailleau a annoncé sa candidature à la présidence des Républicains, et ce, malgré la mise en garde de Laurent Wauquiez. Le chef de file des députés LR l'avait mis en garde contre une potentielle "guerre des chefs".

Et si le candidat macroniste n'était autre que Gérald Darmanin? Le principal intéressé a déjà en tête les idées qu'il souhaite mener, citant "l’abrogation du droit du sol" ou "la transformation du système de retraites vers un système par capitalisation".

Dans le camp macroniste, seul Édouard Philippe a officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle.

Matthieu Heyman