BFMTV
Gouvernement

Gérald Darmanin estime qu'il "faudra peut-être une primaire" pour choisir le candidat macroniste en 2027

Gérald Darmanin, le 9 février 2025 dans "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV.

Gérald Darmanin, le 9 février 2025 dans "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV. - BFMTV

Le ministre de la Justice souhaite plutôt qu'un candidat se dégage naturellement mais concède qu'il sera peut-être nécessaire de passer par la case "primaires" pour désigner un candidat.

Gérald Darmanin souhaite un candidat unique du camp macroniste pour l'élection présidentielle de 2027. Invité de BFMTV ce dimanche 9 février, le ministre de la Justice estime qu'il faut "réfléchir comment on choisit notre candidat, car il en faut qu'un seul parce que sinon on va avoir Madame Le Pen contre Monsieur Mélenchon au second tour".

"Mon souhait, c'est qu'une personne se dégage, que nous ne perdions pas de temps", affirme-t-il.

Toutefois, le ministre concède que son camp est encore "manifestement loin de l'union", citant l'exemple des différentes réactions face au débat sur une potentielle réforme sur le droit du sol.

Ainsi, "si jamais personne ne se dégage -c'est ma volonté que quelqu'un se dégage-, il faudra bien un processus de sélection", déclare-t-il.

"Un processus de sélection qu'on appelle la primaire"

Si plusieurs personnes se portent candidates, Gérald Darmanin l'assure: "on ne sera pas au second tour: on sera sans doute très contents d'être soi-même, mais on sera tout seul et les Français nous en voudrons énormément je pense".

"Si ça n'est pas évident de dire quel est le meilleur d'entre nous, il faudra peut-être faire un processus de sélection qu'on appelle la primaire", ajoute-t-il ainsi.

Le ministre de la Justice estime également qu'après les deux mandats d'Emmanuel Macron "qui a su bousculer le monde des idées et apporter des choses nouvelles", "il faut désormais proposer aux Français des choses nouvelles".

Il juge notamment qu'il faut "arrêter de dire qu'on fait campagne contre Marine Le Pen". "Ça, c'est absurde, car les gens ne votent plus pour ça et ils ont raison d'ailleurs", commente-t-il. Selon Gérald Darmanin, "ce qui est important, c'est le projet". "J'ai décidé d'éviter d'attendre les autres et d'essayer de réfléchir", conclut le ministre.

Salomé Robles