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Sébastien Lecornu appelle le "socle commun" à se concentrer sur le budget et la Nouvelle-Calédonie

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Emmanuel Macron a demandé ce lundi 6 octobre à Sébastien Lecornu de poursuivre "d'ultimes négociations" pour reformer une coalition, juste après la démission de ce dernier.

Sébastien Lecornu a proposé ce mardi 7 octobre au "socle commun" de la droite et du centre de se "concentrer" sur deux sujets, les négociations sur le budget et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, indiquant dans un communiqué que ses soutiens avaient "convenu de ces deux urgences".

Le Premier ministre démissionnaire, qui invite chacune des forces politiques à le rencontrer entre mardi après-midi et mercredi matin, "a proposé de concentrer les discussions sur deux priorités (...) l'adoption d'un budget" et "l'avenir de la Nouvelle-Calédonie".

"Tous (les partis du "socle commun") ont convenu de ces deux urgences, avec une volonté partagée de trouver une issue rapide", selon Sébastien Lecornu.

Ultimes tractations

Peu après la démission du Premier ministre ce lundi, Emmanuel Macron a demandé à Sébastien Lecornu de poursuivre "d'ultimes négociations" pour reformer une coalition, laissant planer la menace de dissolution en cas d'échec.

Cette décision a été accueillie froidement jusque dans le camp présidentiel. "Il y a des décisions qui donnent le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main", a taclé le secrétaire général du parti Renaissance Gabriel Attal au 20 heures de TF1.

L'ex-Premier ministre, balayé par la dissolution de 2024, a avoué qu'il "ne comprend plus les décisions" du chef de l'État et appelé à "partager le pouvoir". Il a toutefois indiqué qu'il participerait aux "ultimes négociations", annoncées par l'Elysée, "afin de définir une plateforme d'action et de stabilité pour le pays".

Sébastien Lecornu a commencé ses nouvelles tractations ce mardi matin en recevant des dirigeants du "socle commun", la fragile coalition entre le camp présidentiel et le parti de droite Les Républicains dont les signes d'implosion l'ont poussé à démissionner.

S.R. avec AFP