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DIRECT. Face aux députés LR, Laurent Wauquiez affirme que "personne dans le groupe ne peut voter la censure"

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Sébastien Lecornu et son gouvernement entament ce mardi 14 octobre une deuxième journée de travail compliquée avec le premier conseil des ministres, puis vers 15 heures le discours de politique générale du Premier ministre à l'Assemblée nationale.

L'ESSENTIEL

  • Le Premier ministre prononcera devant les députés son discours de politique générale aux alentours de 15 heures à l'Assemblée nationale. Lire la brève
  • Le PS tient l'avenir du gouvernement dans sa main. Si le parti à la rose décide de voter la censure jeudi à 9 heures, l'équipe gouvernementale tombera trois jours après sa nomination. Lire l'article
  • Taxe sur les holdings, contribution sur les hauts revenus prolongée... On connaît les premières mesures du projet de budget 2026 de l'État et de la Sécu. Lire l'article
  • Marine Le Pen a fustigé depuis l'Assemblée nationale un budget "terriblement mauvais" et dénoncé une "coalition des mouvements" qui fait "tout pour empêcher la tenue de nouvelles élections". Lire la brève

Laurent Wauquiez juge que "personne dans le groupe (LR) ne peut voter la censure" face au risque de "dissolution"

Le président des députés LR à l'Assemblée nationale estime, lors d'une réunion de groupe ce matin, qu'il "faut donner un budget à la France" et que "le pire des budgets c’est pas de budget".

"Il y a un vrai risque de censure jeudi matin. S'il y a censure, ce sera dissolution et pas de budget. Personne dans le groupe ne peut voter la censure", argue le député de Haute-Loire.

Sur le départ de Bruno Retailleau du gouvernement et l'exclusion des ex-LR du parti restés avec Sébastien Lecornu, Laurent Wauquiez appelle par ailleurs à ne pas revenir cette "tension des derniers jours pour ne pas la nourrir" et à tourner la page.

Un député socialiste fustige "un budget de droite", le groupe prendra sa décision de censurer après le discours de Lecornu

Le projet de budget 2026 proposé par le gouvernement ne semble pas plaire aux socialistes. L'un des députés du groupe dénonce la présentation d'"un budget de droite" qui "ressemble au budget Bayrou", auprès de BFMTV.

"Nous sommes une opposition de gauche. Nous sommes prêts à assurer une stabilité au pays pour les ménages, les entreprises, les collectivités contre des mesures de justice, à commencer par la retraite", poursuit cet élu.

Le député socialiste assure que le groupe prendra sa "décision après la déclaration de politique générale" quant à la censure du gouvernement ou non.

Pour Jordan Bardella "la maison s'effondre et monsieur Lecornu repeint les murs"

Jordan Bardella tacle lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR le Premier ministre. Il juge que "la maison s'effondre et monsieur Lecornu repeint les murs".

Jordan Bardella cingle Bruno Retailleau qui "a expulsé plus de gens de LR que de migrants clandestins"

Jordan Bardella cingle l'ex-ministre de l'Intérieur lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale.

"Monsieur Retailleau a expulsé plus de gens de LR que de migrants clandestins depuis qu'il est ministre de l'Intérieur", déclare le président du RN.

Projet de budget 2026: "les dépenses de l'État baisseront" et l'effort reposera "en priorité" sur les plus aisés

"Les dépenses de l'État baisseront en 2026", hors charge de la dette et augmentation de 6,7 milliards d'euros du budget de la défense, précise le document consulté par l'AFP.

Côté recettes, "l'effort en 2026 reposerait en priorité sur un effort supplémentaire des contribuables disponisant des moyens les plus importants", à hauteur de 6,5 milliards d'euros.

Le Parti socialiste se fait "méchamment balader" selon Marine Le Pen

Lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen juge que "le PS se fait "méchamment balader" lors des négociations sur le budget 2026.

"À l'indignité de s'être fait acheter, va s'ajouter le ridicule de s'être fait rouler", cingle la patronne des députés RN.

Projet de budget 2026: le gouvernement prévoit plus de 3.100 postes de fonctionnaires en moins

Le projet de budget proposé par le gouvernement de Sébastien Lecornu prévoit 3.119 postes de fonctionnaires en moins en 2026, avec un effort de "rationalisation" principalement porté par les opérateurs de l'État, selon des documents budgétaires consultés par l'AFP.

Avec "les réductions de postes prévues au sein des caisses de sécurité sociale, c'est au total 3.000 emplois qui ne seront pas remplacés et participeront à la maîtrise de l'emploi public", peut-on notamment lire.

L'effort devrait se traduire par la suppression de 1.735 emplois publics parmi les 434 opérateurs et agences de l'État.

Marine Le Pen juge qu'une "coalition des mouvements" fait "tout pour empêcher la tenue de nouvelles élections"

Lors d'un point presse après la réunion d'intergroupe RN/UDR à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen dénonce "une coalition des mouvements", sous impulsion de la macronie, qui "font tout pour empêcher la tenue de nouvelles élections".

"Ça laisse peu de gens du côté de la démocratie", estime la patronne des députés RN.

L'entourage de Gérald Darmanin estime que la chute du gouvernement "coûterait plus d'argent" qu'une "suspension de quelques mois" de la réforme des retraites

La chute du gouvernement de Sébastien Lecornu "coûterait plus d'argent à la France" qu'une "suspension de quelques mois" de la réforme des retraites, fait valoir l'entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin, avant la déclaration de politique générale du Premier ministre.

"Le plus important, c'est la stabilité, mais pas à n'importe quel prix", a-t-on ajouté de même source, appelant le Parti socialiste, dont les voix sont déterminantes pour une éventuelle censure, à "regarder l'intérêt national".

Projet de budget 2026: le gel du barème de l'impôt sur le revenu doit rapporter 1,9 milliard d'euros en 2026

Le gel du barème de l'impôt sur le revenu (IR) devrait rapporter 1,9 milliard d'euros à l'État en 2026, selon un chiffrage jugé "vraisemblable" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP) dans un avis sur le projet de budget.

Le barème de l'IR est usuellement indexé chaque année sur l'inflation afin de tenir compte des effets de la hausse des prix, et son gel aurait pour conséquences d'augmenter mécaniquement les impôts de certains ménages, et de rendre imposable de nouveaux ménages qui ne l'étaient pas.

Budget de la Sécu: le projet du gouvernement prévoit un gel des pensions de retraite et des prestations sociales, le déficit réduit à 17,5 milliards d'euros en 2026

Le projet de budget de la Sécu pour 2026 prévoit un "gel de l'ensemble des retraites de base" en 2026 ainsi qu'un gel des prestations sociales comme des allocations familiales.

Le projet de budget prévoit également de sous-indexer les pensions de 0,4 point pour les années suivantes, à partir de 2027.

Il prévoit également le remplacement de l'abattement de 10% sur les retraites par un abattement forfaitaire de 2.000 euros. Ce nouveau mécanisme aura a pour effet "d'améliorer la situation des couples de retraités les plus modestes" mais mettra plus à contribution les autres retraités.

Au total, le projet prévoit de réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros en 2026, après 23 milliards d'euros en 2025, selon un document obtenu par l'AFP.

Cette réduction repose sur d'importantes économies: la progression des dépenses d'Assurance maladie serait de seulement 1,6% pour arriver à 270,4 milliards, soit bien moins que l'augmentation naturelle des dépenses. Le gouvernement prévoit ainsi 7,1 milliards d'économies dans le champ de la santé.

Projet de budget 2026: reconduction partielle de la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises

Le projet de budget présenté par le gouvernement Lecornu II prévoit de prolonger d'un an, mais en la réduisant de moitié, la surtaxe sur le bénéfice des grandes entreprises instaurée en 2025, selon un document consulté par l'AFP.

Cette contribution, qui concerne les 400 plus grandes entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires d'au moins 1 milliard d'euros en France, devrait générer 4 milliards d'euros, moitié moins qu'en 2025.

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Projet de budget 2026: la contribution sur les hauts revenus prolongée d'un an, une taxe sur les holdings patrimoniales aussi imaginée

Le projet de budget présenté par le gouvernement Lecornu II prévoit de prolonger d'un an la contribution différentielle sur les plus hauts revenus instaurée en 2025, selon un document consulté par l'AFP.

Cette contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple, fixe un taux minimal d'imposition de 20%.

Le budget 2026 instaurerait aussi une taxe sur les holdings patrimoniales. "Inspirée de taxes voisines en place dans plusieurs autres pays, comme les États-Unis et l'Irlande, cette taxe vise à faire échec aux stratégies de contournement de l'impôt par la thésaurisation de revenus non distribués dans des sociétés, ces revenus échappant ainsi à l'impôt", précise le document.

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La France insoumise va "redéposer une motion de destitution"

"Emmanuel Macron doit partir", répète la cheffe des députées LFI Mathilde Panot qui confirme que La France insoumise va "redéposer une motion de destitution".

"La seule solution qu'il reste pour le pays, c'est soit la démission soit la destitution du président de la République", ajoute Mathilde Panot.

La semaine dernière, LFI avait déposé une première motion de destitution qui a été jugée irrecevable à quelques voix près, correspondant notamment aux voix du Rassemblement national qui s'est abstenu.

Le projet de budget vise un effort budgétaire d'une trentaine de milliards d'euros

Selon le Haut conseil des finances publiques (HCFP), le projet de budget vise un effort budgétaire d'une trentaine de milliards d'euros.

Toutefois ce projet de budget est un peu trop optimiste sur la croissance selon le HCFP.

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Marine Le Pen estime que "si le PS veut disparaître, il ne vote pas la censure"

Marine Le Pen dit "ne rien à attendre de ce gouvernement" et appelle à sa censure.

Pour cela, il ne "manque qu'une poignée de voix", assure la patronne des députés RN qui espère que "la sagesse peut revenir à certains", message à peine subtile envoyé aux socialistes, faiseurs de roi lors des motions de censure votées jeudi.

"Si le PS veut disparaître, il ne vote pas la censure. C'est aussi simple que ça", tranche Marine Le Pen.

Marine Le Pen fustige un projet de budget "terriblement mauvais"

Depuis l'Assemblée nationale, Marine Le Pen dénonce un budget "terriblement mauvais" préparé par le gouvernement Lecornu II qui n'est d'ailleurs selon elle que "le budget de monsieur Bayrou".

Un budget "où les dépenses de l'État continuent d'augmenter au bas mot de 25 milliards d'euros", fustige encore la patronne des députés RN.

Cette dernière note une "nouvelle création de petites taxes qui pèsent sur les Français" et estime que "le Premier ministre n'a abso aucun pouvoir".

Les deux motions de censure seront examinées jeudi à 9 heures (info BFMTV)

La date d'examen des deux motions de censure vient d'être déterminée par la conférence des présidents de l'Assemblée nationale.

Selon les informations de BFMTV, les deux motions seront examinées jeudi à 9 heures par les députés, a appris BFMTV de sources concordantes.

Gérald Darmanin n'est pas candidat à la mairie de Tourcoing

L'actuel ministre de la Justice ne se représentera pas en tant que tête de liste aux élections municipales de Tourcoing, révèle ce matin La Voix du Nord.

L'annonce est faite par l'intéressé lui-même qui explique au journal local ne "pas" souhaiter "mener la liste de la majorité aux élections municipales de mars 2026".

"Je quitte l’idée d’être maire avec tristesse. De tous les postes que j’ai exercés, c’est le plus passionnant. Mais j’ai décidé de me concentrer sur les affaires de l’État", poursuit celui qui a remporté en 2014 et en 2020 la mairie de la ville nordiste.

Doriane Bécue, qui avait pris les rênes de la mairie en septembre 2020 en raison de son retour au gouvernement, conduira la liste.

Sébastien Lecornu est arrivé à l'Élysée

Le Premier ministre est arrivé au palais de l'Élysée pour s'entretenir avec Emmanuel Macron, pendant environ 1h30 avant le début du conseil des ministres.

Le chef de l'État et Sébastien Lecornu vont échanger sur le discours de politique générale de ce dernier qu'il va prononcer aux alentours de 15 heures à l'Assemblée nationale.

Par tradition républicaine, le président de la République a accès au discours de politique générale de son Premier ministre, même en période de cohabitation.

LR "ne soutiendra pas" le gouvernement s'il suspend la réforme des retraites mais "ne censure pas" non plus

Sur Franceinfo, François-Xavier Bellamy, vice-président du parti Les Républicains, explique qu'en cas de suspension de la réforme des retraites, "on ne censure pas", mais "on ne soutiendra pas" le gouvernement.

"C'est de l'irresponsabilité absolue. (...) Ce sera la preuve que Bruno Retailleau a eu bien raison de ne pas monter dans ce bateau", affirme l'eurodéputé.

Budgets, Nouvelle-Calédonie... L'ordre du jour du conseil des ministres

Dans un communiqué, la présidence de la République rend public l'ordre du jour du conseil des ministres.

Après l'étude d'un projet de loi constitutionnel relatif à la Nouvelle-Calédonie ou encore sur la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, le nouveau gouvernement se penchera sur l'épineuse question du budget.

Les projets de loi sur le budget de la sécurité sociale pour 2026 ainsi que sur le budget de l'État de la même année seront discutés, quelques heures seulement avant que le Premier ministre n'en dévoile les contours lors de son discours de politique générale.

Le conseil des ministres est reporté d'une heure

Le premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II est reporté d'une heure, et se tiendra au palais de l'Élysée à partir de 11 heures, a appris BFMTV de sources concordantes.

Jean-Louis Borloo appelle le Premier ministre à "dire clairement où la France en est"

Jean-Louis Borloo, ancien ministre et fondateur de l'UDI, estime sur BFMTV-RMC que le Premier ministre "doit dire clairement où la France en est" et qu'il dise "pourquoi" lors de son discours de politique générale.

"C'est le moment de cheffer, il faut donner un cadre. Sébastien Lecornu doit donner un cap", assure ce dernier.

"La censure me démange" affirme le député socialiste Arthur Delaporte

Sur l'antenne de Sud Radio, le député socialiste Arthur Delaporte affirme que "la censure (lui) démange" à quelques heures du discours de politique générale et d'une potentielle motion de censure déposée par les socialistes en plus de celles de LFI et du RN.

"La position du PS dépendra de si le Premier ministre lâche des choses majeures, et notamment sur la réforme des retraites", explique l'élu du Calvados.

Le président du Medef tacle la CGT qui compare la suspension de la réforme des retraites à une opération "pièces jaunes" pour le budget

Sur RTL, Patrick Martin, président du Medef assure que la suspension de la réforme des retraites ne passe toujours pas du côté des chefs d'entreprises. "À un moment ou un autre, ça se paiera en croissance, ça se paiera en dette ou ça se paiera en impôt notamment sur les entreprises".

Le responsable en profite pour tacler Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT qui estime que "suspendre la réforme des retraites ne coûte pas cher du tout". Elle compare même la suspension de la réforme des retraites à une "opération pièces jaunes" à l'échelle du budget de l'État.

"On n'a pas la même notion des pièces jaunes, on est presque à front renversé. Entre 500 millions et 3 milliards (de coût pour le budget, NDLR), je n'appelle pas ça des pièces jaunes. Bernadette Chirac à l'époque ne récoltait pas 3 milliards d'euros en pièces jaunes donc il faut raison garder", assène-t-il.

Retraites: le Premier ministre envisage du suspendre le décalage de l'âge légal jusqu'à 2027

Sébastien Lecornu a passé hier plus de 2h15 à discuter de la réforme avec sa "task force retraites" composée des ministres Jean-Pierre Farandou (Travail), Roland Lescure (Économie), Amélie de Montchalin (Comptes publics), Stéphanie Rist (Santé) et Maud Bregeon (porte-parole du gouvernement).

Selon leurs équipes, la position privilégiée à cette heure par le Premier ministre est celle de la suspension partielle de la réforme des retraites avec une suspension du décalage de l'âge légal jusqu'à 2027 (aujourd'hui fixé à 62 ans et 9 mois).

Certains proches du chef du gouvernement affirmaient hier soir que Sébastien Lecornu pourrait décider de lui même d'aller plus loin, à la tribune du Perchoir cet après-midi.

Une dissolution de l'Assemblée nationale? "Allons-y" lance le communiste Fabien Roussel

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, estime sur TF1 que "s'il faut repasser par les urnes, par une dissolution de l'Assemblée nationale, allons y!".

"Redonnons la parole au peuple, il n'y a pas de mal" à le faire, rappelle ce dernier.

Fabien Roussel réitère son appel à "l'abrogation ou la suspension réelle de la réforme des retraites"

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF qui "a participé à toutes les discussions" avec le Premier ministre, estime sur TF1 que "les réponses sont dans la main" de Sébastien Lecornu s'il veut échapper à la censure dans quelques heures.

Ce dernier réitère ses demandes concernent le "pouvoir d'achat", "l'égalité devant l'impôt" et surtout "l'abrogation ou la suspension réelle de la réforme des retraites".

"S'il y a un blocage de la réforme des retraites à 62 ans et 9 mois et 170 trimestres pour ppouvoir partir, nous verrons ce que dirons les organisations syndicales, puis les députés du groupe GDR prendront leur décision", explique le communiste.

LFI et RN ont déjà déposé leur motion de censure, le PS attend le discours de Sébastien Lecornu

Si Dieynaba Diop, porte-parole du PS, expliquait hier matin sur Franceinfo que le parti à la rose déposera sa "propre motion de censure" si le discours de politique générale prononcée par Sébastien Lecornu ne satisfait pas les attentes des socialistes, celles du RN et de LFI sont déjà entre les mains de l'Assemblée nationale.

Selon les décomptes, seuls 24 députés sont manquants pour faire tomber le gouvernement.

Si une motion de censure est déposée par le PS, elle pourrait être étudiées jeudi soir, avec celles du RN et de LFI.

Olivier Faure réaffirme que le PS "censurera" le gouvernement Lecornu II si la suspension de la réforme des retraites n’est pas adoptée

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a réaffirmé hier que son parti "censurera" le gouvernement si, lors du discours de politique générale de Sébastien Lecornu, il n’est pas question de suspendre la réforme des retraites.

"Dans un Parlement où il n’y a pas de majorité, c’est le Parlement qui fait la loi. Ça suppose, à un moment, que le débat puisse avoir lieu sur tous les sujets. C’est la raison pour laquelle ça s’est polarisé sur les retraites. Ça ne veut pas dire qu’on a abandonné quoi que ce soit. Je défends la taxation des ultra-riches dans le débat budgétaire", ajoute-t-il, mentionnant sur son compte X "la taxe Zucman".

Sébastien Lecornu convie ses ministres ainsi que plusieurs groupes parlementaires pour un déjeuner

Sébastien Lecornu convie à 13h15 tous ses ministres avec leurs conseillers parlementaires, ainsi que les députés des groupes Ensemble pour la République, Horizons, Modem mais aussi les députés Liot, pour un déjeuner à Matignon, a appris BFMTV de sources concordantes.

Premier conseil des ministres et discours de politique générale: la journée à haut risque du nouveau gouvernement

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de la France alors que le deuxième jour de vie du gouvernement Lecornu II s'annonce compliqué. Deux événements sont à retenir:

  • Ce matin à 10 heures, le premier conseil des ministres se tiendra au palais de l'Élysée autour du chef de l'État et du Premier ministre.
  • Aux alentours de 15 heures, Sébastien Lecornu entre dans l'arène de l'Assemblée nationale et prononcera son discours de politique générale.
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