Retraites: Olivier Dussopt dit ne pas croire en une "grande messe de la réconciliation"

Olivier Dussopt, ministre du Travail, sur le plateau de BFMTV le 27 avril 2023 - BFMTV
L'ESSENTIEL
- Au lendemain de son allocution, Élisabeth Borne s'est dit ce matin sur France 2 "très à l'écoute" tout en "regrettant qu'il n'y pas de dialogue" avec les opposants à la réforme des retraites. Lire l'article
- Le chef de l'État s'est rendu dans le Doubs au château de Joux pour marquer ainsi le 175e anniversaire de l'abolition de l'esclavage en France. Emmanuel Macron a improvisé une visite sur un marché dans le Jura. Lire l'article
- Olivier Dussopt a dit sur BFMTV ne pas croire en une "grande messe de la réconciliation" avec les syndicats après la séquence de la réforme des retraites. Lire la brève
Ce direct est terminé
Une journée politique marquée par le déplacement d'Emmanuel Macron dans le Jura. Souhaitant éviter des manifestants contre la réforme des retraites, il s'est rendu, sans prévenir, dans un marché à Dole.
Il a tout de même été interpellé par des Français, sur la réforme mais aussi le salaire des grands patrons, laissant place à des réactions inhabituelles du président.
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"Quel mauvais message": le député MoDem Philippe Vigier fustige les coupures de courant dans les "moments festifs"
"Aller casser les moments festifs, je ne leur conseille pas." Emmanuel Macron est attendu samedi au Stade de France pour la finale de la Coupe de France et plusieurs syndicats ont menacé de couper le courant en signe de protestation contre la réforme des retraites.
"Cela ne plaira pas du tout aux Français si on commence à couper les images ou à mettre les stades dans le noir. Quel mauvais message!", s'est exclamé Philippe Vigier sur BFMTV.
Macron au contact des Français: Julien Odoul pense que "ce n'est pas du courage" mais "juste normal"
"La rupture est consommée." Alors qu'Emmanuel Macron se rend au contact des Français depuis plusieurs jours, le député RN Julien Odoul a refusé de louer, comme certains, une forme de "courage" après la séquence des retraites.
"Les Français ne veulent plus rien de lui. C'est juste normal, ce n'est pas du courage", a-t-il lancé sur notre antenne.
RN "nostalgique" de la peine de mort: Julien Odoul déplore que le "gouvernement agite une polémique qui n'existe pas"
Le député RN a réagi à la polémique créée par Jordan Bardella ce matin sur BFMTV et RMC. Le président du RN regrettait que "la suppression de la peine de mort a[it] effondré la peine pénale". Ce qui a beaucoup faire réagir la macronie, dénonçant une forme de "nostalgie" de la peine de mort par le RN.
"Le RN s’est toujours prononcé contre la peine de mort. Il n'y a pas de débat (...) Le gouvernement essaye d'agiter une polémique qui n’existe pas", a déploré Julien Odoul.
"La paix civile est prioritaire": Cécile Duflot appelle Emmanuel Macron à retirer la réforme des retraites
La directrice de l'ONG Oxfam France a demandé sur BFMTV à ce que le président retire sa réforme des retraites car "la paix civique est prioritaire".
"Je connais bien mon pays et je sais que quand vous avez une intersyndicale qui tient de façon extrêmement solide pendant trois mois, quand vous avez des millions de personnes dans la rue, quand vous avez des sondages extrêmement cohérents, quand vous avez comme héros de la Révolution Charles de Courson et Bertrand Pancher, il faut débrancher", a clamé Cécile Duflot.
Elle a également expliqué: "Si on veut gagner ce combat du climat, il faut aussi qu'il s'accompagne de justice et de lutte contre les inégalités."
Salaires des grands patrons: Cécile Duflot estime qu'"on atteint des proportions plus acceptables"
Alors qu'Emmanuel Macron s'est dit "choqué" par les salaires des grands patrons lors d'un déplacement dans le Jura, Cécile Duflot, la directrice de l'ONG Oxfam France, a assuré que ce constat était largement partagé en France.
Par exemple, le patron de Stellantis gagne plus de 1100 fois plus que son salarié moyen.
"On atteint des proportions qui ne sont plus acceptables", a déploré Cécile Duflot.
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"Mieux vivre par le travail": Attal souhaite des "baisses d'impôt aussi vite que possible" pour la classe moyenne
Le ministre délégué aux Comptes public a annoncé dans L'Opinion qu'il souhaitait "que les baisses d'impôt arrivent aussi vite que possible".
"L'enjeu est de permettre aux classes moyennes de mieux vivre de leur travail", a expliqué Gabriel Attal.
Selon lui, ces baisses pourraient passer "par l'impôt, par les cotisations sociales, ça peut être les successions..."
"Un des témoins privilégiés": Dussopt juge que Borne fait "évidemment" bien son travail
Alors que les rumeurs d'un remaniement circulent depuis l'utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, Emmanuel Macron a maintenu son soutien à la Première ministre en assurant qu'elle faisait "bien son travail".
"Je partage totalement ce qu'a dit le président de la République. J'en suis un des témoins privilégiés", a-t-il déclaré sur BFMTV, faisant référence à sa collaboration avec Élisabeth Borne sur le dossier des retraites.
RSA conditionné à des activités: Olivier Dussopt assure que "ce n'est pas du bénévolat obligatoire"
Invité de BFMTV, le ministre du Travail s'est exprimé sur le projet de délivrance du RSA conditionnée à des "activités".
"Pas de bénévolat obligatoire, pas de travail gratuit", a-t-il lancé sur notre antenne.
Selon lui, ce seront des activités "d'insertion, de formation, de retour à l'emploi" qui peuvent être "très diverses" et "très personnalisées".
"Ça ne fonctionne pas": Olivier Dussopt ne croit pas en une "grande messe de la réconciliation" avec les syndicats
Alors que le gouvernement veut "apaiser", dans les 100 prochains jours, sa relation avec les syndicats unis contre la réforme des retraites, Olivier Dussopt ne se voit pas "imaginer une grande messe de la réconciliation" mais de trouver des accords dans les prochaines semaines.
"Imaginer une grande messe de la réconciliation [avec les syndicats], ça ne fonctionne pas", a déclaré le ministre du Travail sur BFMTV.
Olivier Dussopt juge que le vocabulaire de certains manifestants est "une drôle conception de la démocratie"
Le ministre du Travail a réagi aux nombreux déplacements de ministres perturbés par des manifestants et leurs casseroles.
"C'est une drôle de conception de la démocratie", a commenté Olivier Dussopt en réaction au discours de certains manifestants voulant "chasser le gouvernement".
Emmanuel Macron n'avait lui pas vu "un formidable signe de vie démocratique" concernant les concerts de casseroles en France.
"Ce n'est pas possible": le député MoDem Bruno Fuchs assure qu'Emmanuel Macron n'est pas "méprisant"
Lors d'une visite surprise sur un marché du Jura, le président de la République a échangé avec des Français inquiets pour leurs retraites ou pouvoir d'achat.
"Quand vous avez un président qui discute librement avec les Français, on ne peut pas dire qu'il est méprisant, ce n'est pas possible", a réagi le député MoDem du Haut-Rhin Bruno Fuchs.
Il a tout de même concédé: "On peut lui dire qu'il n'a pas suffisamment écouté pendant la séquence des retraites."
"L'ordre au-dessus du chaos": les allusions de Macron lors de son discours sur Toussaint Louverture
En déplacement au château de Joux ce jeudi pour célébrer les 175 ans de l'abolition de l'esclavage en France, Emmanuel Macron a multiplié les allusions à l'opposition contre la réforme des retraites lors de son discours prononcé en hommage à l'homme politique franco-haïtien Toussaint Louverture.
"Révolutionnaire d'exception, Toussaint Louverture considérait lui aussi que seul l'ordre pouvait maintenir la liberté, la prospérité et le bien public", a notamment déclaré Emmanuel Macron, à l'approche d'un 1er mai qui s'annonce sous hautes tensions
Avant d'ajouter: "Voilà pourquoi, contre les autres chefs de la révolte des esclaves, il prit le parti de la révolution, oui, la révolution plutôt que l'insurrection, la liberté plutôt que la destruction, l'ordre au-dessus du chaos".
"C'est de l'enfumage": l'ex-gilet jaune qui a interpellé Emmanuel Macron ce jeudi matin juge que l'échange n'était "pas constructif"
Fabrice Schlegel, ex-gilet jaune qui a interpellé Emmanuel Macron lors de son déplacement ce jeudi matin à Dole (Jura), a jugé que l'échange avec le chef de l'État s'était révélé inutile.
"On est satisfait de rien. Ce n'est pas constructif, il répond par des éléments de langage qu'on connaît par cœur. C'est de l'enfumage du début à la fin", a-t-il déclaré sur notre antenne.
Emmanuel Macron à la rencontre d'enfants dans le Doubs
Emmanuel Macron continue son déplacement dans l'Est du pays en allant à la rencontre d'un groupe d'enfants sur un terrain de football de La Cluse-et-Mijoux, dans le Doubs. Le président a serré la main de certains d'entre eux et signé les papiers qu'une partie lui tendaient.
"Une photo", ont crié certains d'entre eux en sa direction.
Un dernier échange sur le terrain avant de quitter le Doubs.
À Rouen, des manifestant avec des casseroles attendent le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau
Le ministre de l'Agriculture, Mac Fesneau se rend à Rouen pour une visite pour parler la future loi d'orientation agricole.
Des manifestants opposés à la réforme des retraites se sont rassemblés avec des casseroles, avant son arrivée.
En pleine cérémonie de l'abolition de l'esclavage, Emmanuel Macron avance que "la seule insoumission est vaine"
Emmanuel Macron est en visite ce jeudi après-midi au château de Joux dans le Doubs pour les 220 ans de la mort de Toussaint Louverture. Ce général franco-haïtien est une icône de la lutte contre l'esclavage. L'occasion pour le président de faire une référence au contexte social, en ciblant La France insoumise.
"Toussaint Louverture avait compris que la seule insoumission était vaine. Voilà pourquoi, contre les autres chefs de la révolte des esclaves, il a pris le parti de la révolution. Oui, la révolution plutôt que l'insurrection, la liberté plutôt que la destuction, l'ordre au-dessus du chaos".
Emmanuel Macron avait lui-même écrit un ouvrage nommé Révolution en 2017.
Emmanuel Macron arrive au château de Joux
Après une visite surprise sur un marché de Dôle dans le Jura, le président vient d'arriver au château de Joux pour une commémoration sur l'abolition de l'esclavage.
"Vous dites beaucoup de bêtises tous les jours": une figure des gilets jaunes interpelle Macron
Une ancienne figure des gilets jaunes, Fabrice Schlegel, a interpellé Emmanuel Macron lors de sa visite surprise sur un marché de Dôle.
"Vous dites beaucoup de bêtises tous les jours", a jugé l'homme.
"Les Français ont joué aux cons", en vous réélisant, a encore ajouté Fabrice Schlegel.
"Il dit des bêtises mais il est respectueux", a répondu Emmanuel Macron.
Visite surprise de Macron sur un marché: une dame regrette des "réformes longues", "je ne vous le fais pas dire", répond le président
"Elles sont longues, vos réformes", a regretté une dame auprès d'Emmanuel Macron, en visite surprise sur un marché du Jura avant de se rendre dans le Doubs.
"Ah ça, je vous le fais pas dire", a répondu, tout sourire le président.
Un concert de casseroles attend Emmanuel Macron près du château de Joux
Un concert de casseroles attend Emmanuel Macron à proximité du château de Joux où est attendu le président.
Retraites: Macron veut "faire faire des réformes, même si elles sont impopulaires"
Lors d'une visite surprise sur le marché de Dole (Jura), Emmanuel Macron explique qu'il "faut faire des réformes, même si elles sont impopulaires".
Avant une visite dans le Doubs, Emmanuel Macron s'offre un bain de foule sur le marché de Dole
Avant sa visite au château de Joux pour une commémoration de l'abolition de l'esclavage, le président s'est arrêté sur le marché de Dole (Jura) pour échanger avec des commerçants et des badauds.
Cette visite surprise permet au président d'éviter "le comité d'accueil" présent à Pontarlier.
1er-Mai: le renseignement s'attend à un "regain de mobilisation et de violence"
Ce sont entre 500 et 650.000 personnes qui sont attendues partout en France le 1er-mai par les services du renseignement, dans un pays toujours mobilisés contre la réforme des retraites adoptée après l'utilisation par le gouvernement de l'article 49.3.
A Paris comme en province, des violences pourraient émailler les cortèges. Dans la capitale, où la manifestation partira de la place de la République, 1000 à 2000 "éléments à risque" pourraient s'intégrer dans le pré-cortège.
On vous explique tout ici.
Borne a présenté sa feuille de route: pour Coquerel "tout ça vise à dire que la reforme des retraites est derrière nous"
Après qu'Élisabeth Borne a présenté sa feuille de route pour les "100 jours d'apaisement" annoncés par Emmanuel Macron, l'insoumis Éric Coquerel juge sur France Info que "tout ça vise à dire que la réforme des retraites, c'est derrière, c'est oublié".
"Sauf que les Français ne supportent toujours pas le fait de travailler dans la rue", souligne le député de Seine-Saint-Denis, qui est également le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
Réforme des retraites: Jordan Bardella veut "revenir aux urnes"
"On est dans une crise démocratique profonde, il faut revenir aux urnes", juge Jordan Bardella qui appelle à une dissolution de l'Assemblée nationale pour sortir de la crise politique.
Sophie Binet assure "qu'il n'y a rien à craindre dans les cortèges syndicaux"
Interrogée au micro de RTL sur la note du renseignement territorial qui craint des débordements lors de la journée de mobilisation du 1er mai, la leader cégétiste s'est voulu rassurante: "Ce sont encore les stratégies classiques de démobilisation pour faire peur mais je pense que chacun sait qu’il n’y a rien à craindre dans les cortèges syndicaux et qu’il faut être extrêmement nombreux le 1er mai pour que nos messages soient entendus."
"Ce sera familiale, populaire et festif puisque je rappelle que la sécurité des manifestants dans les cortèges est toujours assurée."
"Elle s'est exprimée pour ne rien dire": pour Jordan Bardella, "c'est une souffrance de s'infliger un discours" d'Élisabeth Borne
"Le quinquennat est suspendu, je l’ai entendu s’exprimer pour ne rien dire. C’est une souffrance de s’infliger un discours d'Élisabeth Borne, c’est déprimant", a lancé Jordan Bardella sur BFMTV ce jeudi matin, au lendemain du dévoilement de la feuille de route de la Première ministre.
"Le symptôme du vide": après le discours d'Élisabeth Borne, François-Xavier Bellamy s'inquiète qu'elle "n'y croit plus"
"Ce qui m'a frappé dans l'intervention d'Élisabeth Borne, c'est qu'au fond, on a le sentiment qu'elle n'y croit plus : c'est un symptôme du vide que la politique traverse aujourd'hui", a avancé le député europée LR François-Xavier Bellamy ce jeudi matin sur France inter.
La Première ministre a dévoilé sa feuille de route ce mercredi midi, sans grandes annonces.
Pour Sophie Binet, "il n'y aura pas de retour à la normale si la réforme n'est pas retirée"
Invitée de la matinale de RTL, la secrétaire générale de la CGT s'est montrée secptique au sujet d'une reprise du dialogue avec l'exécutif dans le contexte actuel. "S’il n’y a pas de retrait de cette réforme des retraites, il y a un contexte de défiance très forte vis-à-vis de l’exécutif, a-t-elle souligné. Le but est de retirer cette réforme pour avoir plus de sérénité et discuter d’autres sujets comme la revalorisation des salaires."
"On voit bien qu’il n’y aura pas de retour à la normale si la réforme n’est pas retirée [...] Si le gouvernement n’ouvre pas des discussions sur les sujets qui nous intéressent, nous n’irons pas pour discuter de mesures régressives."
Réforme des retraites: pour Bompard, seuls Borne et Macron "veulent passer" "à autre chose"
Éisabeth Borne n'a pas évoqué à une seule reprise la réforme des retraites ce mercredi lors de la présentation de la feuille de route des prochains mois. Emmanuel Macron a quant à lui entamé une tournée de terrain pour espérer tourner la page.
"Madame Borne veut faire passer tout le pays à autre chose, mais je crois qu’elle est la seule avec le président de la République à le vouloir", a jugé Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise ce jeudi matin sur Europe 1.
Marlène Schiappa dans Playboy: "on s'est expliqué", avance Élisabeth Borne qui demande "aux ministres d'être au travail"
"Je lui ai dit que c’était inapproprié", a rappelé Élisabeth Borne, interrogée sur l'interview et les photos de Marlène Schiappa dans Playboy.
"Les Français attendent que les ministres soient au travail, chacun doit se concentrer sur sa tâche", a encore avancé la Première ministre sur France 2.
Nouveau recours au 49.3: Élisabeth Borne "n'exclut rien" mais veut continuer à trouver "des majorités"
Élisabeth Borne est revenue sur l'usage du 49.3 ce jeudi matin sur France 2.
"Je n'exclus rien. Mon objectif, (...), comme depuis le début de la législature (...), c’est de trouver des majorités" texte par texte.
Cette disposition peut être utilisée qu'à une seule reprise par session parlementaire à l'exception des textes budgétaires. Élisabeth Borne peut donc sur le papier s'en servir à une seule reprise d'ici la fin du mois de juillet.
"L'objectif que je fixe pour l'avenir, c'est pas de 49.3 en dehors des textes financiers" dans une démarche "d'apaisement" avait cependant indiqué la Première ministre lors d'une interview à l'AFP le 26 mars dernier.
Réforme du RSA: Borne ne veut "pas faire travailler les allocataires sans les payer mais leur faire découvrir un métier"
Le gouvernement veut rendre obligatoire des heures de travail contre le versement du RSA.
Cette disposition a été vertemment critiquée par Martin Hirsch qui avait lancé cette prestation sociale pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
"Transformer un allocataire en une main-d’œuvre sans droit est une régression sociale, comme il n’y en a pas souvent", a fait savoir l'ancien Haut secrétaire.
Réponse d'Élisabeth Borne ce jeudi matin sur France 2: "il ne s’agit pas de faire travailler (les allocataires du RSA) sans les payer mais de leur faire découvrir un métier".
Hausse des salaires: Élisabeth Borne appelle les employeurs à "prendre leur part"
Élisabeth Borne a appelé les entreprises à augmenter les salaires, notamment ceux proches du SMIC, en renégociant les grilles salariales au sein des branches professionnelles.
Il faut "que les employeurs prennent leur part pour accompagner les Français" face à l'inflation, affirme Élisabeth Borne.
Professeurs absents remplacés par leurs collègues: Élisabeth Borne promet que ce n'est "pas une usine à gaz"
Le remplacement de professeurs absents par leurs collègues d'un même établissement n'est "pas une usine à gaz, au contraire", a assuré Élisabeth Borne ce jeudi matin sur France 2.
La mesure, annoncée par Emmanuel Macron et confirmés par la Première ministre, laisse pour l'instant dubitative les enseignants.
"Cela permettant de ne pas attendre un remplaçant envoyé par le rectorat", avance encore la locataire de Matignon.
Élisabeth Borne veut que les prix des produits alimentaires baissent "dès la fin du mois de juin"
"On a demandé aux distributeurs de protéger le pouvoir d’achat des Français en rognant sur leurs marges avec le trimestre anti-inflation. Maintenant, on attend des industriels qu’ils puissent répercuter ces baisses du coût des matières premières sur le prix des produits", avance Élisabeth Borne sur France 2.
"Je souhaite que ça se voit dès que possible, dès la fin du mois de juin", assure la Première ministre.
Élisabeth Borne veut reprendre des discussions avec les syndicats "dès le début du mois de mai"
Élisabeth Borne assure souhaiter que "les organisations syndicales et patronales puissent se réemparer [...] dès que possible" des mesures de la réforme des retraites censurées par le Conseil constitutionnel, comme l'index seniors ou le CDI seniors.
Dès qu'un accord sera trouvé entre syndicats et patronats, "on le retranscrira fidèlement dans la loi", assure la Première ministre, qui déclare par ailleurs vouloir reprendre des discussions avec syndicats "dès le début du mois de mai".
Réforme des retraites: Élisabeth Borne se dit "très à l'écoute"
"Je peux vous assurer que je suis très à l’écoute", avance Élisabeth Borne ce jeudi matin sur France 2.
Pour Élisabeth Borne, la réforme des retraites n'est pas "un sujet d'échecs ou de gagnants"
Pour Élisabeth Borne, la réforme des retraites qui reste toujours très contestée "n'est pas un sujet d’échec ou de gagnant.
"On a fait passer une réforme des retraites indispensable", a encore défendu la Première ministre sur France 2, après un discours sans grandes annonces ce mercredi midi.
Déplacement de Macron dans le Doubs: un arrêté interdit les rassemblements "festifs à caractère musical"
Après le tollé de l'interdiction des casseroles lors du déplacement d'Emmanuel Macron dans l'Hérault, la préfecture a assuré qu'"il n'a jamais été question d'un arrêté anti-casseroles", puisque le texte mentionnait des "dispositifs sonores portatifs".
Sur ce point, l'ambiguïté est levée pour la venue du chef de l'État dans le département du Doubs ce jeudi. Si l'arrêté préfectoral émis interdit également les "dispositifs sonores portatifs" dans le périmètre de protection, il est précisé que cela concerne les "porte-voix".
Toutefois, une nouvelle mention, qui ne se trouvait pas dans les arrêtés lors des récents déplacements d'Emmanuel Macron à Ganges ou à Vendôme, interdit "toute manifestation de type rassemblement festif à caractère musical".
"Pas de solution miracle": comment les ministres essaient d'adapter leurs déplacements aux casseroles
Des casseroles, des huées, des banderoles, des interpellations... Pour tous les ministres qui ont été sur le terrain ces derniers jours, il est désormais devenu quasi-mission impossible de se déplacer sans comité d'accueil. Le gouvernement tente désormais de ruser pour continuer à se déplacer.
"Il n'y a pas de solution miracle. On n'a jamais envie d'annuler et, en même temps, le but n'est pas d'avoir que de mauvaises images des ministres. C'est un peu dur en ce moment", soupire un conseiller ministériel auprès de BFMTV.com.
Emmanuel Macron attendu dans le Doubs pour commémorer l'abolition de l'esclavage en France
Emmanuel Macron marquera ce jeudi le 175e anniversaire de l'abolition de l'esclavage en France, avec un hommage à Toussaint Louverture, "inlassable combattant" pour la liberté, au château de Joux dans le Doubs où le général franco-haïtien fut emprisonné jusqu'à sa mort, a annoncé l'Élysée.
Attendu à la mi-journée, le chef de l'État doit déposer une gerbe devant le buste de l'ex-esclave affranchi avant de prononcer un discours.
"Plus rien à dire", "gouvernement qui ne peut plus gouverner": après son discours, Borne étrillée par les oppositions
Peu après qu'Élisabeth Borne a présenté sa feuille de route des "100 jours", les oppositions ont fustigé sa prise de parole.
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a tancé un "gouvernement qui ne peut plus gouverner, même pour des décisions stupides, faute de majorité". "Il doit s'en aller lui et ses réformes", estime le triple candidat à l'élection présidentielle.
Marine Le Pen estime de son côté qu'"Emmanuel Macron et Élisabeth Borne n'ont plus rien à dire ni à proposer aux Français". Selon la cheffe des députés du Rassemblement national, "il n'y a plus de gouvernement à la tête de la France", mais "une administration des affaires courantes".
Pas de loi immigration avant l'automne faute de majorité, Borne renvoie la responsabilité sur LR
Le Parlement ne verra finalement pas de projet de loi sur l'immigration dans l'immédiat. Lors d'une conférence de presse sur l'"agenda législatif" des prochaines semaines, la Première ministre, Élisabeth Borne, a affirmé mercredi que "la lutte contre l’immigration illégale est une priorité du gouvernement".
"Nous voulons tout à la fois rendre nos procédures plus efficaces pour éloigner ceux qui n’ont pas vocation à rester sur notre sol et améliorer l’intégration de ceux que nous accueillons", a-t-elle ajouté.
Toutefois "il n'existe pas de majorité pour voter un tel texte", a-t-elle noté. La majorité présidentielle n'est que relative à l'Assemblée nationale et le gouvernement a besoin des voix d'autres groupes pour faire adopter ses textes. La Première ministre a particulièrement pointé Les Républicains, expliquant avoir "pu vérifier" le manque de majorité en s'entretenant mardi avec les responsables du parti.
Feuille de route d'Élisabeth Borne: ce qu'il faut retenir des annonces de la Première ministre
La Première ministre a dévoilé ce mercredi le contenu du programme gouvernemental des 100 prochains jours, sans grande annonce. Au menu: le remplacement de Pôle emploi par France travail, un bouclier tarifaire sur l'électricité maintenu jusqu'à fin 2023 et des professeurs absents remplacés par leurs collègues.
Et surtout: un projet de loi immigration repoussée à l'automne, faute de majorité.
Élisabeth Borne fait le service après-vente de sa feuille de route
La Première ministre est l'invitée de France 2 ce matin à 7h30, au lendemain de la présentation de sa feuille de route pour la période de "100 jours d'apaisement", voulue par Emmanuel Macron.
Et même un peu plus, l'hôte de Matignon ayant fait certaines annonces dont la mise en œuvre est prévue après la date butoir du 14 juillet où Emmanuel Macron a prévu de faire un bilan.
Bonjour à toutes et à tous!
Bienvenue dans ce live consacré à la réforme des retraites. Promulgué depuis bientôt deux semaines, le texte suscite toujours des contestations, marquées notamment par des "casserolades" lors des déplacements du président de la République ou des ministres.
L'exécutif cherche de son côté à clore le chapitrer et lancer de nouveau travaux. En ce sens, Élisabeth Borne a dévoilé sa feuille de route ce mercredi pour donner une consistance à la période des "100 jours d'apaisement" annoncée par Emmanuel Macron.
La Première ministre a concentré ses annonces autour de 4 thèmes: "le travail", la "transition écologique", la "refondation des services publics", ainsi que "l'ordre républicain".