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Gaza: Macron "condamne la reprise des frappes israéliennes" et demande à "revenir au cessez-le-feu"

Emmanuel Macron à l'Élysée à Paris, le 20 juin 2024.

Emmanuel Macron à l'Élysée à Paris, le 20 juin 2024. - ANDRÉ PAIN / POOL / AFP

Le président français condamne ce mercredi soir "la reprise des frappes israéliennes sur Gaza" et appelle à "revenir au cessez-le-feu", qui avait été acté mi-janvier entre Israël et le Hamas.

Emmanuel Macron condamne "la reprise des frappes israéliennes sur Gaza" et demande ce mercredi 19 mars à "revenir au cessez-le-feu" dans l'enclave palestinienne. Le président français estime que cela est "essentiel pour la libération de tous les otages et la protection des civils".

Le chef de l'État s'est entretenu avec le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane, saluant le travail de son pays "avec ses partenaires arabes sur un cadre crédible pour le jour d’après à Gaza, qui doit constituer la base des discussions".

"Un retour en arrière dramatique"

"Nous travaillerons ensemble à la réouverture d’un horizon politique indispensable", a poursuivi Emmanuel Macron qui mise sur la conférence sur les deux États que la France co-présidera en juin 2025.

Cet événement "doit permettre de contribuer à rouvrir un horizon politique aux bénéfices des Israéliens comme des Palestiniens", rappelle le président français.

Plus tôt dans la journée, au côté du roi de Jordanie Abdallah II, le président français a dit regretter "un retour en arrière dramatique" après la reprise des hostilités dans la bande de Gaza.

Ce mercredi, l'armée israélienne a annoncé le lancement "d'opérations terrestres ciblées" dans la bande de Gaza, quelques heures après les bombardements les plus importants sur l'enclave palestinienne depuis la mise en place d'un cessez-le-feu mi-janvier. Ces frappes israéliennes ont fait au moins 413 morts, d'après le ministère de la Santé de Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé le Hamas en déclarant que les négociations sur la libération des otages "ne se dérouleront que sous le feu", jugeant que la pression militaire était "indispensable" pour assurer leur retour. Le mouvement palestinien retient encore 58 otages, dont 34 sont présumés morts.

Matthieu Heyman