"François Balkany": Fillon fustige "l’insulte" de Macron

François Fillon. - Sebastien Bozon / AFP
La guerre des surnoms bat son plein entre François Fillon et Emmanuel Macron. Après que le premier a affublé le second du sobriquet d’"Emmanuel Hollande", manière de faire de lui l’héritier officiel du président de la République, le candidat d’En Marche! a répliqué en rebaptisant son adversaire "François Balkany".
Le député-maire de Levallois et François Fillon, même combat? L’ancien chef du gouvernement, mis en cause dans l'affaire Penelope Fillon, n’a pas du tout apprécié d’être assimilé à l’élu LR des Hauts-de-Seine, qui collectionne les déboires judiciaires pour des faits présumés de fraude fiscale.
Macron "perd ses nerfs"
Invité à réagir sur le plateau des 4 Vérités de France 2, le candidat Les Républicains à l’Elysée a dit voir dans cette nouvelle trouvaille sémantique la fébrilité d'Emmanuel Macron:
"Ça montre à quel point il perd ses nerfs. Il ne supporte pas les critiques, dès qu’on le critique, il s’énerve. Et il insulte ses adversaires".
"Et en quoi il les insulte?", s’est interrogée Caroline Roux, l’intervieweuse de l’émission. Réponse de François Fillon:
"Pardon, mais François Balkany, si vous ne considérez pas que c’est une insulte… Moi je l’ai appelé Emmanuel Hollande, c’est différent, je me place sur le plan de la politique et de son projet".
Patrick Balkany, toujours membre du parti Les Républicains, appréciera l’hommage.
Fillon ne dira plus rien sur les affaires
Mais il est vrai qu’entre les deux hommes, les relations ne sont pas au beau fixe. Début février, l’édile de Levallois avait estimé publiquement que François Fillon devait se retirer de la course à l’Elysée en raison de l’enquête sur les emplois fictifs présumés de son épouse et de ses enfants.
Il avait également fait décrocher les affiches de campagne de François Fillon, sur fond de désaccords concernant les législatives dans sa circonscription.
Des affaires que le candidat de la droite s’est d’ailleurs engagé ce mardi à ne plus jamais commenter d’ici à la fin de la campagne.