Procès Agnelet, viticulteur et prêtre intégriste: la semaine de la justice

Maurice Agnelet, le 17 mars 2014. - -
Si l'actualité judiciaire cette semaine vous a échappé, BFMTV.com vous propose de vous mettre à la page en un coup d'oeil.
• Bio. Son combat avait soulevé les foules - presque 62.000 signatures sur une pétition de soutien. Emmanuel Giboulot, un viticulteur bourguignon a été condamné, lundi, à 500 euros d'amende ferme pour avoir refusé de traiter ses vignes.
• Roms. Trois mois de prison avec sursis et 1.500 euros d'amende ont été requis lundi à l'encontre d'un habitant du quartier de la place de la République à Paris, accusé d'avoir versé un produit corrosif sur le matelas d'un couple de Roms.
• Clash familial. La semaine judiciaire a été particulièrement marquée par le procès de Maurice Agnelet, dans l'affaire Agnès Le Roux, assassinée en 1977. Son fils Guillaume, tout d'abord, a témoigné à charge, avant que sa mère, l'ex-épouse d'Agnelet, ne s'oppose en faux. Vendredi, Maurice Agnelet a finalement été condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Autorisés à tenter de réveiller un patient
• Influence. Membre de la Fraternité Saint-Pie X et ancien directeur d'un collège privé des Yvelines, un prêtre intégriste a été mis en examen et écroué mercredi pour "viols aggravés", "tortures" et "actes de barbarie" sur trois enseignantes. Il aurait usé de son influence sprirituelle sur ces femmes.
• Ethique. Le tribunal administratif de Strasbourg a autorisé mardi les médecins d'un patient plongé dans le coma à tenter de le réveiller, malgré l'opposition de son épouse qui craint une "obstination déraisonnable".
• Revenge porn. Un homme de 35 ans a été condamné jeudi à 12 mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir diffusé sur des sites de rencontre des photos de son ancienne compagne dénudée, dans des positions compromettantes. La jeune victime, enseignante, avait été mise au courant par ses élèves.