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"Merci à Gisèle Pelicot": Emmanuel Macron salue la "dignité" et le "courage" de la victime des viols de Mazan

Le président français Emmanuel Macron assiste à une cérémonie de commémoration du 80e anniversaire de la libération de la ville portuaire du Havre pendant la Seconde Guerre mondiale, le 12 septembre 2024.

Le président français Emmanuel Macron assiste à une cérémonie de commémoration du 80e anniversaire de la libération de la ville portuaire du Havre pendant la Seconde Guerre mondiale, le 12 septembre 2024. - Benoit Tessier / POOL / AFP

Au lendemain des verdicts du procès des viols de Mazan, le président Emmanuel Macron a salué ce vendredi 20 décembre la "dignité" et le "courage" de Gisèle Pelicot.

Alors que le procès de Mazan s'est achevé ce jeudi 19 décembre, Emmanuel Macron a salué sur X la "dignité" et le "courage" de Gisèle Pelicot.

"Merci Gisèle Pélicot. Pour ce mot de justice au nom duquel vous avez affronté l’épreuve tête haute. Pour les femmes, qui ont pour toujours une éclaireuse pour parler et lutter. Pour nous tous, car votre dignité et votre courage ont ému et inspiré la France et le monde", écrit-il sur X.

Il y a trois mois s'ouvrait le procès des viols de Mazan, une affaire historique qui a bouleversé le monde entier. 51 hommes étaient jugés pour avoir violé une femme, droguée au préalable par son mari, l'accusé principal, pendant près de dix ans.

"Vos témoignages m'ont bouleversée"

Ce dernier, Dominique Pelicot, a été condamné à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle. Les 50 coaccusés ont été condamnés, eux, à des peines allant de 3 à 15 ans. L'ensemble des peines prononcées en dehors de Dominique Pelicot sont en deça des réquisitions du ministère public qui avait demandé des peines de 4 à 18 ans de prison. Cette décision du tribunal a provoqué une vague de colère chez les associations féministes.

De son côté, Gisèle Pelicot a déclaré "respecter la cour et la décision". Elle a également exprimé sa "gratitude la plus profonde à toutes les personnes qui m’ont soutenue tout au long de cette épreuve".

"Vos témoignages m'ont bouleversée et j'y ai puisé la force de revenir chaque jour pour affronter ces longues journées d’audience", a-t-elle dit.

Au début du procès, la septuagénaire avait choisi la levée du huis clos afin que "la honte change de camp", avait-elle dit. "J'ai voulu en ouvrant les portes de ce procès le 2 septembre dernier que la société puisse se saisir des débats qui s'y sont tenus", a-t-elle exprimé ce jeudi, assurant n'avoir "jamais regretté cette décision".

Orlane Edouard