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Dossier

Crise de la vie chère en Martinique

La Martinique est en proie depuis le mois de septembre à une mobilisation contre la vie chère qui a dégénéré en violences urbaines au début du mois d'octobre. Celles-ci ont plongé l'île dans le chaos depuis la nuit de 9 au 10 octobre 2024, avec de nombreux épisodes de pillages et d'actes de vandalisme. Près de 400 véhicules ont été brûlés et 26 policiers ou gendarmes ont été blessés dans des heurts, à la date du 11 octobre. Un couvre-feu a été imposée de 21 heures à 5 heures par le préfet de l'île et les rassemblements et les manifestations ont été interdit à partir de 18 heures. Le CHU de la Martinique a annoncé le 10 octobre le déclenchement d'un plan blanc au cours duquel des "déprogrammations d'actes opératoires ou de consultations sont organisées". Le même jour, la piste de l'aéroport de Fort-de-France Aimé-Césaire a été envahie par des manifestants. Au moins huit d'entre eux ont été arrêtés.

Arrêté en novembre dernier après s'être introduit sans autorisation dans la résidence du préfet, Rodrigue Petitot, leader du mouvement contre la vie chère en Martinique, a été condamné ce vendredi 24 janvier à un an de prison avec sursis.

Violences en Martinique: l'aéroport de Fort-de-France ferme après avoir été envahi

Violences en Martinique: l'aéroport de Fort-de-France ferme après avoir été envahi

Selon la préfecture de l’île, "des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles 300 ou 350 CRS devaient arriver en Martinique par avion. Une information démentie par la préfecture mais qui est “à l'origine de regroupements et de l'envahissement de la piste de l'aéroport", ayant conduit trois avions, soit plus de 1.000 passagers, à être déroutés vers la Guadeloupe. 500 passagers qui devaient repartir par ces avions sont bloqués à l'aéroport international de Fort-de-France.