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Police-Justice

Affaire Mohamed Amra: le parquet de Paris dément tout vice de procédure dans la remise en liberté d'un de ses complices présumés

Mohamed Amra à l'aéroport de Bucarest (Roumanie) avant d'être rapatrié par avion en France le 25 février 2025

Mohamed Amra à l'aéroport de Bucarest (Roumanie) avant d'être rapatrié par avion en France le 25 février 2025 - Octav Ganea

Le parquet de Paris a indiqué, ce samedi 6 septembre, que la remise en liberté de l'un des organisateurs présumés de la fuite de Mohamed Amra n'était pas liée à un vice de procédure et déplore la diffusion d'une "information erronée".

Le parquet de Paris a indiqué ce samdi 6 septembre dans un communiqué que la remise en liberté d'un homme soupçonné d'avoir aidé le narcotrafiquant Mohamed Amra à s'enfuir de la France vers la Roumanie n’était "aucunement liée à un vice de procédure".

"L’intéressé est mis en examen des chefs de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de cinq ans d'emprisonnement et soustraction habituelle de criminel à l’arrestation ou aux recherches, soit deux délits punis d’une peine de cinq ans d'emprisonnement", rappelle le parquet.

Toujours sous contrôle judiciaire

Toujours selon le parquet de Paris, les antécédents judiciaires de l'intéressé ne permettaient pas de prolonger la mise en détention provisoire. "Dès lors, cette mesure a pris fin à l’issue du délai légal de 4 mois prévu au premier alinéa de l’article 145-1 du code de procédure pénale", indique-t-il.

Selon les informations de BFMTV, si le suspect est libre, il reste sous contrôle judiciaire avec par exemple, une obligation de rester en Île-de-France ou encore de pointer trois fois par semaine au commissariat.

L'un des coorganisateurs présumés de la fuite du narcotrafiquant Mohamed Amra de la France vers la Roumanie a été en remis en liberté sous contrôle judiciaire vendredi 5 septembre. Au moins 42 personnes sont mises en examen dans ce dossier, dont 29 en détention provisoire.

Sylvain Allemand