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Armes chimiques en Syrie: revivez la journée du 3 septembre

François Hollande s'est exprimé lundi depuis l'Elysée.

François Hollande s'est exprimé lundi depuis l'Elysée. - -

Le Président français a réaffirmé sa volonté d'apporter une "réponse" aux attaques chimiques du 21 août. Son homologue américain a déclaré que Bachar al-Assad devait "rendre des comptes". Les députés UMP, eux, ont défini une position commune.

Intervention ou non? Barack Obama s'est lancé dans une semaine de lobbying pour convaincre les élus avant le vote du Congrès le 9 septembre. Et ses efforts pourraient être récompensés, puisque le président américain a reçu ce mardi le soutien de membres importants de l'opposition.

En France, François Hollande a réaffirmé sa détermination d'intervenir en Syrie lors d'une conférence de presse. Le chef d'Etat n'a pas été intimidé par les menaces proférées par Bachar al-Assad dans interview publiée par le journal Le Figaro. Mais la classe politique reste divisée au lendemain de la publication par le gouvernement de documents des services de renseignement accusant Damas d'avoir utilisé des armes chimiques.

Sénat et Assemblée nationale se réunissent ce mercredi pour débattre, mais il n'y aura pas de vote au Parlement sur la question. Les députés UMP exigeront cependant un vote si François Hollande ordonne une intervention en Syrie en dehors du cadre de l'ONU. Une opinion partagée par trois quarts des Français, selon un sondage CSA pour BFMTV.

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20h25 - Trois quarts des Français opposés à une action sans vote préalable du Parlement

Selon un sondage CSA pour BFMTV, trois Français sur quatre se prononcent "pour" ou "plutôt pour" un vote du Parlement sur la question d'une intervention militaire contre le régime de Damas. Une opinion partagée tant par les sympathisants de gauche que les sympathisants de droite.

19h58 - François Fillon: une intervention sans l'ONU serait un "précédent dangereux"

Selon l'ancien Premier ministre, une action militaire ne peut se faire avant "la remise du rapport des inspecteurs de l'ONU". François Fillon a affirmé sur son blog qu'une intervention sans l'aval des Nations Unies créerait un "précédent dangereux".

19h51 - L'ex-chef de l'opposition réclame une initiative politique internationale

L'ancien chef de l'opposition syrienne, Moaz al-Khatib, a estimé mardi à Bruxelles que la communauté internationale devait lancer une initiative politique si une action militaire était engagée par les Etats-Unis et la France.

"Une solution politique est possible car, pour la première fois, le régime est préoccupé" par la perspective de frappes, a-t-il ajouté. Selon lui, "des membres du régime ont peur d'une action militaire. Ils sont donc prêts à un changement".

19h40 - Une intervention aggraverait le conflit selon Ban Ki-Moon

Selon Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations Unies, une intervention militaire pourrait aggraver le conflit. "Nous devons considérer l'impact qu'aurait une action punitive sur les efforts pour empêcher d'autres effusions de sang et faciliter un règlement politique du conflit", a-t-il déclaré.

19h35 - Hervé Morin ne voterait pas

Le président du Nouveau centre a affirmé sur Twitter qu'il "ne voterait pas" mercredi s'il en avait la possibilité.

#Syrie : Si je devais voter demain, je ne voterai pas même si je dis qu'il appartient à la cté intern. de réagir face à des actes abjectes
— Hervé Morin (@Herve_Morin) September 3, 2013

19h25 - Henri Guaino contre une intervention "dans les circonstances actuelles"

L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a affirmé sur BFMTV que, "dans les circonstances actuelles", il voterait contre une intervention en Syrie. Henri Guaino a également regretté que François Hollande s'est "précipité brusquement dans une posture guerrière". Pour le député UMP, une intervention ne peut pas se faire "sans aucun fondement légal".

19h13 - La situation est "lamentable" selon Jean-Luc Mélenchon

Le co-président du Parti de gauche a affirmé que l'absence de vote au Parlement sur la question de la Syrie est "lamentable" et "presque incroyable". Jean-Luc Mélenchon a qualifié François Hollande d'"atlantiste" et ajouté que cette situation correspond à la "version la plus obscure de la Vème République".

18h56 - Corine Lepage veut recourir "au droit plutôt qu'aux armes"

Selon l'eurodéputée Corine Lepage, "le recours au droit plutôt qu’aux armes permettrait d’exercer une répression sur Bachar al-Assad". Sur le site du Plus, l'ancienne ministre de l'environnement a déclaré souhaiter que le Conseil de sécurité saisisse "le procureur de la cour pénale internationale" pour créer un "tribunal (...) particulier". Une telle action permettrait selon elle "d’établir les faits".

18h47 - La "preuve a été apportée" selon Bruno Le Roux

Interrogé par BFMTV, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, considère que la preuve des attaques chimiques "a été apportée" aux parlementaires.

18h35 - Le camp de réfugiés de Zaatari est le deuxième plus grand au monde

Situé à 12 kilomètres de la frontière syrienne, le camp de Zaatari est le deuxième plus grand camp de réfugiés au monde. 130.000 personnes y ont établi domicile. Il a ouvert il y a un an avec une centaine de familles. Aujourd’hui, ils sont 2.000 à arriver quotidiennement dans les 30.000 abris qui y sont construits.

Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, deux millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer en raison du conflit syrien.

18h25 - Le pape condamne l'utilisation des armes chimiques

Le pape François, qui a affirmé à plusieurs reprises son opposition à toute intervention militaire en Syrie, a condamné mardi sur Twitter l'usage d'armes chimiques.

Avec une particulière fermeté, je condamne l'usage des armes chimiques !
— Pape François (@Pontifex_fr) September 3, 2013

18h15 - La Syrie va "vers l'abîme" selon le Vatican

La Syrie va "vers l'abîme" et le pape François a "ressenti l'urgence" de demander que le recours aux armes cesse "avant qu'il ne soit trop tard", a fait savoir mardi un de ses proches collaborateurs dans le quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano.

18h05 - La Marine américaine revoit son dispositif

La Marine américaine ajuste son dispositif en prévision d'éventuelles frappes militaires contre la Syrie. Les Américains ramènent à quatre le nombre de destroyers en Méditerranée orientale et dépêchent un groupe aéronaval en mer Rouge, a affirmé mardi une responsable de la Défense.

Le destroyer USS Mahan a quitté la Méditerranée orientale et "fait route vers Norfolk", sont port d'attache sur la côte est américaine qu'il avait quitté fin décembre 2012.

18h02 - François Hollande annonce une réunion européenne

Le chef de l'Etat français a annoncé la tenue prochaine d'une réunion européenne sur la Syrie "ces prochains jours". Celle-ci aura sans doute lieu en marge du G20 qui doit se tenir jeudi et vendredi à Saint-Pétersbourg, en Russie.

"C'est l'Europe qui doit aussi se réunir sur ce dossier, elle le fera, chacun avec sa responsabilité. La France assumera la sienne", a déclaré le chef de l'Etat à l'Elysée, lors d'une conférence de presse commune avec le président allemand Joachim Gauck.

17h57 - Le numéro deux du parti républicain soutient Barack Obama

Le numéro deux du parti républicain (opposition), le député Eric Cantor, a affirmé supporter l'initiative de Barack Obama, selon le New York Times.

Le président américain, qui a déjà reçu le soutien du président de la Chambre des représentants, doit convaincre le Congrès de le laisser procéder à des frappes contre la Syrie. La Chambre des représentants et le Sénat voteront sur ce sujet la semaine prochaine.

17h40 - L'opposition syrienne redoute de nouvelles attaques chimiques

La coalition de l'opposition syrienne a déclaré mardi redouter une nouvelle attaque au gaz toxiques des forces fidèles au régime de Damas. "Nous avons des informations récentes faisant état du mouvement de trois convois chargés d'armes chimiques, nous pouvons confirmer maintenant que deux d'entre eux ont atteint leur destination", a affirmé le porte-parole de la coalition Khaled Saleh, lors d'une conférence de presse à Istanbul.

17h36 - Le missile tiré ce matin n'a "rien à voir" avec la Syrie

Le missile tiré mardi en Méditerranée dans le cadre d'un exercice israélo-américain était un "test" qui "n'a rien à voir" avec une éventuelle action militaire américaine en Syrie, a déclaré le porte-parole du Pentagone, George Little.

Cet essai était selon lui planifié "de longue date" afin d'évaluer la capacité du système de défense antimissile israélien Arrow à détecter, suivre et échanger l'information à propos d'une "menace simulée contre Israël", a-t-il ajouté.

17h27- Le président de la Chambre des représentants soutiendra Obama

Alors que le président américain a affirmé que Bachar al-Assad devait "rendre des comptes", Barack Obama vient de recevoir le soutien du président de la Chambre des représentants, John Boehner. La décision de ce dernier, membre du parti républicain (opposition), est un argument de poids pour Barack Obama.

Le chef d'Etat américain tente de convaincre le Congrès de le laisser procéder à des frappes contre la Syrie. La Chambre des représentants et le Sénat voteront sur ce sujet la semaine prochaine.

17h23 - Le président allemand pense un accord international "possible"

Le président allemand Joachim Gauck a estimé mardi qu'il "sera possible d'arriver à un accord international sur la réponse appropriée" à apporter à la Syrie, lors "des prochaines rencontres internationales", comme celle du G20 cette semaine.

Joachim Gauck, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse commune à l'Elysée avec François Hollande, a ajouté que l'Allemagne "trouverait insupportable qu'un dictateur puisse agir impunément, puisse briser un tel tabou" qu'est l'utilisation, selon lui, de l'arme chimique contre son propre peuple.

17h16 - La détermination de François Hollande renforcée par les propos de Bachar al-Assad

François Hollande a déclaré qu'il était "sorti encore renforcé dans [sa] détermination" après la lecture de l'interview du dirigeant syrien Bachar al-Assad, publiée mardi matin dans le Figaro.

"Celles et ceux qui avaient des doutes sur les intentions de Bachar al-Assad ne peuvent plus en avoir, il parle de 'liquider' tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui", a souligné le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à l'Elysée. "Nous prenons toutes les dispositions", a affirmé François Hollande.

17h03 - L'UMP veut un vote en cas d'intervention hors du cadre de l'ONU

Les députés UMP exigeront un vote du Parlement si François Hollande décide une intervention en Syrie en dehors du cadre de l'ONU, a annoncé leur chef de file, Christian Jacob. Selon lui, une telle action du chef de l'Etat serait "une vraie rupture avec ses prédécesseurs".

Deux préalables sont nécessaires pour que l'UMP accepte une intervention en Syrie: "La publication du rapport des experts des Nations unies [et] une résolution des Nations unies."

En revanche, un vote dès le débat de mercredi "n'aurait pas de sens" puisqu'aucune intervention n'a encore été décidée, a ajouté le député de Seine-et-Marne.

16h45 - François Hollande: "Il faut une réponse."

Selon le président de la République, l'attaque chimique du 21 août a bien été lancée par les forces de Bachar al-Assad: "les preuves sont là", a déclaré le chef de l'Etat. François Hollande, qui s'est exprimé depuis l'Elysée, a affirmé que le régime syrien "est le seul à détenir ces armes".

Selon lui, il y a de fortes chances que l'arme utilisée était du gaz sarin. "Ce crime-là ne peut pas rester impuni", a affirmé François Hollande. "Quand un massacre chimique se produit, que le monde est informé, que les preuves sont livrées et les coupables connues, il faut une réponse", a-t-il pointé. "Une coalition internationale doit être formée avec les Etats-Unis", a conclu le chef de l'Etat.

16h35 - Les menaces syriennes doivent être prises au sérieux

Bachar al-Assad a clairement menacé la France en cas d'intervention militaire contre son pays. Selon Antoine Sfeir, politologue et spécialiste du Proche et du Moyen-Orient, les menaces syriennes doivent être prises au sérieux. Les représentations françaises au Proche-Orient sont les plus susceptibles d'êtres visées.

16h15 - Bachar al-Assad doit "rendre des comptes" selon Obama

Barack Obama, qui s'exprime devant le Congrès américain, a affirmé que Bachar al-Assad doit "rendre des comptes". Le régime syrien est accusé d'avoir ordonné une attaque à l'arme chimique le 21 août dernier.

Le président américain, qui a demandé l'autorisation du Congrès pour procéder à des frappes contre la Syrie, a également déclaré être confiant sur l'issue des votes de la Chambre des représentants et du Sénat sur ce sujet la semaine prochaine.

16h - L'Inde attend le rapport de l'ONU pour se prononcer

L'Inde préfère attendre le rapport des experts de l'ONU sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie avant de trancher sur la question de savoir qui en est l'auteur. C'est ce qu'a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères, qui a ainsi contredit le chef du gouvernement britannique David Cameron.

Lors de son discours devant les Parlementaires le 29 août, David Cameron a cité l'Inde, le Canada, l'Australie, la Turquie et les Etats-Unis parmi les pays d'ores et déjà convaincus que le régime de Damas est l'auteur de l'attaque à l'arme chimique du 21 août dernier.

15h55 - Angela Merkel espère un consensus au G20

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré ce mardi qu'elle espère encore un consensus international à propos de la Syrie lors du sommet du G20, qui aura lieu jeudi et vendredi en Russie, à Saint-Pétersbourg.

Elle a de nouveau appelé à des efforts diplomatiques pour convaincre la Russie de soutenir une réponse internationale unique contre le régime de Bachar al-Assad. L’Allemagne a déjà exclu toute participation à une éventuelle action militaire en Syrie.

15h35 - Quand François Hollande demandait un vote du Parlement

Le chef de l'Etat ne devrait pas offrir aux parlementaires la possibilité de voter sur une intervention en Syrie à l'issue du débat prévu mercredi 4 septembre. Pourtant, en 2008, alors qu'il était dans l'opposition, François Hollande avait défendu l'idée selon laquelle le Parlement doit être consulté par un vote en cas d'intervention française à l'étranger. Les ministres Arnaud Montebourg et Manuel Valls, alors députés, tenaient la même position.

15h25 - L'armée reprend une ville stratégique dans le nord-ouest

L'armée syrienne a repris mardi le contrôle de la ville stratégique d'Ariha dans la province d'Idleb, au nord-ouest du pays. Cette victoire des forces de Bachar al-Assad a été rendue possible par dix jours de bombardement et de combats, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

La ville était tombée le 24 août entre les mains de différents groupes rebelles, dont les djihadistes du Front al-Nosra, a indiqué l'OSDH dans un communiqué.

15h20 - 1.500 milliards de dollars de destructions

Le coût des destructions causées par le conflit syrien atteint 1.573 milliards de dollars, selon une étude publié mardi par le quotidien syrien Al-Watan, proche du pouvoir. 

Les bombardements, les combats et les sabotages ont détruit en deux ans et demi de manière totale ou partielle 1,5 million d'habitations, selon cette étude menée par un expert immobilier. Si les reconstructions de première nécessité étaient engagées aujourd'hui, elles devraient coûter 73 milliards de dollars.

15h05 - L'UMP souhaiterait attendre les conclusions de l'ONU

Selon AFP, un consensus se serait dégagé au sein du comité politique de l'UMP, qui s'est réuni ce matin. La position du premier parti d'opposition serait de s'opposer à toute action militaire avant que ne soient connus les résultats de l'expertise de l'ONU.

L'UMP, dont la position officielle devrait être communiquée dans l'après-midi, demanderait également que "la France soit diplomatiquement existante", ce qui ne serait pas le cas pour le parti dirigé par Jean-François Copé.

14h41 - Jean-Vincent Placé redoute des "emmerdements futurs"

Le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, soutient François Hollande. Interrogé au micro de RMC, il a déclaré qu'il le faisait "sur cette intervention prévue dans une proportion limitée, localisée et proportionnée".

L'écologiste a cependant affirmé douter "sur la réalité des faits et sur l'utilité" d'une intervention. Jean-Vincent Placé a par ailleurs déclaré: "Les emmerdements futurs peuvent être extrêmement nombreux!"

14h25 - François Fillon demande des preuves de l'ONU

François Fillon a présenté sa propre position lors de la réunion du comité politique de l'UMP. Selon un communiqué de l'ancien Premier ministre, une intervention en Syrie n'est acceptable qu'à quatre conditions.

Tout d'abord, les preuves doivent être présentées par l'ONU. François Fillon demande aussi une concertation avec la Russie et l'accord de la Ligue arabe. Enfin, il souhaite, en cas d'intervention, la définition d'objectifs précis. Par ailleurs, l'ancien Premier ministre estime que la convocation d'un Conseil européen apparaît nécessaire.

14h16 - L'UMP va annoncer sa position dans l'après-midi

Le comité politique de l'UMP s'est réuni ce matin. Aucune déclaration n'a été faite à l'issue de la réunion, mais une position commune a été trouvée selon Jean-François Copé, le président du parti. Christian Jacob va réunir cet après-midi les députés du groupe UMP, dont il est le président. Ce n'est qu'ensuite que sera communiquée la position officielle du principal parti d'opposition.

13h30 - Un missile radar israélo-américain a été tiré

Ce mardi à 9h15, un missile a été tiré "avec succès" lors d'un exercice militaire israélo-américain, a annoncé le ministère israélien de la Défense. Il s'agissait d'un "missile radar de type Anchor". Ce matin, la Russie avait signalé avoir détecté deux tirs de missile en Méditerranée.

13h12 - Accueil favorable pour l'appel du pape pour la paix

L'appel du pape François contre toute solution armée en Syrie rencontre de nombreuses adhésions, au-delà de l'Eglise catholique. Celui-ci avait tweeté lundi contre la guerre et décrété la veille une journée de jeûne pour la paix qui aura lieu le 7 septembre.

Le grand mufti Ahmad Badreddin Hassoun, chef de l'islam sunnite en Syrie, a répondu favorablement à cet appel. La ministre italienne des Affaires étrangères, Emma Bonino, pourtant une athée convaincue, y adhère elle aussi.

12h55 - Hollande: la France n’enverra pas de troupes au sol

François Hollande, en déplacement à Denain (Nord), a été interpellé par un badaud lors d'un bain de foule aux abords d'une école. Le chef de l’Etat français a réaffirmé que la France "n'enverra pas de troupes au sol" en Syrie.

12h50 - Tirs de missiles: un exercice militaire israélo-américain

Les tirs de missiles en Méditerranée détectés mardi matin par la Russie s'inscrivent dans le cadre d'un exercice militaire israélo-américain, ont affirmé les médias israéliens.

Les tirs de missiles, de type radars Ankor, ont été menés depuis la Méditerranée et depuis une base militaire dans le centre d'Israël, ont précisé les médias.

12h43 - Les missiles détectés sont tombés en mer

Les deux missiles dont le lancement a été détecté mardi matin par la Russie en mer Méditerranée sont tombés dans la mer, rapportent les agences russes. Il pourrait s'agir de missiles américains selon une source militaro-diplomatique russe. Selon cette dernière, il s'agissait probablement de tirs visant à "affiner les relevés météorologiques".

12h30 - L'UMP se réunit ce mardi pour discuter de la Syrie

"Nous sommes d'accord pour une intervention à partir du moment où elle se fait dans le cadre des Nations Unies", a déclaré ce mardi matin Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, au micro d'Europe 1. Mais tous les élus du parti n'ont pas le même avis sur la question.

12h10 - Des missiles américains ?

Les missiles que la Russie affirme avoir détecté pourraient avoir été tirés d'un navire américain, explique une source russe qui indique qu'ils sont tombés en mer.

11h40 - Israël pas "au courant" des tirs de missiles

L'armée israélienne a dit mardi ne pas être au courant de tirs de missiles en Méditerranée, après la détection dans la matinée par la Russie du lancement de deux missiles balistiques dans la zone.

11h - La Russie affirme avoir détecté deux missiles en Méditerranée

La Russie a détecté le lancement de deux missiles en Méditerranée mardi matin, a annoncé son ministère de la Défense. Le lancement aurait eu lieu à 08h16 (heure française). Le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, en a informé le président Vladimir Poutine.

La trajectoire de ces missiles passait "de la partie centrale de la Méditerranée en direction du littoral oriental", selon l'agence russe Ria Novasti.

11h - Georges Mabrunot revient sur les coulisses de son interview de Bachar al-Assad

Le Figaro a publié dans son édition de mardi une interview du leader syrien Bachar al-Assad (article payant sur internet). Le journaliste Georges Malbrunot, auteur de ce scoop, en a dévoilé les coulisses sur BFMTV.

11h - Le Pen soupçonne le gouvernement de "construire des preuves"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé mardi sur BFMTV que la décision d'une intervention française en Syrie était déjà "prise" et soupçonné le gouvernement d'"essayer de construire des preuves".

Marine Le Pen a par ailleurs affirmé qu'elle était "totalement contre" une intervention en Syrie. La présidente du FN refuse "d'aller lutter aux côtés d'Al-Qaïda" et a critiqué une "diplomatie qui n'a ni queue ni tête".

11h - Un vote du Parlement, "pas un tabou" pour Hollande

Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, a assuré mardi sur RTL qu'un éventuel vote du Parlement sur la Syrie, au delà du débat de mercredi, ne constituait "pas un sujet tabou pour François Hollande".

11h - Deux millions de réfugiés en Syrie, selon l'ONU

Le nombre de réfugiés syriens dépasse désormais les deux millions de personnes, a annoncé mardi dans un communiqué le Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies (HCR). Il y a un an, leur nombre était de 230.671 personnes.

11h - L'opposition "pas très originale" selon Najat Vallaud-Belkacem

Interrogée sur la crise syrienne, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a estimé mardi sur Canal+ qu'il n'était "pas très original de voir l'opposition [en France] réclamer plus de pouvoir" ou de votes au Parlement.

"Celui qui est chef des Armées, c'est le président de la République. S'il en vient à décider un vote, il le fera mais rien ne peut lui imposer", a souligné la porte-parole.

11h - Bachar Al-Assad: "L'Etat français sera un ennemi"

Le leader syrien Bachar al-Assad a réagi aux accusations dont son régime fait l'objet dans une interview accordée au Figaro. Le chef de l'Etat syrien a nié toute implication dans les attaques chimiques du 21 août. Il a aussi menacé la France en cas d'intervention militaire contre son pays.

V. D. et M. K.