Syrie : l'UMP pose ses conditions à une intervention

Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob - -
"Le groupe UMP a adopté une position unanime: une intervention ne peut se faire qu'avec deux préalables, la publication du rapport des experts des Nations unies pour savoir comment les armes chimiques ont été utilisées, par qui et dans quelles conditions, et une base juridique solide et claire, c'est-à-dire une résolution des Nations unies", a expliqué le chef de file des députés Christian Jacob mardi en milieu d'après-midi comme le rapporte l'envoyée spéciale de BFMTV.
Deux conditions préalables à l'intervention dit Jacob. 1- rapport de l'ONU avec preuves. 2- "base juridique claire" avec cseil de sec. ONU.
— Pauline de St Remy (@PauSR) September 3, 2013
"Ce serait une rupture avec tous ses prédécesseurs"
Surtout, les députés UMP exigeront un vote du Parlement si François Hollande décide une intervention en Syrie en dehors de ce cadre. En revanche, un vote dès le débat de mercredi "n'aurait pas de sens" puisqu'aucune intervention n'a encore été décidée, a ajouté le député de Seine-et-Marne devant la presse à l'issue d'une réunion de son groupe.
"Si le président de la République voulait s'affranchir du cadre onusien, ce serait une rupture avec tous ses prédécesseurs, on exigerait un vote et il y aurait un vote contre de notre groupe -mais on n'en est pas là", a poursuivi Christian Jacob.
Ce dernier a dénoncé "l'impréparation" et la "précipitation" de François Hollande dans cette affaire, précise encore l'envoyée spéciale de BFMTV.
Jacob dénonce "l'impréparation" et la "précipitation" de Hollande sur la Syrie #directAN
— Pauline de St Remy (@PauSR) September 3, 2013
Le 27 août dernier, le chef de l'Etat avait affirmé que la France était prête à "punir" le régime de Damas.