"Dire notre solidarité à un peuple en danger": le drapeau palestinien hissé sur le fronton de la mairie de Saint-Denis

Un jour "historique", selon l'édile. Un drapeau palestinien a été hissé ce lundi 22 septembre vers 9h40 sur le fronton de la mairie de Saint-Denis, en présence du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui avait appelé à ce pavoisement ce lundi, jour où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'État de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU.
Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis, évoque un geste pour "marquer la solidarité" de la ville et "approuver la décision du président" Emmanuel Macron qui va reconnaître cet État.
"À travers le fait de hisser le drapeau sur le fronton des mairies, il s'agit de dire notre solidarité à un peuple en danger", ajoute Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.
"Décision historique"
La commune de Saint-Denis n'est pas la seule à hisser le drapeau palestinien. D'autres villes françaises ont fait part de la même intention. 21 au total à 9 heures, selon le ministère de l'Intérieur.
"Ce soir, le Président de la République annoncera à l'ONU la reconnaissance de l'État de Palestine. Nantes accompagne cette décision historique de la République Française en hissant, pour la journée, le drapeau palestinien", a écrit lundi matin sur X la maire PS de Nantes, Johanna Rolland, alors que le drapeau flotte déjà devant sa mairie, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a également "procédé à la pose du drapeau palestinien, ainsi que celui du drapeau de l'ONU et de la Paix", a-t-il déclaré à l'AFP. La bannière rouge, noire, blanche et verte devrait être exhibée au fronton d'autres mairies de la banlieue parisienne, telles Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes.
À Malakoff, la maire communiste avait précédé l'appel et apposé un drapeau palestinien dès vendredi, resté sur le fronton de l'hôtel de ville, malgré une injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, sur recours du préfet des Hauts-de-Seine.