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DIRECT. Reconnaissance de la Palestine par la France: 21 communes ont déjà hissé le drapeau palestinien

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Ce lundi 22 septembre, la France et une dizaine de pays vont officiellement reconnaître un État de Palestine. Ils ont été précédés hier par le Royaume-Uni, le Canada ou l'Australie. Une décision à laquelle s'opposent fermement Washington et Israël.

L'ESSENTIEL

  • Ce lundi, la France et une dizaine d'autres pays doivent officiellement reconnaître l'État palestinien lors d'un sommet se tenant au siège de l'ONU, à New York. Lire l'article
  • Hier, le Royaume-Uni, l'Australie, le Canada et le Portugal ont reconnu un État de Palestine. Lire l'article
  • Dans un entretien diffusé par la chaîne américaine CBS hier, Emmanuel Macron a fait de la libération des otages israéliens à Gaza la condition de l'ouverture d'une ambassade française en Palestine. Lire l'article
  • Dans une lettre à Emmanuel Macron, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a demandé au président de la République d'"autoriser" aujourd'hui le pavoisement de drapeaux palestiniens au fronton des mairies qui le souhaitent. Lire l'article

Manifestations, grèves et blocages dans plusieurs villes en Italie

Des manifestations, mouvements de grèves et blocages sont en cours lundi dans plusieurs villes italiennes, où des syndicats ont appelé à la mobilisation pour "dénoncer le génocide à Gaza", réclamant des sanctions économiques et diplomatiques à l'encontre d'Israël.

Alors que plusieurs pays doivent reconnaître l'Etat de Palestine à l'ONU, l'Italie, très prudente sur le dossier, ne veut pas se joindre à cette décision pour le moment.

A Rome, des centaines de lycéens se sont rassemblés devant la gare Termini, en brandissant des drapeaux palestiniens, aux cris de "Palestine Libre!". Des manifestations sont également en cours à Milan, Turin (nord), Florence (centre) Naples, Bari, Palerme (sud). A Gênes et Livourne (centre nord), des quais des ports étaient bloqués par des dockers, selon les agences italiennes.

"Ça trace un chemin": que change la reconnaissance de la Palestine par la France?

Quelque 140 chefs d'État et de gouvernement sont attendus ce lundi 22 septembre à New York pour la 80e grande messe annuelle de l'ONU. L'avenir des Palestiniens et de Gaza sera au centre de l'attention puisque plusieurs pays ont prévu de reconnaître formellement l'État palestinien, la France en tête. Et ce, en dépit de l'opposition israélienne.

Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO), nous explique la portée d'une telle reconnaissance, les suites prévues et les obstacles.

"Ça ouvre une perspective, soutenue par presque l'ensemble du monde, ça trace un chemin politique qui redonne toute sa place au droit international, complétement bafoué. Plus concrètement, cela signifie qu'il va y avoir des ambassades palestiniennes qui vont être créées dans les différents pays, dont en France", explique le spécialiste.

> L'interview complète de Jean-Paul Chagnollaud est à lire ici.

Reconnaissance de la Palestine: Jordan Bardella dénonce "une faute" d'Emmanuel Macron

Alors que la France s'apprête à reconnaître l'État palestinien, Jordan Bardella dénonce sur X "une faute" du président français.

"Elle revient à récompenser les atrocités commises le 7 octobre, lors de l’attentat le plus meurtrier jamais connu par l’État d’Israël", écrit le président du RN. "Jamais une solution à deux États, qui doit rester un horizon, ne sera possible tant que les barbares du Hamas ne seront pas réduits à néant."

Emmanuel Macron répondra aux questions de Patrick Sauce sur BFMTV demain à 19h

Après la reconnaissance de la Palestine par la France prévue demain à l'ONU, Emmanuel Macron accordera une interview exclusive à BFMTV.

Il répondra aux questions de Patrick Sauce depuis New York à 19h.

21 communes ont hissé le drapeau palestinien

Le ministère de l'Intérieur a recensé, lundi à 9h, 21 mairies ayant hissé le drapeau palestinien sur 34.875 communes, malgré l'interdiction, le jour où la France doit reconnaître officiellement l'Etat de Palestine. Parmi elles, se trouvent Nantes, Stains ou encore Saint-Denis.

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau avait donné en fin de semaine consigne aux préfets d'interdire les pavoisements du drapeau palestinien au nom des principes de neutralité du service public et de non ingérence dans la politique étrangère de la France, compétence exclusive de l'État, sous peine de poursuite administrative.

D'autres mairies ont prévu de pavoiser le fronton de leur hôtel de ville dans la soirée.

Des colons franco-israéliens visés par une plainte à Paris pour crime contre l'humanité

L'association France Palestine Solidarité a porté plainte lundi à Paris contre des Franco-Israéliens, accusés de se rendre complices de crimes de guerre et contre l'humanité en participant et soutenant la colonisation dans les territoires occupés par Israël, indique leur avocate.

La plainte, déposée contre X devant le Parquet national antiterroriste, compétent en matière de crimes contre l'humanité, identifie au total "six personnes" qui pourraient être poursuivies, a expliqué Me Sarah Sameur. Elle vise plus particulièrement deux colons franco-israéliens et leurs organisations, proches de l'extrême droite israélienne.

L'association espère par ce biais ouvrir un front juridique en France contre la colonisation israélienne des territoires palestiniens, condamnée par l'ONU.

Nantes, Saint-Denis, Stains... Plusieurs mairies hissent le drapeau palestinien

Plusieurs maires ont commencé à hisser le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, faisant fi des mises en garde du ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.

"Ce soir, le Président de la République annoncera à l'ONU la reconnaissance de l'État de Palestine. Nantes accompagne cette décision historique de la République Française en hissant, pour la journée, le drapeau palestinien", a écrit lundi matin sur X la maire PS de Nantes, Johanna Rolland, alors que le drapeau flotte déjà devant sa mairie, a constaté une journaliste de l'AFP.

Un drapeau palestinien a également été hissé au fronton de la mairie de Saint-Denis. Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a également "procédé à la pose du drapeau palestinien, ainsi que celui du drapeau de l'ONU et de la Paix", a-t-il déclaré à l'AFP.

> L'article complet à ce sujet est à lire ici.

Drapeau palestinien: Olivier Faure dénonce "l'indécence folle" de Bruno Retaillau

Devant la mairie de Saint-Denis, qui a hissé le drapeau de la Palestine pour "accompagner le geste diplomatique" du président français, Olivier Faure dénonce "l'indécence" de Bruno Retailleau qui a demandé aux préfets de saisir la justice administrative si des mairies font flotter les couleurs de la Palestine.

"Je regrette que le ministre n'ait rien trouvé de mieux que de chercher à condamner des maires qui font leur devoir de solidarité, c'est une forme d'indécence folle", déplore le secrétaire nationale du PS. "Comment peut on aujourd'hui dire qu'il y a là un acte condamnable quand on ne condamne pas ce qui se passe à Gaza?" s'interroge-t-il, soulignant les "contradictions" du ministre.

"Il s'agit de dire notre solidarité à un peuple en danger": la mairie de Saint-Denis hisse le drapeau de la Palestine

La mairie de Saint-Denis hisse le drapeau de la Palestine sur son fronton. Un geste pour "marquer la solidarité" de la ville et "approuver la décision du président" Emmanuel Macron qui va reconnaître cet État, explique Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis.

"À travers le fait d'hisser le drapeau sur le fronton des mairies, il s'agit de dire notre solidarité à un peuple en danger", ajoute Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.

L'ambassadeur d'Israël en France estime qu'Emmanuel Macron "tourne le dos" aux Israéliens

Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France, estime qu'Emmanuel Macron "tourne le dos" aux Israéliens en reconnaissant l'État de Palestine.

"C'est une journée difficile car j'ai le sentiment que le président français nous tourne le dos" déclare-t-il sur BFMTV. "C'est une décision qui rend la possibilité de faire avancer la paix entre nous (Israël et Palestine, ndlr) beaucoup plus compliquée".

Pour Berlin, la reconnaissance de la Palestine ne doit intervenir qu'à la fin d'un "processus" de solution à deux États

L'Allemagne a réaffirmé sa position selon laquelle la reconnaissance d'un État palestinien ne devrait intervenir qu'à la fin d'un processus de négociation d'une solution à deux États.

"Une solution négociée à deux États est la voie qui peut permettre aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre dans la paix, la sécurité et la dignité", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, avant son départ pour New York où il doit participer à l'Assemblée générale des Nations unies.

"Pour l'Allemagne, la reconnaissance d'un État palestinien se situe plutôt à la fin du processus. Mais un tel processus doit commencer dès maintenant", a-t-il ajouté.

Yaël Braun-Pivet explique ses "réserves" sur la reconnaissance de la Palestine par la France

Yaël Braun-Pivet émet des "réserves" sur la reconnaissance de la Palestine par la France "sans condition".

"La déclaration de New York est une grande avancée" assure la présidente de l'Assemblée nationale sur Franceinfo avant de déplorer que "les conditions préalables fixées par le président lui même (pour la reconnaissance de la Palestine) qui étaient la libération des otages, la sécurité des deux États, le fait de pouvoir faire entrer l'aide humanitaire dans Gaza" ne soient pas assurées. "C'est pourquoi j'ai exprimé des réserves".

"Ce que je souhaite, c’est qu’aujourd’hui à New York on puisse avancer à nouveau et que des pays arabes reconnaissent formellement l’existence d’Israël pour que nous puissions avoir quelque chose d’équilibré qui permette d'avancer sur un chemin de paix, de sécurité pour deux États", explique-t-elle.

"Une faute impardonnable": pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron reconnait "le Hamastan"

Sans poser de condition à la reconnaissance de la Palestine, Emmanuel Macron reconnait le "Hamastan", estime Marine Le Pen sur X.

"Un État terroriste dont l’acte de naissance sera écrit avec le sang des victimes du plus grand pogrom organisé depuis la Deuxième Guerre mondiale", déplore la cheffe des députés du RN.

"Cette perspective est un encouragement terrible pour les terroristes islamistes et une faute impardonnable à l’égard de toutes les Nations qui luttent contre eux."

Drapeau palestinien: Sarah Knafo déclare qu'une "mairie ce n'est pas une permanence du PS, ni une ZAD ou une ONG"

Alors que plusieurs maires ont annoncé leur intention de faire flotter le drapeau palestinien au fronton de leur mairie à l'appel d'Olivier Faure et contre les mises en garde de Bruno Retailleau, Sarah Knafo annonce sur BFMTV-RMC être "contre tout drapeau" autre que le drapeau français.

"Une mairie ce n'est pas la permanence du Parti socialiste, ce n'est pas une ZAD, ce n'est pas une ONG, c'est la maison commune des citoyens", a déclaré l'eurodéputée Reconquête.

Sarah Knafo estime qu'Emmanuel Macron "est en train de reconnaître officiellement un siège à l'ONU pour le jihad"

Invitée de BFMTV-RMC, Sarah Knafo, députée Reconquête au parlement européen, estime que la reconnaissance de l'État de Palestine par la France est "une très mauvaise nouvelle pour la France, les Français et la situation au Moyen-Orient".

"Je pense qu'Emmanuel Macron est en train de reconnaitre officiellement un siège à l'ONU pour le jihad", a-t-elle estimé.

Elle dénonce un "clientélisme" de la part du président français, qui chercherait à obtenir les voix des électeurs musulmans.

"Un moment historique": le président du Forum international pour la paix salue la décision d'Emmanuel Macron

Ofer Bronchstein, président du Forum international pour la paix, parle d'un "moment historique" pour qualifier la reconnaissance de l'État de Palestine par la France. "C'est un acte de paix", ajoute-t-il sur France inter.

Une analyse appuyée par celle de David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès et co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum, qui parle d'un "tournant".

"C'est un tournant, même une rupture avec le traditionnel positionnelement de la France", reconnaît-il avant de nuancer: "la question qui se pose c'est le caractère opérationnel ou pas de cette démarche, quels vont être ses effets".

Rym Montaz, rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie, salue enfin un "tournant pas seulement pour le symbolisme mais aussi par la substance de cette initiative", soulignant l'implication de pays arabes dans cette démarche.

Jean-Noël Barrot parle d'une reconnaissance française "immédiate" avec une mise en œuvre "progressive et conditionnée"

Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire de l'Europe et des Affaires étrangères, assure que la décision de la France de reconnaître l'État de Palestine est "immédiate" mais sa mise en oeuvre "progressive".

"C'est une décision symbolique, immédiate, politique, qui démontre l'attachement de la France à la solution à deux États", défend-t-il sur TF1.

"Sa mise en oeuvre, l'établissement des relations diplomatiques sera progressif et conditionné à un certain nombre d'éléments sur le terrain et notamment la libération des otages", ajoute-t-il, confirmant la condition posée par Emmanuel Macron dimanche.

"Plus qu'un symbole": l'ancienne déléguée générale de la Palestine en France salue la décision d'Emmanuel Macron mais déplore ses conditions

Leila Shahid, ancienne déléguée générale de la Palestine en France, et ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l'UE, a salué la reconnaissance de l'État de Palestine par la France.

"C'est beaucoup plus qu'un symbole, le président entérine ce que les présidents depuis Charles de Gaulle essayaient de faire et n'étaient pas arrivés à faire officiellement", a-t-elle estimé sur RTL.

Elle a par ailleurs déploré la condition posée par Emmanuel Macron, la libération des otages, à l'ouverture d'une ambassade de France en Palestine.

"Juridiquement vous reconnaissez ou vous ne reconnaissez pas, vous ne pouvez pas reconnaitre avec des conditions", a-t-elle assuré.

Interrogée sur l'attaque du 7 octobre, Leila Shahid a déploré "un crime de guerre" commis par le Hamas, et dénoncé les bombardements israéliens. "On ne tue pas 65 000 civils en prétendant qu'on est en train de libérer la Palestine du Hamas".

Reconnaissance de l'État de Palestine: les juifs de France partagés

Alors que la France s'apprête à reconnaitre l'État de Palestine, certains juifs de France se montrent inquiets. "Ca va augmenter l'antisémitisme encore plus", estime une jeune femme au micro de BFMTV.

Une crainte partagée par sa mère, pour qui cette reconnaissance va "donner une légitimité à un État terroriste qui veut la mort ou la destruction d'Israël, plutôt que la vie".

À l'inverse, un membre du collectif Golem estime qu'il s'agit de "la seule solution politique à ce conflit" et va ouvrir la voie de la paix.

Les trois quarts des pays de l'ONU reconnaissent déjà l'État de Palestine

Au moins 145 pays sur les 193 membres de l'ONU reconnaissent déjà l'État de Palestine, selon le décompte de l'AFP. Cette dernière n'a pas obtenu de confirmation récente pour trois pays africains.

Ce décompte inclut le Royaume-Uni et le Canada, premiers pays du G7 à faire une telle reconnaissance, ainsi que l'Australie et le Portugal, qui ont reconnu cet État hier.

La Russie, les pays arabes, quasiment tous ceux d'Afrique et d'Amérique latine, la grande majorité des pays asiatiques, dont l'Inde et la Chine, reconnaissent aussi cet État.

Jusqu'au début de la guerre à Gaza, l'Europe de l'ouest et du nord était unanime sur la non-reconnaissance, exception faite de la Suède depuis 2014. Mais en 2024, Norvège, Espagne, Irlande et Slovénie ont suivi la voie de Stockholm.

Le président israélien déplore "un jour triste pour ceux qui recherchent la vraie paix"

En réaction à la reconnaissance de l'État palestinien par plusieurs pays, le président israélien a déploré un "jour triste pour ceux qui recherchent la vraie paix".

"Cela n'aidera aucun Palestinien, cela ne libérera aucun otage, et cela ne nous aidera pas à parvenir à un accord entre Israéliens et Palestiniens. Cela ne fera que renforcer les forces des ténèbres", a écrit Isaac Herzog dans un communiqué.

"Raviver l'espoir de paix": le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie et le Portugal ont reconnu l'État de Palestine hier

Le Royaume-Uni, l'Australie le Canada et le Portugal ont officiellement reconnu hier l'État de Palestine, à la veille de l'Assemblée générale de l'ONU.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a justifié cette décision par la volonté de "raviver l'espoir de paix et d'une solution à deux États", dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre canadien Mark Carney a avancé le même argument, affirmant dans un communiqué l'inscrire "dans le cadre d'un effort international concerté visant à préserver la possibilité d'une solution à deux États".

En Australie, le chef du gouvernement, Anthony Albanese, a fait valoir "les aspirations légitimes et de longue date du peuple de Palestine à un État qui lui soit propre".

Leur emboitant le pas, le ministre des Affaires étrangères portugais Paulo Rangel a expliqué que "reconnaître l'État de Palestine est (...) l'accomplissement d'une politique fondamentale, cohérente et largement acceptée", ajoutant que la solution à deux États est "la seule voie vers une paix juste et durable".

Benjamin Netanyahu assure qu"aucun État palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain"

Dans une vidéo à l'adresse des dirigeants occidentaux ayant reconnu l'État palestinien, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'un tel État "ne verra (pas) le jour".

"J'ai un message clair pour les dirigeants qui reconnaissent un État palestinien après le massacre atroce du 7-Octobre: vous offrez une récompense énorme au terrorisme", a assuré Benjamin Netanyahu dans cette vidéo diffusée par son bureau.

"J'ai un autre message pour vous: cela n'arrivera pas. Aucun État palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain", a-t-il ajouté.

La libération des otages retenus à Gaza, une "condition claire" à l'ouverture d'une ambassade française en Palestine

Dans un entretien diffusé hier sur la chaîne américaine CBS, Emmanuel Macron a posé comme condition à l'ouverture d'une ambassade en Palestine la libération des otages retenus à Gaza par le Hamas.

Leur libération "est une condition claire avant que nous ouvrions une ambassade", a déclaré en anglais le président français dans une interview enregistrée jeudi à Paris.

La France dispose actuellement d'un consulat général à Jérusalem, qui assure sa représentation auprès de l'Autorité palestinienne. L'ambassade française en Israël est quant à elle située à Tel Aviv.

La France et une dizaine de pays vont formellement reconnaître l'État de Palestine

Bonjour à tous et bienvenue sur ce live consacré à la reconnaissance de l'État de Palestine par plusieurs pays.

À la veille de l'assemblée générale des Nations unies, la France et une dizaine d'autres pays doivent officiellement reconnaître l'État palestinien lors d'un sommet qui doit se tenir au siège de l'ONU.

L'Australie, le Canada et le Royaume-Uni les ont précédés hier en reconnaissant officiellement un tel État à l'heure où la pression internationale s'accentue sur Israël en raison de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

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