"Je veux simplement voir la fin de la guerre": Trump "n'a pas de préférence" entre Poutine et Zelensky

Depuis la Maison Blanche ce mercredi 23 avril, Donald Trump a déclaré que "ce serait formidable de résoudre ce problème", en évoquant la guerre en Ukraine.

Donald Trump s'est félicité ce mercredi 23 avril "d'avoir un accord avec la Russie", précisant que "maintenant, il faut trouver un accord avec l'Ukraine". "Ce serait formidable de résoudre ce problème", a-t-il déclaré aux journalistes présents à la Maison Blanche, en évoquant la guerre en Ukraine qui fait rage depuis plus de trois ans.

Interrogé sur cet éventuel accord qu'il a qualifié de "très bon", le dirigeant américain a déclaré "ne pas avoir de favori entre Poutine et Zelensky".

"Je veux simplement voir la fin de la guerre. S'ils signent un accord et qu'ils sont heureux, je n'ai pas de favoris ou de préférés. Je veux simplement qu'un accord soit signé pour que des vies soient sauvées", a développé le président américain.

Trump "ne sait pas" s'il rencontrera Zelensky au Vatican

Questionné sur une éventuelle rencontre avec Volodymyr Zelensky au Vatican dans le cadre des obsèques du pape François, le locataire de la Maison Blanche a répondu qu'il "ne sait pas" si son homologue ukrainien sera présent à la cérémonie. Le dirigeant ukrainien avait pourtant indiqué ce mardi qu'il "voudrait" rencontrer Donald Trump au Vatican cette semaine.

"Nous sommes toujours prêts à rencontrer nos partenaires américains", a précisé le président de l'Ukraine.

"5.000 soldats meurent chaque semaine, des Russes comme des Ukrainiens, des êtres humains qui disent au revoir à leur fils", a détaillé le président américain, reprenant un argument qu'il a déjà utilisé à plusieurs reprises.

Plus tôt dans la journée, Donald Trump a attaqué le dirigeant ukrainien et ses "propos incendiaires" sur la péninsule de Crimée, illégalement annexée par Moscou en 2014. Pour lui, Volodymyr Zelensky "n'a pas les cartes en main" et veut "prolonger les tueries".

"Personne ne demande à Zelensky de reconnaître la Crimée comme un territoire russe mais s'il veut la Crimée, pourquoi n'ont-ils pas combattu pour elle il y a onze ans?", a ajouté le président américain, sur un ton furieux rappelant celui de son entretien très tendu avec son homologue ukrainien fin février à la Maison Blanche. Faute d'accord entre Moscou et Kiev, les États-Unis ont menacé ces derniers jours de "se retirer" des négociations.

Dans l'une des pires attaques de missiles russes contre la capitale ukrainienne, au moins neuf personnes ont été tuées et 63 blessées dans la nuit de ce mercredi 23 à ce jeudi 24 avril. La dernière attaque de missiles contre la capitale ukrainienne remontait à début avril.

Matthieu Heyman