Alors que la France se prépare à une journée noire dans les transports ce jeudi, notamment à la RATP et dans les trains franciliens, la compagnie ferroviaire annonce 9 TGV sur 10 en circulation.
Son PDG, Marco Caposciutti révèle que la nouvelle liaison Paris-Marseille affiche un taux de remplissage de 70%. Pour autant, l'opérateur italien ne lancera pas de nouvelles lignes en France, préférant miser sur l'accroissement de son offre actuelle pour atteindre la masse critique.
Pour SNCF Réseau, surveiller 28.000 kilomètres de voies est un défi colossal. Le gestionnaire déploie un arsenal de plus en plus large mais empêcher les vols est une mission quasiment impossible.
En mars dernier, le britannique Gemini Trains annonçait son intention de se lancer en 2029, avec des liaisons internationales depuis Londres Stanford. Elle annonce aujoud'hui que ce sera sous la marque Uber Trains mais le calendrier apparaît bien ambitieux.
La plainte lancée il y a un an par la compagnie ferroviaire semble toujours au point mort. Le patron de SNCF Voyageurs s'est rendu en Italie pour rencontrer les autorités et maintient l'objectif de se lancer en 2027 avec un an de retard.
Le projet de nouvel opérateur ferroviaire à grande vitesse baptisé Illisto avec des liaisons vers Lille, Strasbourg et Lyon prend du retard faute de financement bouclé mais annonce avoir choisi Le Creusot pour y installer sa base d'exploitation et de maintenance.
Sur BFM Business, Laurent Senigout, directeur général adjoint en charge du ferroviaire et de l'urbain chez Transdev, souligne que les utilisateurs sont satisfaits de cette nouvelle offre qui remplace celle de SNCF Voyageurs depuis plus de deux mois.
Les derniers problèmes observés sont tellement graves que la Renfe, la compagnie ferroviaire nationale, a dû retirer des rames de la ligne Madrid-Barcelone. Ce modèle a également vocation à circuler en France.
Deux mois après son lancement, l'offre de Transdev qui remplace celle de la SNCF sur cette ligne TER très fréquentée multiplie les dysfonctionnements et suscite la colère des usagers.
Avec de nombreux partenaires industriels et technologiques, la SNCF développe du matériel roulant très léger et décarboné qui pourrait circuler sur des lignes fermées ou en passe de l'être.
La compagnie ferroviaire cherche à réduire les coûts colossaux de la surveillance de ses 28.000 kilomètres de rails et quelque 33.000 kilomètres de caténaires.
A l'exception de Paris qui se vide pendant les ponts, les professionnels du tourisme des régions estiment que cette suppression aura de lourdes conséquences sur leur activité. Il faut dire que beaucoup de Français profitent des ponts pour s'offrir des escapades.
Le mouvement de grève lancé en avril dernier par Sud Rail pour protester contre des suppressions d'emplois à SNCF Réseau provoque d'importants retards dans les livraisons de marchandises par rail. De quoi inciter les clients à se tourner vers les camions...
Les propositions issues de la conférence sur le financement des transports peinent à convaincre le monde ferroviaire. D'autant plus que la situation catastrophique du réseau ferré français est connue depuis des décennies.
Les deux premiers exemplaires de ce train fabriqué par l'espagnol CAF sont arrivés au centre de maintenance de Villeneuve-Saint-Georges près de Paris. Les équipes commencent à s'habituer à ce nouveau matériel qui offrira beaucoup d'améliorations aux voyageurs. Reportage.
L'axe Paris-Marseille fait partie des plus rentables du rail français et SNCF Voyageurs entend conserver ses positions, si on en croît les chiffres fournis en exclusivité à BFM Business par Trainline et Kombo.
Selon l'Informé, Trenitalia, Renfe et Velvet (Proxima) auraient pesé de tous leur poids afin de faire renoncer le ministère des Transports qui conteste toute décision à ce stade. L'idée, portée par deux ministres successifs, est pourtant essentielle pour préserver les dessertes d'aménagement du territoire sur les lignes déficitaires.
Le gouvernement transalpin et le gestionnaire du réseau viennent d'annoncer 2,1 milliards d'euros supplémentaires pour moderniser le réseau ferré. L'Italie s'appuie notamment sur des aides européennes.
Selon une étude réalisée pour Réseau Action Climat, le train n'est compétitif que pour les liaisons domestiques et encore, sans correspondance. Au-delà, les tarifs planchers des compagnies low cost écrasent le train. Mais la méthodologie interroge.
Lors de son congrès annuel, la Fnam (Fédération nationale de l'aérien et de ses métiers) a alerté sur le décrochage continu du pavillon français, amplifié par la hausse de cette taxe payée directement par le voyageur français.
Le nouvel opérateur français semble le mieux placé pour venir concurrencer les TGV de SNCF Voyageurs sur la façade ouest à court terme. Chez Alstom, la production de ses trains a commencé. Les premiers tours de roues se feront vers Bordeaux.
A l'occasion du lancement commercial du nouvel opérateur, le premier à remplacer la SNCF sur une ligne régionale, les syndicats estiment que Transdev aura du mal à faire mieux que SNCF Voyageurs. Il faut dire que trains neufs ou pas, la fragilité du réseau reste la même pour tous..
C'est la première fois qu'un concurrent de la SNCF opère sur une ligne régionale de cette importance. Le nouvel opérateur promet de doubler le nombre d'allers-retours quotidiens avec un taux de régularité de 97%. Ce lancement ne se fait pas sans risques.
L'opérateur italien indique dans un document avoir déjà versé 200 millions d'euros en quatre ans en péages et estime que leur niveau élevé freine la concurrence (et donc les rentrées d'argent pour le réseau).
L'entité du Groupe SNCF qui couvre les activités TGV et Intercités profite de l'engouement pour le train mais se retrouve aujourd'hui lestée d'une dette imposante. Explications.
La compagnie italienne assurera quatre allers-retours par jour avec des prix allant de 27 à 45 euros l'aller simple selon les horaires. L'objectif est de se faire une place aux côtés des très dominants TGV de la SNCF.
Les usines du secteur automobile sont de plus en plus évoquées pour participer à la montée en puissance de la production d'armes et d'équipements militaires voulue par l'État. Mais les choses ne sont pas aussi simples que lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le gouvernement exhorte les opérateurs présentes sur le marché espagnol à revoir leurs stratégies tarifaires. Si la filiale de la SNCF est encore épinglée, c'est pourtant l'un des seuls à avoir augmenté ses prix ces derniers mois.
Dans une étude, le Réseau Action Climat se félicite du succès de cette offre dans le pays mais estime que sa fréquentation est bridée par les choix de l'Etat qui finance ces trains. L'association propose plusieurs pistes qui risquent de se heurter à une certaine réalité industrielle et financière.
S'appuyant notamment sur son usine de Bagnères de Bigorre, l'industriel multiplie les succès en France dans les tramways et les trains face à l'ultra-dominant Alstom.
