BFMTV
Santé

Vaccination: Valérie Pécresse appelle Macron à élargir les publics éligibles

La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, le 7 mars 2021 (photo d'illustration)

La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, le 7 mars 2021 (photo d'illustration) - BFMTV / Capture d'écran

Valérie Pécresse a déclaré ce jeudi attendre d'Emmanuel Macron des annonces concernant un élargissement et une accélération de la vaccination à plus de publics. Un appel également relayé par d'autres élus.

Valérie Pécresse, présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France, a dit ce jeudi attendre d'Emmanuel Macron qu'il annonce ce vendredi "un élargissement de la vaccination" et une levée des restrictions contre l'épidémie de Covid-19 qui aille "plus vite".

Le chef de l'Etat doit présenter ce vendredi dans un entretien à la presse régionale "les perspectives" de "sortie progressive" de ces mesures.

Un passeport sanitaire "indispensable"

"J'attends un élargissement de la vaccination", qui est "dans une course contre la montre contre les variants", a-t-elle estimé sur RTL. Il faut "élargir les publics, les tranches d'âge, pour créer un effet d'entraînement vers la vaccination", a-t-elle plaidé, en jugeant par ailleurs "indispensable" la mise en place d'un passeport sanitaire.
Il faut aussi "aller plus vite dans le déconfinement" car c'est selon elle "une nécessité économique et sociale".

Farida Adlani, vice-présidente de la région en charge des questions de santé, a même demandé ce jeudi sur BFM Paris une ouverture de la vaccination "à tous", assurant que "des doses restent dans le frigo".

La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati a également souhaité sur franceinfo qu'Emmanuel Macron donne "une perspective, notamment sur la relance économique", "attente forte des Français et des acteurs économiques". Elle est aussi pour une "accélération de la vaccination", et un pass sanitaire.

Au centre, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde est aussi favorable à un élargissement de la vaccination à "tous les publics", mais il ne veut "pas un déconfinement d'esbrouffe, qui vienne trop tôt", car sinon "on risque de foutre en l'air l'été des Français". "Gouverner, ce n'est pas suivre l'opinion publique", a-t-il fait valoir sur France 2.

S.B.M avec AFP