"Un comportement inadmissible": Marine Le Pen condamne "fermement" l'agression d'Emmanuel Macron
"Un comportement inadmissible". Quelques heures après l'agression d'Emmanuel Macron, giflé par un individu lors d'un déplacement dans la Drôme, Marine Le Pen a réagi à ces images, affirmant ne tolérer "en aucun cas" le recours à la violence physique.
"Je considère ce genre de comportement inadmissible et je vous le dis avec une fermeté totale. Il est inadmissible de s’attaquer physiquement au président de la République. Il est inadmissible de s’attaquer à des responsables politiques mais plus encore au président de la République parce qu’il est le président de la République", a clamé la présidente du Rassemblement national.
Le chef de l'Etat effectuait un déplacement dans la Drôme, deuxième étape de son tour de France des territoires. A la sortie de sa visite d'un lycée hôtelier, Emmanuel Macron s'est approché de la foule. Feignant de lui serrer la main, un homme l'a alors giflé, s'écriant "Montjoie, Saint-Denis, à bas la Macronie". Deux personnes ont été interpellées après l'incident puis placées en garde à vue.
"Il est le président de la République"
Principale opposante au président en exercice, si l'on en croit les sondages d'intentions de vote pour la prochaine présidentielle, Marine Le Pen a tenu à condamner ce geste "profondément condamnable dans une démocratie".
"Je suis la première opposante à Emmanuel Macron mais il est le président de la République. Et à ce titre on peut le combattre politiquement mais on ne peut pas se permettre d’avoir à son égard le moindre geste, la moindre violence. Je considère que ce comportement est inadmissible et profondément condamnable dans une démocratie", a-t-elle précisé.
Dans un tweet, la députée du Pas-de-Calais a par la suite vanté les mérites d'un "débat démocratique âpre" qui ne "saurait en aucun cas tolérer la violence physique."
"Si le débat démocratique peut être âpre, il ne saurait en aucun cas tolérer la violence physique. Je condamne fermement l’agression physique intolérable qui a visé le président de la République," a tweeté la présidente du Rassemblement national.