Quel programme pour Emmanuel Macron au fort de Brégançon?

Après une année riche en conflits sociaux, Emmanuel Macron est arrivé incognito au fort de Brégançon dans le Var, résidence officielle de la présidence.

Emmanuel Macron est arrivé au fort de Brégançon dans le Var. Pour la deuxième année, il passera ses vacances dans cette résidence estivale des présidents de la République. Comme d'habitude, personne ne l'a vu rentrer. Seule l'annonce de l'Elysée a confirmé son arrivée, tout comme la présence de nombreux officiers de sécurité. 

La communication présidentielle a promis qu'il passerait "des vacances au calme et studieuses". Avant son départ, il a intimé la sobriété à ses ministres, tout en les incitant à "se reposer" et faire "le plein d'énergie" avant une "rentrée chargée". 

Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, l'Elysée a repris la gestion directe du fort qui "a vocation à la fois à accueillir le président pour des périodes de repos, des rencontres officielles et des petits sommets diplomatiques". 

Rentrée le 21 août à Paris

De cette sorte d'Elysée sur mer, le président de la République pourra continuer à suivre ses dossiers. Il doit notamment avoir au téléphone le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson ce jeudi après-midi et a fait savoir qu'il suivait l'évolution de la canicule. 

Il y préparera aussi le G7 qui se tiendra à Biarritz le 24 août et pourrait participer aux cérémonies commémorant le débarquement de Provence à la mi-août, avant un conseil des ministres de rentrée le 21 août. 

Emmanuel Macron se montre plus discret au fort de Brégançon que certains de ses prédécesseurs, comme Jacques Chirac, adepte des bains de foule dans la petite ville de Bormes-les-Mimosas. Toutefois, l'installation d'une piscine hors-sol pour un coût déclaré de 34.000 euros avait provoqué une polémique l'an dernier.

Le chef de l'Etat s'y est rendu à deux reprises en 2018, en mai et en août, pour un coût total de 72.043 euros, selon la Cour des comptes. Il y a aussi effectué un court séjour fin mai pour le pont de l'Ascension.

Liv Audigane avec Agathe Lambret et AFP