"Naufrage", "catastrophique": les réactions des oppositions après l'interview de François Bayrou

François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires ce dimanche 31 août lors d'un entretien à plusieurs chaînes d'information, dont BFMTV, depuis son bureau à Matignon.
Celui qui n'entend pas dire "au revoir" aux Français, a défendu ses propositions pour le budget 2026, mais s'est aussi dit "ouvert à la discussion" notamment sur la question de la suppression de deux jours fériés.
Les oppositions, elles, ont vivement réagi pendant et à l'issue de cet entretien, qui a duré près d'une heure et demie.
"Irrespectueux avec les oppositions"
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a notamment estimé sur X que cet entretien était "un naufrage".
"Il distribue des tapes sur les mains des Français qu'il accuse d'être responsables de la dette et de s'en moquer. Il est irrespectueux avec les oppositions [...] il traite par le mépris et la désinformation toutes les propositions qui ne viennent pas de lui", a-t-elle ajouté.
Le vice-président du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale Laurent Jacobelli, lui, s'est dit convaincu que François Bayrou doit "partir très vite". "Il sait que c'est fini. En tout cas, nous voterons contre la confiance", a-t-il confirmé sur BFMTV.
"Absolument catastrophique"
De son côté, l'eurodéputée insoumise Manon Aubry a jugé "absolument catastrophique" l'interview de François Bayrou.
"Le best-off du pire du macronisme: du mépris pour les Français qui n'auraient rien compris, des mensonges sur notre protection sociale...", a-t-elle lancé sur X.
Invité sur le plateau de BFMTV, le maire DVD de Béziers (Hérault) Robert Ménard a lui déclaré que le Premier ministre était "radioactif aujourd'hui".
"Il n'y a pas un parti sensé, soucieux de son électorat, qui va faire une concession vis-à-vis de lui", a indiqué l'édile.
Par ailleurs, un proche de François Bayrou s'est félicité de cet entretien, auprès de BFMTV. "Le Premier ministre a montré qu’il était toujours combattif et qu’il le sera jusqu’au bout", a-t-il indiqué.