Budget 2026: François Bayrou envisage possible de ne supprimer qu'un seul jour férié

François Bayrou avait annoncé, mi-juillet, qu'il souhaitait supprimer deux jours fériés afin de faire des économies. Cette mesure avait suscité l'indignation d'une partie de la classe politique et des Français. Ce 31 août, il a estimé que cette mesure était "discutable" et qu'il était "ouvert à la discussion".

C'est LA mesure marquante proposée par le Premier ministre François Bayrou, mi-juillet, pour réduire les dépenses: supprimer deux jours fériés permettrait de récupérer plus de 4 milliards d'euros en 2026, selon le gouvernement.

Cette proposition est loin d'avoir fait l'unanimité alors que plus de huit Français sur dix s'y disent opposés. Interrogé ce dimanche 31 août par Marc Fauvelle pour BFMTV sur la possibilité de n'en supprimer qu'un seul, le Premier ministre a indiqué qu'il n'était pas contre.

"C’est discutable, c’est amendable. Je pense que ça pourrait être un sans difficulté", a-t-il dit.

"Ouvert à la discussion à une condition impérative"

François Bayrou a ensuite indiqué qu'il était "ouvert à la discussion" sur le fait de n'en supprimer aucun, mais "à la condition impérative qu'on considère qu'on ne peut pas ne rien faire".

Bayrou doit-il renoncer à supprimer deux jours fériés ? - 25/08

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Par ailleurs, il a expliqué comment lui était venue cette idée et qu'il l'avait choisie plutôt qu'une autre.

D'autres mesures envisagées

"Cette mesure n’est pas comme les autres, car ce n'est pas des heures de travail en plus, ce sont des jours de travail en plus pour le pays. Le pays, qui est arrêté, est finalement en activité. Ça n’est pas quelque chose qui se mesure en minute de travail, mais c'est de la richesse créée pour le pays."

Le Premier ministre a notamment précisé qu'il avait envisagé d'autres mesures, comme le passage de 35 à 36 heures de travail par semaine, avant de les abandonner.

François Bayrou était interrogé par les quatre chaînes d'information en continu, à un peu plus d'une semaine du vote de confiance qu'il a sollicité à l'Assemblée nationale. Si les députés votaient contre cette confiance, alors il serait contraint de démissionner.

Astrid Bergere