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"C'est la marche que nous devons suivre": François Bayrou exclut de déroger à ses réductions budgétaires

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Voulant sortir la France de la "malédiction de la dette", François Bayrou affirme ce dimanche 31 août que les 44 milliards d'euros d'économies sont la "marche que nous devons suivre".

Le Premier ministre François Bayrou reste inflexible sur sa trajectoire de 44 milliards d'euros d'économies, y voyant la "marche à suivre" pour sortir de la "malédiction" de la dette, lors d'une interview à BFMTV ce dimanche 31 août.

Ces 44 milliards d'euros d'économies, tels que le prévoit son projet de budget 2026, sont nécessaires "si nous devons revenir en 2029 au seuil qu'on appelle de 3% (de déficit), qui est simplement le seuil à partir duquel la dette n'augmente plus", a déclaré François Bayrou lors de l'entretien à Matignon avec les quatre chaînes d'info.

"Si la dette du pays n'augmente plus, alors l'activité du pays fait qu'elle devient chaque jour plus supportable", a-t-il poursuivi, mais "il faut des étapes".

Procédure pour déficit excessif

"Nous étions placés en [procédure de] déficit excessif" par la Commission européenne et "grâce au travail du gouvernement", Bruxelles a sorti la France de cette procédure "parce qu'il y a un scénario crédible", a affirmé le Premier ministre.

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En juin dernier, la Commission européenne avait précisé avoir "en suspens" la procédure pour déficit excessif à l'égard de la France, évoquant toutefois des "petits dérapages" à surveiller. La France devra mettre en place des nouvelles mesures pour corriger cette trajectoire", avait alors commenté le commissaire européen à l'Économie, Valdis Dombrovskis.

L'ordre de grandeur de 44 milliards d'euros d'économies est "la marche que nous devons suivre pour que notre pays sorte de la malédiction immédiate de la dette".

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV