Présidence de l'UMP : Estrosi et "les griefs" du camp Fillon

Christian Estrosi - -
"Il n'est pas question que l'on prenne en compte les résultats de bureaux sur lesquels il y a eu des fraudes". Invité de Jean-Jacques Bourdin lundi matin, Jean-François Copé, persuadé de sa victoire, semble avoir été entendu par les partisans de François Fillon, son rival pour la présidence de l'UMP.
Ainsi, après une longue nuit d'accusations, Christian Estrosi, maire de Nice et soutien de François Fillon, a déclaré au micro de BFMTV que cela ne "poserait aucun problème si l'on décidait d'annuler telle ou telle élection. [bureau de vote, NDLR]."
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Mais loin de se laisser dépasser, l'élu égraine les "griefs" de ses camarades : "Dans certains arrondissements de Paris, à Neuilly, dans l'Oise, en Seine-et-Marne, nous demanderons la reconduite des léections".
Pour autant, Christian Estrosi ne désespère pas que la situation s'arrange. "Laissons la Cocoe faire son travail et peut-être que d'ici ce soir tout le monde tombera d'accord sur les chiffres et qu'il n'y aura pas de difficultés".
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La Cocoe, commission interne chargée de contrôler et valider les résultats de l'élection à la présidence de l'UMP, a repris ses travaux lundi peu après 10 heures. A la mi-journée, elle avait validé les procès-verbaux d'une soixantaine de départements.