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Les Républicains

Présidence de l'UMP : chaque camp accuse l'autre de fraudes

Le camp de Jean-François Copé a été le premier à parler de fraudes

Le camp de Jean-François Copé a été le premier à parler de fraudes - -

Le vote pour désigner le futur président de l'UMP, Jean-François Copé ou François Fillon, tourne à la foire d’empoigne, chaque camp accusant l’autre de fraudes.

Véritable guerre des nerfs dont l’UMP se serait bien passée, le scrutin s’est terminé dimanche soir par des accusations de fraudes de part et d’autre. Les copéistes ont affirmé avoir constaté des "irrégularités" à Nice, fief des fillonistes Christian Estrosi et Eric Ciotti, et à Paris, où François Fillon est élu.

Dans la 1re circonscription des Alpes-Maritimes, comme dans le XVIe arrondissement de la capitale, c'est le décalage entre les bulletins comptabilisés et les émargements qui a jeté le trouble.

Décalage minimisé par le camp Fillon, qui a notamment rétorqué par la voix du député Bernard Debré : "Nous formulons un certain nombre de contestations, bien supérieures à celles de Jean-François Copé". Une déclaration laissant augurer une possible bataille de procédure, malgré le travail d’analyse de la Cocoe.

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Thomas de Rochechouard