Cocoe, une commission déterminante pour le scrutin UMP

Le scrutin de l'élection du futur président de l'UMP a été houleux - -
En marge de la course effrénée pour la présidence de l'UMP entre Jean-François Copé et François Fillon, un nom a surgi dans le débat : "Cocoe", sigle utilisé pour désigner la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales interne au parti.
En quelques heures dimanche soir alors que les fédérations du parti dépouillaient, la Cocoe est devenue le centre de toutes les attentions, puisque c’est à elle qu’avait été confiée la lourde mission de vérifier les résultats du scrutin, en vue de leur validation définitive.
C’est à elle également que revient désormais la tâche d’annoncer le vainqueur. Seul hic : la Cocoe n’a pas encore terminé d’analyser les résultats des fédérations. Peu avant 4h00, elle a décidé de suspendre ses travaux jusqu’à lundi matin, 10h00.
Un travail de longue haleine
Elue le 11 décembre 2010 par le Conseil national du parti pour une durée de 3 ans, elle est composée de neuf membres élus (leur mandat court encore un an) et présidée par Patrice Gélard, sénateur UMP de Seine-Maritime, âgé de 74 ans. Un "référent" de chaque camp, Copé et Fillon, a été en contact permanent avec la Cocoe pendant la campagne.
La Cocoe a également arrêté les modalités de l'élection en publiant en juillet un guide électoral sur le congrès du 18 novembre. C'est elle aussi qui a veillé le 18 septembre à la validation des candidatures pour la présidence de l'UMP. C'est ensuite elle qui a supervisé la campagne officielle qui s'est déroulée entre le 5 octobre et le 17 novembre.
Sur les réseaux sociaux, le nom de cette commission n’a pas manqué d’en faire rire certains, et de générer des jeux de mots parfois hasardeux…