"C'est un souvenir d'enfance": le grigri de Laurent Wauquiez pour l'élection à la présidence de LR

Le Parisien nous apprend ce mercredi que le chef des députés LR a pour habitude de garder sur lui un marron. "Je ne sais pas s’il me porte vraiment bonheur, mais vous ne me verrez jamais en campagne sans lui", avait-il confié au journal il y a quelque temps.

Faute d'être favori pour gagner la présidence du parti Les Républicains face à Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez veut croire en sa bonne étoile. Ou plutôt en... son marron. Depuis des années, le chef des députés LR a fait de ce fruit un grigri, le gardant sur lui tout l'hiver après l'avoir ramassé à l'automne, nous apprend Le Parisien ce mercredi 26 mars.

"C’est un souvenir d’enfance: quelqu’un que j’aime et qui a beaucoup veillé sur moi faisait ce geste tous les ans. Ça m’est resté. Je ne sais pas s’il me porte vraiment bonheur, mais vous ne me verrez jamais en campagne sans lui", avait expliqué l'intéressé au journal.

Une campagne "à la Chirac"

Bien évidemment ce dernier mise sur d'autres éléments pour passer devant son rival, notamment en multipliant les déplacements, lui qui affirmait récemment vouloir faire une campagne "à la Chirac". Mais aussi en s'attaquant à Bruno Retailleau, un ministre de l'Intérieur dont il cible la liberté de parole et d'action, principalement à travers le dossier algérien.

L'élection se déroulera les 17 et 18 mai prochains pour le premier tour, avant une éventuelle seconde manche les 24 et 25 mai, si nécessaire.

Laurent Wauquiez a déjà occupé les fonctions de président de LR en 2017, avant de quitter son poste un an et demi plus tard à l'issue de la débâcle de sa formation aux élections européennes.

En 2024, alors que ses ambitions pour l'Élysée étaient déjà régulièrement évoquées, il a fait son retour sur la scène nationale, laissant la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, pour redevenir député de Haute-Loire et prendre la tête du groupe LR à l'Assemblée.

Récemment, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a confirmé son désir d'accéder aux "responsabilités" de la "présidence de la République".

Baptiste Farge