Budget 2026: le député Insoumis Éric Coquerel assure que "le gouvernement Bayrou sera censuré"

Éviter une énième censure. C'est ce que souhaite le gouvernement Bayrou depuis l'annonce des Insoumis de déposer une motion de censure dès "le premier" jour de la rentrée parlementaire.
En pleine université d'été depuis ce jeudi à Châteauneuf-sur-Isère, la formation politique de gauche n'a pas manqué de revenir à plusieurs reprises devant ses militants ou par voie de presse sur son intention de censurer François Bayrou, depuis l'annonce d'un budget 2026 rimant avec l'austérité, à la recherche de près de 44 milliards d'euros.
"Une censure avant la discussion budgétaire"
Ce dimanche 24 août, le député LFI et président de la commission des finances à l'Assemblée nationale Éric Coquerel, invité sur BFMTV, se dit confiant sur le plan de son parti pour censurer le gouvernement.
"Si vous vous souvenez bien, en 2024 j'avais annoncé que le gouvernement Barnier serait censuré de manière certaine. Il l'a été. Je vous annonce de manière certaine aujourd'hui que le gouvernement Bayrou sera censuré. À mon avis avant même l'entrée sur la discussion budgétaire", lâche-t-il au micro de BFMTV.
Parmi les annonces pour le budget 2026, François Bayrou a notamment évoqué l'intention de supprimer deux jours fériés, ou encore "l'année blanche" en 2026, comprendre le gel des dépenses de l'État et donc de prestations sociales dont la cote n'est pas revalorisée selon l'inflation.
"Aujourd'hui, aucune opposition ne peut supporter un budget qui s'attaque aux retraités, aux salariés, aux plus pauvres, à tous les Français, sur les ministères aussi importants que le Travail, que l'Écologie, que l'Éducation. [...] Je ne vois pas comment ce gouvernement va échapper à la censure", questionne Éric Coquerel.
Questionné sur le fait que pour le moment la France Insoumise est le seul parti de gauche à s'être prononcé en faveur d'une censure gouvernementale, lorsque le Parti socialiste préfère tempérer, Éric Coquerel annonce "on va attendre".
"En juillet, lors de la dernière réunion avec les représentants des finances de chaque groupe parlementaire de gauche, ils étaient plutôt enclins à voter la censure", assure-t-il.