BFMTV
Gouvernement
en direct

François Bayrou assure qu'on peut "changer, amender" sa proposition de supprimer deux jours fériés

placeholder video
À quatre jours du vote de confiance et de la possible chute de son gouvernement, François Bayrou continue de défendre ses mesures budgétaires pour réduire la dette de la France et notamment sa proposition critiquée de supprimer deux jours fériés.

L'ESSENTIEL

  • François Bayrou a reçu ce matin les représentants du PS, à qui il devait "tendre la main" hier, et conclu sa série de consultations pour tenter de sauver sa tête et celle de son gouvernement. Lire la brève
  • Laurent Wauquiez, patron des députés LR à l'Assemblée nationale, annonce que les LR ne censureraient "ni un gouvernement socialiste ni un gouvernement RN". Lire la brève
  • Un avis rapidement contredit par le président du parti, Bruno Retailleau, qui affirme que la droite devra "empêcher" un gouvernement socialiste menant "une politique contraire aux intérêts de la France". Lire la brève
  • Parmi ses annonces budgétaires critiquées, celle des jours fériés, qu'il estime n'être "qu'une proposition qu'on peut changer, qu'on peut bouger et amender". Lire la brève

Des "énormes progrès" sur les discussions avec le RN et le PS, mais le sort de François Bayrou semble scellé

Ce direct consacré à l'actualité politique en France est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com

Sur France 2 ce soir, le Premier ministre François Bayrou a encore ouvert la porte à un "changement" de sa proposition de supprimer deux jours fériés. Le chef du gouvernement a évoqué "un énorme progrès" sur les discussions avec le Rassemblement national et le Parti socialiste, mais son sort semble scellé en vue du vote de confiance prévu ce lundi.

François Bayrou estime qu'on peut "changer" sa proposition de supprimer les jours fériés

"Les jours fériés, c'est 10% de l'effort qu'il faut faire", martèle sur France 2 François Bayrou pour justifier sa proposition de mesure pour redresser les finances de la France, qui a suscité la colère depuis son annonce.

Pour le Premier ministre, ce n'est toutefois "qu'une proposition qu'on peut changer, qu'on peut bouger et amender". "C'est pas l'austérité qu'on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses" en France, dont le drame est, selon lui qu'elle "produit moins que les autres" en Europe.

"On créé des dépenses et on ne revient pas dessus", déplore-t-il.

François Bayrou évoque "un énorme progrès" sur les discussions avec le RN et le PS

Toute la semaine, François Bayrou a reçu les représentants politiques pour discuter de la situation budgétaire en France.

Invité du 20 Heures de Léa Salamé sur France 2, le Premier ministre assure que le Rassemblement national et le Parti socialiste sont tombés d'accord sur le bilan qu'il en dresse.

Les chefs de ces partis "sont venus et ont dit 'vous avez raison'. C'est un énorme progrès", assure François Bayrou.

Éric Zemmour "appelle Emmanuel Macron à démissionner"

Éric Zemmour, président du parti Reconquête, appelle sur BFMTV à une démission du président de la République.

"Je pense que seule une élection présidentielle peut changer la donne, donc évidemment j'appelle Emmanuel Macron à démissionner. Ça rendrait, comme disait le Général de Gaulle, un service signalé au pays. Mais je me doute qu'il ne le fera pas. Il n'empêche que c'est la seule solution", explique-t-il.

Il estime que des élections législatives "ne régleront rien". "On va recommencer la triste comédie de 2024, en revanche, une élection présidentielle pourra régler cette question", ajoute-t-il.

Le Parti socialiste ne veut pas d'un gouvernement "avec la Macronie" et la droite

Dieynaba Diop, députée des Yvelines et porte-parole du Parti socialiste indique sur BFMTV que le PS veut "remplacer le gouvernement actuel par un gouvernement de gauche, avec une Premiere ou un Premier ministre de gauche".

Selon elle, il n'est pas question de faire un gouvernement de coalition. "Nous ne ferons aucun gouvernement d’union républicaine, ni avec la macronie et encore moins avec Laurent Wauquiez", ajoute-t-elle.

En revanche, "à l’Assemblée nationale, nous construirons des majorités en allant discuter texte par texte".

Emmanuel Macron estime que "la France doit continuer d'avancer"

Interrogé sur la situation politique française dans un contexte international instable, le président Emmanuel Macron estime que "la France doit continuer d'avancer".

"Le contexte international, en Ukraine comme au Proche et Moyen-Orient nous rappelle que la France est attendue, que nous avons beaucoup à faire et que le monde dans lequel nous vivons est instable", explique-t-il, aux côtés de Volodymyr Zelensky.

Le président de la République ajoute que "dans ce contexte, la France doit continuer d'avancer et c'est avec une volonté d'ambition, de responsabilité, de stabilité et de respect pour la diversité des formations politiques que nous devons aborder tous ces débats".

Jean-Luc Mélenchon tacle une potentielle coalition "de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie"

Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon dit être contre une potentielle coalition qui irait "de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie".

Il ajoute: "Les insoumis n'ont rien à voir avec cette tambouille et ils la combattent car ce n'est pas l'engagement pris devant les électeurs avec le programme du Nouveau Front Populaire."

Le futur Premier ministre devra être capable de faire des "compromis", Patrick Kanner assure que "parmi les socialistes il y en a beaucoup"

Patrick Kanner juge que le futur Premier ministre devra être capable de faire des "compromis". Le président du groupe socialiste au Sénat considère justement que "parmi les socialistes il y en a beaucoup".

"Nous sommes prêts si le président de la République nous fait confiance", déclare d'ailleurs ce dernier.

"Des concessions pour durer, non pas pour garder le pouvoir mais pour permettre au pays de vivre une période apaisée", estime le sénateur.

Retailleau contredit Wauquiez et affirme que la droite devra "empêcher" un gouvernement socialiste menant "une politique contraire aux intérêts de la France"

Nouvelle passe d'armes entre les deux hommes. Le président des Républicains et ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, contredit Laurent Wauquiez sur X.

ll y a quelques heures, sur l'antenne de BFMTV-RMC, ce dernier confiait que les LR qu'il dirige à l'Assemblée nationale ne censureront "ni un gouvernement socialiste ni un gouvernement RN".

Moins de quatre heures plus tard, Bruno Retailleau affirme au contraire que "si un gouvernement socialiste devait mener une politique contraire aux intérêts de la France, le devoir de la droite serait de l’empêcher".

Opposé à une dissolution comme le réclame Nicolas Sarkozy, François Hollande ironise que "ce n'est pas le première fois"

François Hollande réaffirme son opposition à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et n'est donc pas d'accord avec la récente sortie de Nicolas Sarkozy. "Ce n'est pas le première fois d"ailleurs", ironise le socialiste.

Nicolas Sarkozy confiait le 2 septembre être "persuadé" qu'Emmanuel Macron "n'aura pas d'autre solution que la dissolution".

"Je ne partage pas non plus son avis sur le RN (qui ferait partie de l'arc républicain, NDLR). Il y a une responsabilité à avoir et ce n'est pas celle de mettre le Rassemblement national au pouvoir", fustige François Hollande.

Ce dont la France a besoin est "du temps", affirme encore ce dernier, pour que "chacune et chacun puisse préparer ce qu'il a à dire" en vue de 2027 et puisse l'exprimer dans "un grand débat".

Le prochain Premier ministre "peut être un socialiste" imagine François Hollande

L'ex-chef de l'État estime depuis Châlons-en-Champagne que le futur Premier ministre "peut être un socialiste", mais estime impossible l'arrivée d'"une coalition" à la tête du pays.

"Il faut se sortir de la tête qu'il y ait un gouvernement qui réunit des composantes très différentes. Il y a un gouvernement qui aura sa sensibilité, peut-être plus à gauche, centriste ou à droite, mais qui devra quoi qu'il arrive chercher à faire des concessions à ceux qui ne sont pas dans le gouvernement", indique François Hollande.

"Ni la politique menée depuis 2017, ni la politique du Nouveau Front populaire": François Hollande appelle au "compromis" pour le prochain budget

Le futur Premier ministre "devra chercher un compromis pour le budget, sans doute que ce ne sera ni la politique menée depuis 2017, ni soyons lucide la politique du Nouveau Front populaire", juge l'ancien président de la République.

François Hollande appelle à "aller le plus vite possible" pour nommer un Premier ministre si François Bayrou perd la confiance

Si le gouvernement de Françoit Bayrou ne parvient pas à obtenir la confiance, "il conviendrait d'aller le plus vite possible" pour nommer un Premier ministre, estime François Hollande.

Carole Delga appelle à "toujours soutenir le candidat capable de battre le RN" mais n'est pas "sûre que LFI soit le meilleur moyen de battre l'extrême droite"

Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie et farouche opposante historique aux insoumis, réaffirme sur BFMTV qu'en cas de dissolution, il faut "toujours soutenir le ou la candidate en capacité de battre le Rassemblement national"

Selon elle, "l'extrême droite est une menace pour la France". Toutefois, pour battre ces derniers, la patronne des régions de France note, "sur le terrain", une forte "détestation de Jean-Luc Mélenchon"

Carole Delga confie donc ne pas être "sûre que LFI soit le meilleur moyen de battre l'extrême droite".

"La dissolution est évitable" et n'a produit que "des aspects négatifs" selon Carole Delga

La présidente (PS) de la région Occitanie juge sur BFMTV "la dissolution est évitable parce que nous avons besoin de stabilité".

Carole Delga affirme d'ailleurs qu'elle n'a produit "que des aspects négatifs, récessifs".

La socialiste Carole Delga rejette tout gouvernement avec les insoumis qui proposent "un projet de décroissance, communautariste et tout sauf européen"

Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie, espère que les socialistes puissent gouverner "malgré l'absence de majorité de la gauche à l'Assemblée nationale", notamment en faisant des compromis avec le socle commun et Les Républicains.

Pas question, d'ailleurs, d'imaginer des insoumis au sein de ce potentiel gouvernement.

"Ça fait deux ans et demi que j'indique que les socialistes ne peuvent pas valider un projet de décroissance, communautariste et tout sauf européen", tranche Carole Delga.

La présidente socialiste de la région Occitanie estime que "l'heure n'est pas au casting mais au changement"

Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie et farouche opposante historique aux insoumis, pourrait cocher les cases pour accéder à Maignon.

Toutefois, elle affirme sur BFMTV ne pas avoir eu d'échanges avec Emmanuel Macron. "L'heure n'est pas au casting mais au changement", assure-t-elle.

"Travailler gauche et droite ensemble, localement on le fait" affirme d'ailleurs celle qui est aussi présidente de l'association des régions de France.

Carole Delga appelle à la nomination d'un Premier ministre socialiste

Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie, appelle sur BFMTV le président de la République à nommer "un Premier ministre ou une Première ministre socialiste, de gauche".

"La dernière fois il y avait déjà un Premier ministre sur la sellette": la petite blague de François Hollande à la foire de Châlons-en-Champagne

L'ex-chef de l'État, arrivé à la foire de Châlons-en-Champagne, ironise que "la dernière fois que je suis venu il y avait déjà un Premier ministre sur la sellette".

François Hollande a aussi croisé sur son passage Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, et confié que "la semaine prochaine est une autre semaine".

François Hollande en visite à la foire de Châlons-en-Champagne

L'ancien président de la République est attendu dans quelques instants à la foire de Châlons-en-Champagne.

Il devrait prendre la parole et répondre aux questions des journalistes aux alentours de midi.

"Tant mieux si Wauquiez ne nous censure pas" salue le Premier secrétaire du PS, envisagé au poste de Premier ministre

Olivier Faure estime en sortant de son échange avec François Bayrou, accompagné des leaders socialistes, qu'il n'y avait "pas de suspense, pour personne, ni même pour le Premier ministre qui savait que nous ne changerions pas d'avis".

Après avoir salué que "tant mieux si Wauquiez ne nous censure pas" en cas d'accession d'un gouvernement sous son autorité à Matignon, Olivier Faure se questionne sur "comment faire rebondir la France à partir du 8".

Olivier Faure note "une dette publique devenue insupportable"

"Venu par coutoisie républicaine", Olivier Faure acte "deux projets" différents qui se sont confrontés à Matignon entre le PS et François Bayrou.

"Nous sommes venus dire que nous croyons effectivement au diagnostic posé, une dette publique devenue insupportable", estime ce dernier.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste estime que le budget présenté par son parti va, notamment, chercher l'argent "dans la poche de ceux qui ont beaucoup profité des huits dernières années".

La délégation du Parti socialiste est arrivée à Matignon

Les leaders socialistes, dont Olivier Faure, Patrick Kanner et Boris Vallaud, sont arrivés à Matignon pour leur rencontre avec François Bayrou.

Laurent Wauquiez confie qu'il "adore Jean-Michel Aulas", pas (encore) officiellement candidat à la mairie de Lyon

Un nouveau soutien de poids? Pas encore officiellement candidat, Jean-Michel Aulas va (probablement) accueillir un nouvel allié dans sa campagne pour la conquête de l'hôtel de ville de Lyon: Laurent Wauquiez.

L'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes indique sur BFMTV-RMC qu'il "adore Jean-Michel Aulas".

"Je vais à Lyon tout à l'heure et je serai amené à m'exprimer sur le sujet", laisse miroiter le député de Haute-Loire.

Laurent Wauquiez annonce que les LR ne censureraient "ni un gouvernement socialiste ni un gouvernement RN"

Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée Nationale, assure sur BFMTV-RMC que les LR ne censureraient "ni un gouvernement socialiste ni un gouvernement RN".

"Nous ne faisons pas partie de ceux qui font tomber des gouvernements dans ce pays", assure-t-il.

"Beaucoup de prédateurs" se "réjouissent du chaos et du désordre" selon Laurent Wauquiez

Pour Laurent Wauquiez, "beaucoup de prédateurs" se "réjouissent du chaos et du désordre" en attendant une élection présidentielle anticipée.

"Regardez ce que fait Jean-Luc Mélenchon en ce moment, la récupération du 8 et du 10 septembre (...) Ça n'a échappé à personne", estime le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée Nationale.

Le Rassemblement national est "bien sûr" dans l'arc républicain selon Laurent Wauquiez

"Bien sûr" que le Rassemblement national se trouve dans l'arc républicain, estime Laurent Wauquiez sur BFMTV-RMC, tout comme l'ancien président de la République il y a quelques jours.

"Un parti qui se présente à des élections, a des élus et n'est pas illégal, évidemment", assure le député.

Laurent Wauquiez appelle à trouver "une feuille de route" avant le nom d'un Premier ministre

Laurent Wauquiez estime la méthode de nomination actuelle du Premier ministre comme du "n'importe quoi".

Le député appelle à définir "une feuille de route, un pacte de gouvernement" avant de réfléchir au nom du locataire de Matignon.

"La question c'est pas de faire un chèque en blanc à une personne, c'est de se demander ce qu'on est prêt à faire ensemble", juge Laurent Wauquiez.

Laurent Wauquiez alerte sur "un grand nombre de députés" LR qui pourraient ne pas voter la confiance au Premier ministre

Après la déception, voter contre la confiance? Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée Nationale, assure sur BFMTV-RMC que "pour un grand nombre de députés LR il y a un gros problème pour le vote du 8".

"Si cette voix de la France qui travaille n'est pas entendue, un grand nombre de députés ne voteront pas le 8", alerte Laurent Wauquiez.

De son côté, le député de Haute-Loire précise que "par esprit de responsabilité" il votera "sans enthousiasme" la confiance à François Bayrou lundi.

Laurent Wauquiez assure avoir eu "l'accord" de François Bayrou "sur un projet de loi contre l'assistanat", finalement absent du discours du Premier ministre

Laurent Wauquiez a proposé au Premier ministre de lutter contre "ceux qui profitent du système" plutôt que de supprimer deux jours fériés, "avec un projet de loi contre l'assistanat", chiffrée "à 7 milliards d'euros d'économie".

"Il me donne son accord mardi, qu'il est prêt à bouger dessus (...) Je m'attendais à ce que mercredi matin (au micro de BFMTV-RMC) les choses soient claires", regrette l'élu.

Laurent Wauquiez "déçu" par sa rencontre avec François Bayrou

Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée Nationale, "a été déçu" par sa rencontre avec François Bayrou mardi, explique ce dernier sur BFMTV-RMC.

"Ce qui se passe, c'est le sentiment que ce sont toujours les mêmes qui paient", dénonce le député de Haute-Loire.

Sophie Primas "n'envisage pas beaucoup" d'être porte-parole d'un gouvernement socialiste

La porte-parole du gouvernement indique sur Sud Radio "qu'à titre personnel" elle "n'envisage pas beaucoup" d'essayer de conserver son poste si Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, devenait Premier ministre.

"Peu importe le casting, ce que je veux savoir c'est ce qu'on va faire pour les Français et pour le pays", ajoute-t-elle.

Olivier Faure assure ne pas avoir parlé depuis "deux ans" avec Jean-Luc Mélenchon

Le Premier secrétaire du Parti socialiste assure que son dernier échange avec Jean-Luc Mélenchon, son ancien allié du NFP, date d'"il y a deux ans depuis la mort de Nahel".

"Il voulait non pas le retour au calme mais la justice. Je lui avais répondu 'je veux bien la justice mais il faut d'abord le calme'", rapporte l'élu qui ne laisse planer que peu de doute sur l'hypothèse de ministres insoumis dans un gouvernement qu'il dirigerait.

"Il est pas tendre (...) Il a dit qu'il censurerait tout gouvernement de gauche qui ne serait pas le sien. Chacun a la réponse, je ne vais pas épiloguer", conclut-il.

Olivier Faure Premier ministre? Le Premier secrétaire du PS assure ne pas avoir eu de contact avec Emmanuel Macron

Le PS à Matignon? C'est en tout cas l'une des hypothèses des prochains jours. Sur RTL, Olivier Faure note que "la gauche est candidate" et balaie l'idée que lui-même arrive à la tête du gouvernement.

"Ce n'est pas une question de personne, je n'ai jamais dit 'je souhaite aller à Matignon'", assure ce dernier qui affirme ne pas avoir eu de contact avec Emmanuel Macron.

Aux anciens du NFP (socialistes, communistes, écologistes, ex-Insoumis), Olivier Faure dit "si demain le président vous appelle, vous y allez et on gouverne ensemble".

"Je suis prêt à travailler avec toutes les forces politiques présentes au parlement (...) Nous accepterons le jeu démocratique, si nous y allons nous gouvernerons sans 49.3"

Olivier Faure réaffirme que la décision du PS "est irrévocable" et votera contre la confiance

Le Premier secrétaire du Parti socialiste estime sur RTL que "la messe est déjà dite" et se rendra dans la matinée à Matignon par "politesse républicaine" lors des consultations politiques de François Bayrou.

"Notre décision est irrévocable. Lundi nous voterons contre la confiance, car la confiance a été rompue il y a longtemps", assure Olivier Faure.

Le gouvernement démissionnaire au moins jusqu'au 22 septembre?

Le temps va sembler (très) long aux Français. En cas de chute plus que probable du gouvernement lundi, celui-ci pourrait rester démissionnaire et expédier les affaires courantes du pays au moins jusqu'au 22 septembre prochain.

Pourquoi? Car à cette date, la France reconnaître officiellement à New-York l'État de Palestine pendant l'Assemblée générale des Nations Unies.

Le chef de l'État ne veut donc pas que cette séquence de diplomatie internationale historique soit polluée par la crise interne et les calculs politiques de la nomination du futur Premier ministre.

Le nom de Catherine Vautrin évoqué pour prendre la suite de François Bayrou

Qui prendra la succession de François Bayrou? Le sort du Premier ministre semble scellé en vue du vote de confiance prévu le 8 septembre prochain.

Parmi les noms évoqués pour prendre les rênes du gouvernement figure celui de Catherine Vautrin, la ministre de la Santé et du Travail.

Emmanuel Macron avait songé à la nommer en 2022, avant d'opter finalement pour Élisabeth Borne. Mais son profil, jugé trop conservateur, est loin de convaincre le Parti socialiste.

Il y a quelques jours, c'était celui d'Éric Lombard, le patron de Bercy, qui avait circulé.

Emmanuel Macron demande aux ministres de "se battre jusqu'au bout" et d'"être des acteurs de la responsabilité"

Lors du conseil des ministres hier, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à une "mobilisation totale" autour de François Bayrou, demandant aux ministres de "se battre jusqu'au bout" et d'"être des acteurs de la responsabilité".

82% des Français déplorent "un spectacle navrant" face à la situation politique actuelle

Selon un sondage "L'Opinion en direct", piloté par l'institut Elabe pour BFMTV publié hier, plus de huit Français sur dix (82%) estiment que la séquence politique actuelle est "un spectacle navrant" de la part d'une "classe politique pas à la hauteur de la situation".

Parmi les personnes interrogées, seules 17% jugent qu'il s'agit de "la vie normale d'une démocratie et d'un parlement où il n'y a pas de majorité absolue".

François Bayrou reçoit ce matin les socialistes à Matignon, à qui il veut "tendre la main"

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. Le Premier ministre François Bayrou reçoit ce matin à Matignon les représentants du Parti socialiste, à quatre jours du vote de confiance.

S'il veut leur "tendre la main", le chef du gouvernement a estimé hier sur notre antenne que le Premier secrétaire du PS Olivier Faure "veut abattre le gouvernement" et "devenir Premier ministre".

BFMTV.com