Le Parti socialiste ne veut pas d'un gouvernement "avec la macronie" et la droite

La porte-parole du Parti socialiste a indiqué qu'il n'était pas question de faire un gouvernement de coalition avec le bloc central. En revanche, elle précise qu'en cas de gouvernement de gauche, il faudrait trouver des majorités à l'Assemblée nationale en fonction des différents textes.

"Nous ne ferons aucun gouvernement d’union républicaine ni avec la macronie et encore moins avec Laurent Wauquiez", a lancé la porte-parole du Parti socialiste (PS), Dieynaba Diop sur BFMTV, ce jeudi 4 septembre.

Pour elle, le PS veut "remplacer le gouvernement actuel par un gouvernement de gauche, avec une Premiere ou un Premier ministre de gauche et offrir une alternative aux Français et aux Françaises".

Pas de place pour le bloc central, donc, dans un potentiel gouvernement formé par le PS. En revanche, dans l'hypothèse où il y aurait un gouvernement de gauche, alors des discussions auraient lieu avec les autres formations politiques à l'Assemblée nationale.

"On veut renoncer au 49.3"

"On dit qu’on veut un gouvernement de gauche, des écologistes et de la société civile. Ensuite, à l’Assemblée, nous construirons des majorités en allant discuter texte par texte [...] on veut renoncer au 49.3 pour travailler avec d’autres oppositions républicaines à trouver des majorités", a-t-elle ajouté.

À quatre jours du vote de confiance et de la probable chute du gouvernement de François Bayrou, la question de son successeur divise largement. Ces derniers jours, le Premier ministre a reçu les oppositions dans le cadre de consultations et pour tenter de les convaincre de voter pour la confiance.

"Les socialistes sont très clairs, nous avons une proposition concrète de contre-budget, un projet alternatif à celui qui est proposé par François Bayrou. Ce matin, par courtoisie républicaine, nos représentants, dont Olivier Faure, se sont rendus à Matignon pour redire que nous voterons contre la confiance", a indiqué Dieynaba Diop, qui a précisé que "lors de cet entretien, François Bayrou a affirmé ses positions en disant que rien de ce que nous lui proposions lui allait".

Astrid Bergere