"Éviter le drame de l'extrême droite": en cas de dissolution, Olivier Faure évoque l'urgence d'un front commun à gauche

Un front commun à gauche face à l'extrême droite? En cas de législatives anticipées, Olivier Faure a exprimé son souhait d'une union en cas de "menace dans une circonscription" du Rassemblement national, a-t-il expliqué sur le plateau de BFMTV, ce dimanche 31 août.
"Je ne veux pas être un jour responsable du fait que par mon irresponsabilité l'extrême droite soit arrivée au pouvoir. À un moment il faut aussi faire des choix. Jamais je ne laisserai s'installer l'extrême droite", a-t-il ajouté.
"Ma boussole c'est d'éviter à la France le drame de l'extrême droite, a-t-il entamé. Les Français qui s'imaginent que l'extrême droite au pouvoir, c'est du pouvoir d'achat supplémentaire, regardez ce qu'il se passe aujourd'hui en Argentine, aux États-Unis. C'est Macron en pire."
Toute la gauche unie "pour éviter cela"
Ainsi, Olivier Faure dit souhaiter "que toute la gauche puisse se réunir pour que nous puissions éviter cela". En revanche, jugeant ce scénario toujours hypothétique, le premier secrétaire du Parti socialiste a refusé d'évoquer la possibilité d'une union des partis de gauche dès le premier tour.
Pour Olivier Faure, La France insoumise peut ainsi être un partenaire électoral dans un certain nombre de circonscriptions. Il ajoute: "Je ne pourrai plus jamais me regarder dans un miroir si j'ai moi-même indirectement participé à l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir."