Vote de confiance: les consultations entre Matignon et les partis politiques vont débuter ce lundi après-midi
L'ESSENTIEL
- François Bayrou s'est rendu à la foire de Châlons-en-Champagne, un rendez-vous agricole pour les politiques. Lire l'article
- Le Premier ministre a argué que "le recours perpétuel à la dette n'est pas une solution" et que "le travail des Français est pompé" par son remboursement. Lire l'article
- Dans la matinée, une mobilisation a été annoncée par l'intersyndicale pour la journée du 18 septembre, mais pas d'action commune pour "Bloquons tout" huit jours plus tôt. Lire la brève
- Le Parti socialiste a confirmé qu'il se rendrait bien à Matignon la semaine prochaine mais écarte toute négociation, "la délégation réaffirmera le vote contre la confiance". Lire la brève
François Bayrou déplore "le recours perpétuel à la dette", à moins de dix jours de vote de confiance
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com
Depuis la foire de Châlons, François Bayrou a souligné que "le recours perpétuel à la dette n'est pas une solution" et que "le travail des Français est pompé" par son remboursement.
Le Premier ministre commence à partir de ce lundi après-midi une série de consultations avec différentes forces politiques, à moins de dix jours du vote de confiance. Plusieurs partis, comme La France insoumise ou les Écologistes, ont annoncé qu'ils ne se rendraient pas à Matignon pour honorer le rendez-vous.
De son côté, le président du Rassemblement national Jordan Bardella répondra à partir de 19 heures aux questions de BFMTV.
Jean-Luc Mélenchon demande à Emmanuel Macron de ne pas "nommer un Premier ministre du même genre" que François Bayrou car "il subira le même sort"
Le fondateur de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon demande à Emmanuel Macron de ne pas "nommer un Premier ministre du même genre" car "il subira le même sort" que François Bayrou.
"Il n'aura pas plus de majorité", selon Jean-Luc Mélenchon, qui rappelle que LFI déposera une motion de destitution d’Emmanuel Macron.
Les consultations entre Matignon et les partis politiques débutent ce lundi après-midi
François Bayrou recevra plusieurs responsables de partis politiques à Matignon ces prochains jours. Le premier rendez-vous est prévu ce lundi à 17h, quand le chef du gouvernement s'entretiendra avec le Parti communiste français.
Le Premier ministre accueillera les responsables du Rassemblement national ce mardi matin, puis les responsables des Républicains, Renaissance et Horizons le mardi après-midi.
Ce mercredi après-midi, François Bayrou recevra l'Union des droites et Liot, avant un entretien avec les leaders de l'UDI.
Olivier Faure affirme que les socialistes "sont volontaires" pour succéder à François Bayrou
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure affirme que le PS est "volontaire" pour succéder à François Bayrou.
"Nous proposons une méthode nouvelle. On ne gouverne pas contre son pays, par la peur. On gouverne en mettant un peuple en mouvement", a-t-il poursuivi, affirmant "vouloir un Parlement qui légifère sans tutelle ni menace".
Olivier Faure accuse le président et le Premier ministre d'être "des ingénieurs du chaos"
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, estime qu'il "n'y a aucun acte de courage dans la décision prise par François Bayrou. Le courage pour un Premier ministre aurait été d'affronter les événements, de rechercher les compromis utiles aux Français, de ne pas se dérober par un tour de passe-passe qui voudrait faire passer une auto-dissolution par du panache".
"Nous n'acceptons pas ce reversement, la dette, c'est vous. Les irresponsables, c'est vous. Les ingénieurs du chaos, c'est vous. Et les vrais martyrs sont ceux qui souffrent de votre politique", lance-t-il à Emmanuel Macron et François Bayrou.
Jordan Bardella répondra aux questions de BFMTV samedi à 19h
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella sera en interview sur BFMTV samedi à 19h. Il répondra aux questions de Marie Chantrait.
"Assez catastrophique pour lui": Bruno Retailleau va-t-il tout perdre si François Bayrou quitte Matignon?
Le vote de confiance au gouvernement de François Bayrou pourrait bien contrarier les plans du ministre de l'Intérieur, devenu en moins d'un an un candidat sérieux pour 2027. "C'est assez catastrophique pour lui", observe un ancien ministre LR.
"Il imaginait comme tout le monde que le Premier ministre allait tomber au moment du budget. Et on l'aurait encouragé à sortir du gouvernement à partir du moment où certaines propositions budgétaires ne nous semblaient pas bonnes", explique un sénateur de droite.
Mais les plans de François Bayrou changent profondément la donne.
Bernard Cazeneuve estime que les forces de gauche, hors LFI, doivent tout faire "pour aboutir à un compromis"
L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve appelle, dans un entretien à Ouest-France, "toutes les forces de gauche de gouvernement", sans LFI, à "tout mettre en œuvre pour aboutir à un compromis, avec à l’esprit les risques qu’encourt le pays".
Il estime, par ailleurs, que La France insoumise "poursuit, de façon prévisible, sa stratégie du chaos".
Le président français appelle les forces politiques à "prendre leurs responsabilités"
Emmanuel Macron estime que François Bayrou a "raison de mettre en responsabilité les forces politiques et parlementaires face à la situation".
Il "veut croire" que les prochains jours permettront de trouver "des chemins d'accord sur le constat [...] même s'il y a des désaccords sur les mesures techniques ou les solutions".
Il appelle "tout le monde à prendre ses responsabilités".
Emmanuel Macron assure que son mandat "sera exercé jusqu'à son terme"
Interrogé sur une potentielle démission en marge d'un point presse avec l'Allemand Friedrich Merz, Emmanuel Macron a écarté cette hypothèse.
"Je crois dans la démocratie, elle consiste à ce que des gens votent pour un mandat donné. Le mandat qui m'a été confié par les Français et personne d'autre, est un mandat qui sera exercé jusqu'à son terme [...] n'en déplaise à ceux qui ont été défaits à plusieurs reprises lors de ces mêmes élections."
François Bayrou en interview sur BFMTV dimanche
Le Premier ministre François Bayrou sera en interview sur BFMTV dimanche à 18 heures depuis Matignon.
Lors de cet entretien, il répondra aux questions de notre journaliste Marc Fauvelle, ainsi qu'à Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (France info) et Sonia Mabrouk (CNews).
Le Premier ministre explique que "si rien ne change, le bateau va couler"
Français Bayrou rappelle, après son discours, que "si rien ne change, le bateau va couler".
Il explique: "On a un bateau dans lequel nous sommes, avec un trou dans la coque. L'eau entre à flots et ça surcharge. Ça n'est pas en manifestant pour que rien ne change qu'on va résoudre les problèmes du pays."
Il déplore d'ailleurs "l'alliance de ceux qui se haïssent pour obtenir la chute du gouvernement" et estime qu'après "le désordre et le chaos qu'on a déjà connu et que certains veulent".
François Bayrou estime que la dette est "l'esclavage des plus jeunes"
Dans une nouvelle prise de parole, cette fois à la foire agricole de Châlons-en-Champagne, François Bayrou rappelle que "la dette augmente de 5.000 euros chaque seconde".
Il ajoute: "Il y a deux catégories qui vont payer: ceux qui travaillent et les jeunes qui arrivent. La dette c'est l'esclavage des plus jeunes. C'est sur eux qu'on fait peser la légèreté des décisions prises par les dirigeants successifs et par les Français qui les ont approuvé. C’est eux les victimes."
"Le mouvement du 10 septembre s'inscrit donc dans la durée", Mélenchon salue l'appel à la mobilisation de l'intersyndicale
L'intersyndicale a appelé plus tôt dans la journée à une journée de mobilisation le 18 septembre, huit jours donc après le mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre.
Une initiative, saluée par le chef de file de la France insoumise, sur X. "Déjà la CGT appelle à la 'grève le 10 septembre partout où c'est possible'. Solidaires de même. Ce matin, les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de grève et manifestations le 18 septembre", écrit ce dernier.
"Le mouvement du 10 septembre s'inscrit donc dans la durée. Le mouvement septembriste va donc s'enraciner. Le 8 Bayrou part, le 10 on bloque Macron", se réjouit Jean-Luc Mélenchon.
Le Parti socialiste ira à Matignon pour réaffirmer le "vote contre la confiance", ce "ne sera pas une négociation"
Le Parti socialiste ira bien à Matignon la semaine prochaine rencontrer le Premier ministre, annonce ce dernier auprès de BFMTV.
"Oui on va à Matignon pour dire qu’on vote contre mais on y va quand même", indique Stéphane Troussel, le président du département de la Seine-Saint-Denis et porte-parole du PS à BFMTV.
"La délégation réaffirmera notre vote contre la confiance le 8 septembre. Ce ne sera pas une négociation", assure de son côté la députée des Yvelines et porte-parole du PS Dieynaba Diop à BFMTV.
"Nous irons pour redire que nous voterons contre la confiance qu’il demandera le 8 septembre à l’Assemblée nationale et que nous proposons un autre chemin et une autre méthode pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle les décisions des gouvernements successifs depuis huit ans, sous la présidence d’Emmanuel Macron, l’ont mené. Nous ne sommes pas dans la négociation avec le gouvernement, nous réaffirmerons nos positions", assure Stéphane Troussel à BFMTV.
Emmanuel Macron pris dans le piège François Bayrou: l'édito politique de Guillaume Daret
La victime politique annoncée du 8 septembre n’est pas forcément celle qu'on croit. Oui, les chances de François Bayrou d’obtenir la confiance sont très infimes et son départ de Matignon hautement probable.
"Mais politiquement, il sera gagnant dans tous les cas" veut se persuader l’un de ses plus proches.
"Soit il se sauve in extremis et c’est un miraculé, soit il part mais ce sera par le haut et avec panache sans avoir renié son identité profonde: la lutte contre la dette".
Non, la vraie victime politique de coup de poker du Premier ministre pourrait bien se trouver de l’autre côté de la Seine au palais de l’Élysée.
>> Lire l'intégralié de l'édito
Les CRS autorisent finalement les militants à rentrer
Le groupe de militants, un temps bloqué après avoir essayé de rentrer dans la foire avant son début officiel, a finalement été autorisé à rentrer par les CRS. Certains criaient jusqu'à présent "Bayrou, vient nous voir!"
Tout s'est déroulé dans le calme, selon les équipes de BFMTV sur place.
Une mobilisation annoncée par l'intersyndicale le 18 septembre, pas d'action commune pour "Bloquons tout"
Les huit principales organisations syndicales n'appellent pas à une action commune lors de la journée du 10 septembre, au moment du mouvement "Bloquons tout".
Toutefois, l'intersyndicale évoque une mobilisation pour le 18 septembre.
"Nos organisations appellent à une mobilisation le 18 septembre, y compris par la grève", annonce Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
Ultra gauche, monde étudiant, syndicats... Le renseignement territorial dans la crainte de débordements le 10 septembre
La Direction nationale du renseignement territorial (DNRT) suit de très l'évolution des appels à la mobilisation le 10 septembre lors du mouvement "Bloquons tout".
“Le rythme (…) des réunions préparatoires s’accélère” avec “un nombre de participants plus fourni”, souligne la direction du renseignement territorial auprès de RMC.
Les huit principales organisations syndicales sont actuellement en réunion pour décider collectivement des suites à donner au mouvement. La CGT, Sud Rail et la Confédération paysanne ont déjà annoncé y participer.
Côté ultra gauche et mouvance écologiste radicale, les deux sont très investies dans la mobilisation selon la DNRT, prennent leur place dans des comités d'organisation et font craindre des débordements. Leurs cibles? Le capitalisme et ses symboles, les "milliardaires réactionnaires" et "l'empire Bolloré".
Enfin, les renseignements surveillent aussi les blocages dans certaines universités qui pourraient se produire par une partie du monde étudiant.
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Des militants tentent de rentrer dans la foire et se retrouvent face aux CRS
Le groupe de militants, posté devant la foire où se trouve le Premier ministre, a tenté d'y entrer, constatent sur place les équipes de BFMTV. Mais les agents de sécurité leur refusent l'accès, la situation s'agite un peu.
Rapidement, des CRS se sont postés devant les militants pour les empêcher de rentrer, "parce que l'entrée de la foire est prévue à 10h30 et pas avant" confie l'un des policiers à BFMTV.
Pour le Premier ministre "le recours perpétuel à la dette n'est pas une solution" et "le travail des Français est pompé" par son remboursement
"Le recours perpétuel à la dette n'est pas une solution", lance dans son discours d'inauguration de la foire de Châlons-en-Champagne François Bayrou.
"Passer son temps à dire 'on va dépenser de l'argent pour notre vie d'aujourd'hui et c'est ceux qui viendront après qui paieront'. Est-ce c'est digne, respecteux, moral de laisser aux travailleurs et aux enfants la charge des dépenses que le pays ne veut pas réduire?", s'interroge le Premier ministre.
"Le travail des Français est pompé par le remboursement de la dette", fustige François Bayrou qui estime qu'elle représente "l'esclavage des plus jeunes".
"Nous vivons un moment critique" de notre histoire estime François Bayrou
Face à la guerre en Ukraine, et en rappelant les tragiques bilans des Guerres mondiales notamment dans la Marne où il se trouve, le Premier ministre estime que "nous vivons un moment critique" de notre histoire.
"Le temps de la violence est revenu", affirme François Bayrou dans un discours d'inauguration de la foire de Châlons-en-Champagne.
Marine Le Pen et Jordan Bardella reçus à Matignon mardi à 10 heures
Dans le cadre des consultations du Premier ministre avec les chefs de partis, qui débuteront lundi, Marine Le Pen et Jordan Bardella seront reçus à Matignon mardi à 10 heures, apprend BFMTV de la part de leur entourage.
À Châlons-en-Champagne, la CGT attend le Premier ministre de pied ferme
De nombreux syndicalistes, notamment de la CGT, se sont mobilisés et attendent le Premier ministre François Bayrou à la foire de Châlons-en-Champagne.
"François Bayrou a pris en otage la République et le gouvernement", pour les Socialistes
Le député socialiste de l'Eure Philippe Brun estime sur BFMTV que François Bayrou "prépare son départ depuis de nombreuses semaines" et "a pris en otage la République et le gouvernement".
Pour l'élu, le budget présenté par le Premier ministre n'est rien d'autre qu'un "plan irréaliste qui fait l'unanimité contre lui" et le vote de confiance qu'il a réclamé une "démission déguisée".
Pour Philippe Brun, François Bayrou "vise seulement à préparer la prochaine élection présidentielle".
François Bayrou est arrivé à la foire de Châlons-en-Champagne
Le Premier ministre a fait son arrivée à la foire de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, entouré d'élus et ministres.
Pourquoi les politiques accourent à la foire de Châlons?
Entre champagne et bovins, plusieurs figures politiques se donnent rendez-vous à la foire de Châlons-en-Champagne aujourd'hui, de Jordan Bardella à François Bayrou en passant par Michel Barnier.
Quelques semaines après la promulgation de la controversée loi Duplomb, alors que le Premier ministre pourrait être renversé par l'Assemblée nationale, l'atmosphère s'annonce électrique.
"Ce n'est pas loin de Paris et c'est un peu la rentrée en douceur après le coup de pelle de François Bayrou, entre les dégustations de coupes de champagne et les fromages", lâche l'une des têtes d'affiche attendues ce week-end auprès de BFMTV.
>> Lire l'article en intégralité
Le Premier ministre à Châlons-en-Champagne aujourd'hui
François Bayrou doit arriver aux alentours de 9h45 à Châlons-en-Champagne (Marne) pour l'inauguration et une déambulation à la foire de la ville.
Pendant une quinzaine de minutes, le Premier ministre prononcera un discours vers 12h15.
Les Républicains face à un choix embarrassant avant le vote de confiance
Le choix de François Bayrou de solliciter un vote de confiance met les députés Les Républicains dans l'embarras, alors que les élus veulent soutenir un gouvernement dont la droite fait partie tout en s'opposant à certaines propositions budgétaires du Premier ministre.
Le scrutin devrait faire chuter le gouvernement de François Bayrou et précipiter avec lui les ministres LR de son gouvernement.
Pour François Bayrou, il est "normal" que les oppositions aient pris des "vacances" en août
Après avoir dénoncé des oppositions "en vacances", le Premier ministre François Bayrou s'est défendu en se demandant "en quoi est-ce un reproche".
"Tous les Français savent que c'est normal, que c'est comme ça que ça se passe", a réagi le chef du gouvernement.
"Soyons simple: pendant le mois d'août, tous les Français, tout le gouvernement (...) sont en vacances", poursuit François Bayrou.
François Bayrou déplore "des propos déformés" après sa phrase sur les "boomers"
Bonjour à tous et bienvenue à vous sur ce direct consacré à l'actualité politique en France de ce vendredi 29 août. À dix jours du vote de confiance, prévu le 8 septembre, François Bayrou fait face à une polémique après avoir pointé la responsabilité des "boomers" dans l'état des finances publiques. Le chef du gouvernement a déploré des "propos déformés".
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