Bruno Retailleau "ne (s)'interdi(t) pas une nouvelle loi" pour lutter contre l'immigration

L'ESSENTIEL
- Pour le nouveau gouvernement, la journée a débuté par un "petit-déjeuner" autour de Michel Barnier qui a demandé à ses ministres d'être "irréprochables et modestes". Lire l'article
- Les passations de pouvoir se sont ensuite succédé. Le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (LR) a promis de "rétablir l'ordre" et de protéger les forces de l'ordre, "boucliers" de la République. Lire l'article
- Au ministère de la Justice, Éric Dupond-Moretti a passé la main à Didier Migaud, évoquant ses "fiertés" et ses "regrets" lors de son passage de 4 ans place Vendôme. Lire l'article
- Dans l'après-midi, le nouveau gouvernement, formé par Michel Barnier, s'est retrouvé à l'Élysée pour son premier Conseil des ministres, en présence d'Emmanuel Macron. Lire la brève
- En visite dans un commissariat de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, Bruno Retailleau a affirmé ne pas "[s]'interdire une nouvelle loi" immigration. Lire l'article
Après un premier Conseil des ministres, Barnier invite son équipe à être "irréprochable" et "modeste"
Un premier Conseil des ministres après plus de deux mois de crise politique: les 39 membres du gouvernement de Michel Barnier, très majoritairement issus de la macronie et de la droite, se sont brièvement réunis aujourd'hui pour la première fois à l'Élysée autour du chef de l'État.
Lors du bref Conseil des ministres, Emmanuel Macron a assuré à ses ministres qu'il serait "là pour (les) aider à réussir", "avec une seule boussole, l'unité du pays et l'intérêt supérieur de la nation", a rapporté un participant. Chaque ministre, "dépositaire d'une mission plus grande que lui", doit faire preuve de "courage", d'"audace" et d'"ambition", a martelé le chef de l'État.
Le chef de l'État a aussi appelé les ministres à cultiver un "esprit de dialogue" entre eux, mais aussi "avec les Français qui n'ont pas tous fait (le) choix" de cette alliance entre la droite et la macronie. "Beaucoup de nos compatriotes ont exprimé des voix divergentes. Il faut les entendre et les respecter", a-t-il insisté.
De son côté, Michel Barnier a exhorté ses ministres à se montrer solidaires, "irréprochables", "modestes" et respectueux de tous les partis politiques, au sein d'un gouvernement "républicain, progressiste et européen".
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Bruno Retailleau "ne (s)'interdi(t) pas une nouvelle loi" pour lutter contre l'immigration
Bruno Retailleau, depuis un commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a affirmé "ne pas (s)'interdi(re) une nouvelle loi" pour lutter contre l'immigration, car selon lui, certains articles de la loi immigration censurés par le Conseil constitutionnel "sont essentiels".
Le nouveau ministre de l'Intérieur va réunir "une dizaine de préfets des départements les plus concernés [par l'immigration], pour se rendre compte des obstacles et trous dans la raquette".
"Je vais leur dire qu'il faut aller au maximum de ce que l'on peut faire d'un point de vue réglementaire: régulariser, naturaliser au compte-gouttes, expulser un maximum", a-t-il poursuivi.
En visite dans un commissariat de La Courneuve, Bruno Retailleau affirme vouloir être "aux côtés des forces de l'ordre"
Depuis un commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), où il s'est rendu ce soir, Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur, s'est justifié sur sa présence en disant vouloir "être au milieu des troupes".
"Elles ont besoin de sentir que leur patron prend soin d'elles", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la première direction pour rétablir l'ordre est d'être aux côtés et de conforter les forces de l'ordre qui font un boulot incroyable, dans des conditions de plus en plus difficiles, car il y a une ultraviolence".
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau veut "prendre tous les moyens" pour faire "baisser l'immigration en France"
Le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déclaré ce soir qu'il voulait "prendre tous les moyens" pour faire "baisser l'immigration en France".
"J'ai un objectif, parce que comme des millions de Français, je pense que l'immigration massive ça n'est pas une chance pour la France et ça n'est même pas une chance pour ces migrants qu'on envoie parfois périr en pleine mer", a déclaré le nouveau locataire de la place Beauvau au JT de TF1.
"Donc je veux prendre tous les moyens justement, pour baisser l'immigration en France", a-t-il ajouté.
Pour Bruno Retailleau, il existe "depuis trop longtemps un droit à l’inexécution des peines"
Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur, a estimé ce soir sur TF1 qu'il existait "depuis trop longtemps un droit à l’inexécution des peines".
"Il faut que les peines et les sanctions tombent", a-t-il affirmé, appelant encore à être "intransigeant".
Le Medef "prêt à discuter" sous conditions d'une hausse d'impôts des entreprises
Le Medef se dit "prêt à discuter" sous conditions d'une hausse d'impôts des entreprises, selon son président, Patrick Martin.
Le Premier ministre n'a pas exclu hier soir, lors d'une interview télévisée, une hausse des impôts pour "les plus fortunés" et "les plus grandes entreprises". "Dans l'effort national, les multinationales peuvent contribuer", avait-il suggéré.
Bruno Retailleau affirme qu'il y a en France "1.000 agressions" tous les jours
Bruno Retailleau, invité du 20h de TF1 ce soir, a affirmé qu'il y avait aujourd'hui en France "1.000 agressions" tous les jours.
"En France aujourd'hui il y a un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes, une agression avec arme toutes les heures et 1.000 agressions toutes les journées", a déclaré le nouveau ministre de l'Intérieur.
Selon le rapport sur l'insécurité et la délinquance publié par l'Intérieur en janvier 2024 portant sur 2023, 384.100 coups et blessures volontaires ont été enregistrés.
Didier Migaud souhaite "redonner confiance aux citoyens" dans la justice et veut "peser" au sein du gouvernement Barnier
Invité sur France 2, Didier Migaud, nouveau ministre de la Justice, a estimé qu'il "faut redonner confiance aux citoyens dans leurs institutions et dans la justice".
"Il y a le sentiment parfois que la justice est lente ou ne condamne pas suffisamment, ce n'est pas toujours exact", affirme Didier Migaud.
"Je suis tout à fait conscient des défis nombreux auxquels je vais être confronté avec tous les acteurs de la justice. Je vais essayer d'apporter ma pierre et de peser au sein d'un gouvernement que le Premier ministre a voulu ouvert et équilibré", a-t-il ajouté.
Pour Olivier Faure, Bruno Retailleau est un ministre de l'Intérieur "qui est dans la discrimination" et "qui considère que tous les Français ne se valent pas"
Pour Olivier Faure, premier secrétaire du PS, Bruno Retailleau est un ministre de l'Intérieur "qui est dans la discrimination" et "qui considère que tous les Français ne se valent pas".
"Lui-même a parlé de 'Français de papier', expression dont la maternité revient à Marine Le Pen ou à son père", a-t-il affirmé sur BFMTV.
"Certains s’offusquent de l’expression 'Français de papier'. Oui, il y a des citoyens français qui ont demandé leur naturalisation et qui disent 'Nique la France' tout en touchant les allocations. Qui peut dire que cela n’existe pas? Stop au déni et à l’hypocrisie", déclarait en effet le nouveau locataire de Beauvau sur son compte X lors de la campagne présidentielle en 2022.
Olivier Faure pointe du doigt "le caractère totalement réactionnaire" du nouveau gouvernement
Olivier Faure, invité de BFMTV ce soir, pointe du doigt "le caractère totalement réactionnaire" du nouveau gouvernement Barnier, dévoilé ce week-end.
"On a l’impression que c’est la Manif pour tous qui est arrivée au gouvernement. Aujourd’hui vous avez un gouvernement qui est très à droite, vous avez aujourd’hui des hommes et des femmes qui ont porté depuis de longues années la version la plus radicale de la droite et même une version qui a accepté l’idée qu’il peut y avoir une familiarité avec l’extrême droite", a précisé le patron du PS.
Michel Barnier se rendra à la conférence des Présidents de l’Assemblée nationale demain à 10 heures
Michel Barnier se rendra à la conférence des Présidents de groupes de l’Assemblée nationale demain à 10 heures, indique Matignon.
Le Premier ministre sera également présent lors de la conférence des Présidents de groupes du Sénat ce mercredi 25 septembre à 15 heures.
Michel Barnier va réunir ce vendredi les syndicats et son gouvernement pour aborder son discours de politique générale
Le Premier ministre va réunir ce vendredi de 15h à 18h les syndicats et son gouvernement pour aborder son discours de politique générale prévue le 1er octobre, d'après des sources concordantes auprès de BFMTV.
"Je serai là pour vous aider": ce qu'Emmanuel Macron a dit aux nouveaux ministres
Pour le premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier, le chef de l'État a fait passer ses messages:
"Un temps nouveau s'ouvre pour le pays. Je serai là pour vous aider à réussir", a lancé Emmanuel Macron à l'Élysée.
"Chacun autour de la table est dépositaire d'une mission plus grande que lui et au-delà de nos divergences", a encore jugé le président.
Le chef de l'État a également appelé les nouveaux ministres à "faire preuve d'humilité et "d'esprit de dialogue" entre eux et "avec les Français qui n'ont pas tous fait ce choix."
La gauche s'est agacée de l'arrivée en force de la droite au gouvernement, arrivée seulement 5ème au second tour des législatives.
Bruno Retailleau assure que le Conseil des ministres a été "bref", mais que c'était "ce qui était prévu à l'ordre du jour"
Le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est brièvement exprimé au micro de BFMTV à la sortie du premier Conseil des ministres du gouvernement Michel Barnier.
"C'était bref", a-t-il déclaré, alors que l'exécutif ne s'est réuni que pendant 30 minutes à l'Élysée. "C'est ce qui était prévu à l'ordre du jour, ce qui est normal", a-t-il ajouté, assurant que la réunion était "très bien".
"Chacun est dépositaire de l’exigence au service des Français": les mots de Macron lors du premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier
Le président d'Emmanuel Macron a assuré à son nouvel exécutif ce lundi lors du premier Conseil des ministres du gouvernement Michel Barnier que "chacun (était) dépositaire de l’exigence au service des Français", a appris BFMTV auprès d'un participant.
Plus d'informations ici.
Le premier Conseil des ministres du gouvernement de Michel Barnier prend fin
Le premier Conseil des ministres du gouvernement de Michel Barnier prend fin à l'Élysée seulement 30 minutes après avoir débuté, ce lundi en milieu d'après-midi.
"Si je m'étais appelé Moussa, je n'aurais pas été élu maire": Bardella appelle Darmanin à "expliciter ses propos"
Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella demande sur son compte X à l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin d'"expliciter ses propos" formulés lors de sa passation de pouvoir à son successeur Bruno Retailleau.
"Si je m'étais appelé Moussa Darmanin, je n'aurais pas été élu maire et député et sans doute n'aurais-je pas été ministre de l'Intérieur", a affirmé dans la matinée l'ancien occupant de la place Beauvau.
"Cette déclaration est une injure à la France qui lui a tout donné et qui donne leur chance à tous ceux qui la respectent", soutient Jordan Bardella.
Le premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier commence à l'Élysée
Le Premier conseil des ministres commence à l'Élysée. Pour la première fois depuis l'arrivée de Michel Barnier à Matignon, son gouvernement composé de 39 ministres se réunit autour d'Emmanuel Macron.
Devant ses nouveaux collègues, Bruno Retailleau rend hommage "à son illustre prédécesseur" Georges Clemenceau
Présent à Matignon lors d'un petit-déjeuner avec ses nouveaux collègues ministres, Bruno Retailleau a souhaité "rendre hommage à son illustre prédécesseur", d'après des participants.
Il ne s'agissait pas de Gérald Darmanin mais de Georges Clemenceau, "un Vendéen" comme lui.
Le gouvernement Barnier arrive à l'Élysée pour le Conseil des ministres
Les nouveaux ministres du gouvernement de Michel Barnier commencent à arriver à l'Élysée pour le tout premier Conseil des ministres.
On a pu apercevoir Françoise Gatel (Ruralité), Salima Saa (Égalité femmes-hommes) ou encore Thani Mohamed Soilihi (Francophonie).
Avant le Premier conseil des ministres, Michel Barnier appelle ses ministres "à jouer collectif"
Le Premier ministre a demandé à ses ministres de "jouer collectif" ce matin lors d'un petit-déjeuner à Matignon avec ses ministres fraîchement nommés, d'après des informations de BMFTV.
Pour ce premier rendez-vous avec le gouvernement au complet, Michel Barnier a également appelé ses troupes à être "irréprochables et modestes".
"Pas d'esbroufe s'il vous plaît!", a-t-il encore plaidé, quelques heures avant le premier conseil de ministres prévu à l'Élysée, à 15 heures, autour d'Emmanuel Macron.
Retrouvez ici ce qu'a dit le locataire de Matignon à ses ministres.
La nouvelle ministre de la Santé ne "fera pas de miracle" mais promet d'augmenter "un peu" son enveloppe budgétaire
Confrontée à la crise des hôpitaux, la nouvelle ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a pour priorité "l'accès aux soins".
"Je ne ferai pas de miracles, je ne suis pas une fée", a-t-elle cependant déjà prévenu en évoquant le budget 2025 de la Sécurité sociale qu'elle va devoir très vite préparer en vue de son examen au Parlement.
Les enveloppes "augmenteront un peu", mais "jamais à la hauteur de ce que tout le monde espérerait", a encore avancé l'élue Modem.
"On ne va pas faire de miracles", avait déjà admis Michel Barnier devant des soignants à l'hôpital Necker à Paris début septembre pour son premier déplacement.
Le nouveau ministre de la Fonction publique "veut débureaucratiser" les services publics
Lors d'un discours prononcé pendant la cérémonie de passation de pouvoirs avec son prédécesseur Stanislas Guerini, le nouveau ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian a expliqué souhaiter "débureaucratiser à tous les étages".
"Nous devons libérer les Français du poids des démarches administratives" mais "cette simplification ne doit jamais se faire au détriment de la qualité du service public", a insisté l'ancien ministre délégué au Logement.
Guillaume Kasbarian s'est également fixé comme objectif de "faciliter la vie des Français et des agents publics".
La nouvelle ministre de l'Agriculture promet des résultats "dans les semaines qui viennent"
La nouvelle ministre de l'Agriculture Annie Genevard a promis lors de la passation de pouvoir avec Marc Fesneau "de premiers résultats" tangibles "dans les semaines qui viennent".
Les agriculteurs sont confrontés à une multitude de crises et ont manifesté leur colère lors d'un mouvement national en janvier dernier.
La nouvelle ministre a promis d'"alléger la paperasse", "réduire les interdits" et "redonner du bon sens aux règles".
"Les attentes sont immenses, je le sais, l'impatience est grande depuis des mois. Je veux et je dois avancer vite", a-t-elle déclaré sur le perron du ministère, au cours de la passation de pouvoir avec son prédécesseur, très applaudi.
On vous résume les dossiers chauds que va devoir affronter Annie Genevard ici.
Agnès Pannier-Runacher appelle à "anticiper un monde à +4°C"
La nouvelle ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, promet de porter son programme au niveau européen et international et d'incarner "la voix de la France" lors de la nouvelle Commission européenne.
"Anticiper ce que serait un monde à +4°C, ce n'est pas être alarmiste, c'est être courageux, c'est être responsable vis à vis des Français et être préparé", affirme-t-elle.
Famille, sécurité du quotidien... Les nouveaux intitulés très politiques des ministères du gouvernement Barnier
Le casting gouvernement du nouveau Premier ministre amène son lot de nouveaux ministères comme celui de la Sécurité du quotidien et de la Coordination gouvernementale. Autant de messages passés aux Français comme aux ministres eux-mêmes.
On vous explique tout dans notre article.
Maud Bregeon prête à "prendre le risque de l'honnêteté" au porte-parolat
Nouvelle porte-patole du gouvernement, Maud Bregeon précise sa méthode, promettant de se rendre sur le terrain et "prendre le risque de l'honnêteté". "Avec pour seule boussole la volonté de convaincre et l'obsession de comprendre", ajoute-t-elle.
Thevenot salue la nomination de Bregeon au porte-parolat, la "bonne personne au bon moment"
Prisca Thevenot passe la main à Maud Bregeon au porte-parolat du gouvernement. "À l'Assemblée nationale, "nous serons pour vous un socle parlementaire solide, responsable et vigilant", promet celle qui redevient députée des Hauts-de-Seine, avant de saluer sa successeuse :
"Je sais que tu es la bonne personne, au bon moment, au bon endroit."
Anne Genetet regrette une "forme de solitude à l'école"
"J'ai vu au cours du temps s'installer une forme de solitude à l'école", déclare Anne Genetet.
Celle "des enseignants face à la remise en cause de leur légitimité de leur autorité"; celle des "chefs d'établissement face aux normes, aux consignes"; celle des élèves "harcelés", "en difficulté"; ou encore celle "des parents" et "des familles monoparentales"
"Cette solitude nous allons ensemble tenter de la transformer en confiance", promet la ministre.
Anne Genetet évoque sa "lignée de hussardes de la République"
La passation de pouvoir au ministère de l'Éducation nationale a débuté. La nouvelle ministre, Anne Genetet, pas vraiment connue pour être une spécialiste du sujet, évoque sa "lignée de hussardes de la République" qui lui ont "fait tant aimer l'école".
Celle qui était députée des Français de l'étranger jusqu'ici parle ainsi de son "arrière-grand-mère", sa "grand-mère", sa "belle-mère" ou sa "soeur", lesquelles furent "AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap), institutrice, directrice d'école, ou principale de collège."
Pour Migaud, la justice "n'est pas seulement une question de moyens"
La justice "n'est pas seulement une question de moyens", souligne Didier Migaud "à l'heure où la situation des comptes publics impose vraisemblablement à notre pays des efforts collectifs".
"C'est une question de volonté et d'adhésion collective à un projet de transformation qui nous rende plus efficace et fier", déclare-t-il.
Celui-ci permettra de "clarifier pour tous la politique judicaire nationale", poursuit Didier Migaud. "De la rendre plus lisible et un mot qui m'est cher (...) plus transparente, même si je peux connaître vos réserves vis-à-vis de cette transparence", glisse-t-il à Éric Dupond-Moretti.
Ce qui est très probablement une référence aux propos passés de ce dernier envers la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, présidée jusqu'ici par Didier Migaud. On vous racontait cette séquence un peu plus bas dans ce direct.
Didier Migaud évoque son "grand honneur" de devenir ministre de la Justice
Après "un hommage appuyé" au président de la République, Éric Dupond-Moretti souhaite ses "vœux de plein succès" à Didier Migaud sous les applaudissements.
L'ancien président de la Haute autorité pour la transparance de la vie publique débute son discours dans une allusion au contexte politique récent:
"Qui aurait dit que nous nous retrouverions là, vous et moi (...) à nous passer le relai des fonction de garde des Sceaux? (...) Les circonstances politiques qui sont parfois taquines, en ont décidé ainsi", déclare-t-il.
"Être ministre de la Justice est un grand honneur", poursuit l'ex-socialiste, expliquant "comprendre l'émotion" d'Éric Dupond-Moretti.
"Je sais que le temps peut m'être compté", précise également le nouveau garde des Sceaux, alors que le gouvernement de Michel Barnier, privé de majorité absolue, va vivre sous la menace de la motion de censure.
Le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau ne "tolérera aucune violence verbale" envers les forces de l'ordre
Le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau assure les forces de l'ordre de son soutien, lors de la passation de pouvoirs avec Gérald Darmanin.
"Pour vous, je ne lâcherai rien, je ne tolérerai aucune offense, aucune atteinte, bien sûr physique, mais pas plus pour les violences verbales", dit-il, assurant que les forces de l'ordre sont les "boucliers" de la République.
"C'est indigne" dit-il sur les insultes visant gendarmes et policiers. "La République doit la fermeté", soutient encore le nouveau ministre.
Dupond-Moretti regrette d'"avoir été trop souvent seul à défendre la justice"
Au tour des "regrets" pour Éric Dupond-Moretti. "Je regrette de ne pas avoir eu le temps de porter devant le Parlement un grand texte sur la lutte contre le narcotrafic qui gangrène nos sociétés", avance le désormais ex-ministre de la Justice. Avant de reprendre la formule de Gabriel Attal lors de sa passation de pouvoir avec Michel Barnier: "Vous trouverez le texte sur votre bureau."
Plus généralement, "je regrette d'avoir été trop souvent seul à défendre la justice de notre pays qui fait l'objet d'accusations injustes", avance Éric Dupond-Moretti. L'ancien avocat s'en prend à ceux qui "ne la connaissent pas", les "commentateurs" et "certains responsables politiques".
Lesquels ne "connaissent pas davantage les règles qui la régissent", estime-t-il, citant, entre autres, "la présomption d'innocence", "la charge de la preuve" et "la personnalisation de la peine".
Gérald Darmanin reconnaît "des erreurs" mais assure avoir "toujours fait de (son) mieux"
Lors de la passation de pouvoir à Bruno Retailleau, l'ex ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin déclare partir "avec le sentiment d'avoir servi le mieux (qu'il) pouvait (son) pays" et souhaite "(ses) voeux de réussite" à son successeur.
"Bien sûr, nous avons fait des erreurs, mais nous avons toujours fait de notre mieux", juge-t-il.
Plus d'informations ici.
Éric Dupond-Moretti exprime ses "fiertés" et ses "regrets" comme ministre de la Justice
Début de la passation de pouvoir au ministère de la Justice. Éric Dupond-Moretti commence son discours, faisant part de son "émotion".
"Le moment n'est pas venu pour moi de présenter mon bilan, mais permettez-moi cependant d'exprimer quelques fiertés et quelques regrets", déclare-t-il.
Les fiertés? "Mon objectif a été d'améliorer la justice de mon pays et je ne suis pas peu fier d'avoir donné aux 90.000 personnes qui travaillent au service de la Justice des moyens inédits pour accomplir leur mission", explique l'ancien avocat.
"Il est indispensable, monsieur le garde des Sceaux, que la loi de programmation pour la justice que j'ai portée (...) soit respectée", enjoint-il ensuite, jugeant qu'une "trahison de cette loi serait un signal dévastateur".
Michel Barnier souhaite "agir dans un esprit de simplicité et d'efficacité"
Jean-Noël Barrot, nouveau ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (Modem), répond aux questions de BFMTV en direct depuis sa voiture avant d'arriver au Quai d'Orsay.
Le Premier ministre "souhaite agir dans un esprit de sobriété, de simplicité et d'efficacité", explique-t-il après le "petit-déjeuner gouvernemental".
Au-delà du message du chef du gouvernement, cet événement était l'occasion de "se présenter" et à "celles et ceux qui ne se connaissent pas de s'identifier les uns et les autres", ajoute-t-il alors que l'équipe de Michel Barnier est composé de membres du camp présidentiel et de LR.
PMA, IVG... Sylvain Maillard appelle Michel Barnier à envoyer "des signaux rassurants" aux Français
Michel Barnier a beau avoir promis dimanche soir sur France 2 d'être "un rempart" pour préserver "l'intégralité des lois" sur les sujets de société, la macronie continue de douter.
"On doit envoyer des signaux rassurants à l'ensemble de la société. Je ne crois pas que les Français veulent un retour en arrière sur la PMA, l'IVG ou sur les droits sociaux qui ont été durement acquis", juge le député de Paris Sylvain Maillard ce matin sur France 2.
Gabriel Attal a réclamé dimanche matin des garanties au nouveau Premier ministre sur "la PMA, le droit à l'IVG, les droits LGBT".
La gauche tout comme une partie de la macronie s'inquiètent de nouveaux ministres aux profils jugés trop droitiers à l'instar de Bruno Retailleau, Laurence Garnier ou Othman Nasrou.
Les ministres sortent un à un de Matignon
Si Didier Migaud est déjà place Vendôme pour la passation de pouvoir, d'autres ministres sortent à l'instant de Matignon après le "petit-déjeuner gouvernemental".
Didier Migaud est arrivé au ministère de la Justice pour la passation de pouvoir
Didier Migaud arrive au ministère de la Justice où l'attend son prédecesseur Éric Dupond-Moretti. Poignée de main entre les deux hommes qui entrent dans le ministère pour échanger avant de procéder à la passation de pouvoir.
Manuel Bompard accuse Bruno Retailleau d'avoir "fait preuve de racisme"
Le profil du nouveau ministre de l'Intérieur aux positions conservatrices agace à gauche.
"Il a fait preuve de racisme", juge ainsi le patron de la France insoumise Manuel Bompard ce matin sur CNews, regrettant plusieurs des propos tenus par Bruno Retailleau.
En juin 2023, le désormais ex patron des sénateurs LR avait fait le lien entre les émeutes et l'immigration, avant de juger qu'il y avait "une sorte de régression vers les origines ethniques" pour "la deuxième ou troisième génération".
Le nouveau locataire de la place Beauvau avait également évoqué à la tribune du Sénat "les Français de papier".
"Excusez-moi, en République, il n'y a qu'une catégorie de Français : ce sont des Français. Quelles que soient leurs origines, quand ils sont Français, ils sont Français", a encore jugé Manuel Bompard.
Michel Barnier demande aux ministres d'être "irréprochables et modestes"
Lors du "petit-déjeuner gouvernemental", Michel Barnier a demandé à ses ministres d'être "irréprochables et modestes", selon les informations de BFMTV.
Le credo du Premier ministre: "agir plus que de communiquer" et "agir avant de communiquer". "Pas d'esbroufe s'il vous plaît!", a-t-il plaidé.
Celui qui ne peut rester en fonction si jamais l'extrême droite décide de le censurer avec la gauche, a demandé "du respect pour tous nos concitoyens et pour tous les partis politiques et d'écouter tout le monde".
"Ce gouvernement sera républicain, progressif et européen", a également promis le chef du gouvernement.
Plus d'informations ici.
Quand Dupond-Moretti qualifié la HATVP, présidée par Migaud, d'"espèce de truc populiste"
Didier Migaud et Éric Dupond-Moretti sont attendus au ministère de la Justice ce matin pour la passation de pouvoir, prévue à 10h.
Si l’on peut s’attendre à un ton solennel, comme à l'accoutumé, l’ancien avocat et l’ex-socialiste s’étaient écharpés par le passé. Le premier avait qualifié la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, présidé par le second, "d’espèce de truc populiste", avant que ce dernier ne juge ces propos "infamants".
Éric Dupond-Moretti avait fait ces déclarations en 2015 en marge du procès de l'ex-ministre de la Francophonie Yamina Benguigui finalement condamnée à un an d'inéligibilité pour des omissions dans ses déclarations de patrimoine et d'intérêts.
Les images du gouvernement réuni autour de Michel Barnier
L'image est bien connue: celle d'un exécutif au travail. Mais pour la première fois, on peut voir les membres du gouvernement de Michel Barnier réunis à une même table, après leur nomination en fin de semaine dernière.
Tous sont réunis à l'occasion d'un "petit déjeuner gouvernemental", qui sera suivi de la suite des passations de pouvoir puis d'un Conseil des ministres cet après-midi.


Chenu craint le "retour du en même temps" avec le duo Retailleau-Migaud
Sébastien Chenu n'est pas totalement convaincu par la nomination de Bruno Retailleau à l'Intérieur, même si ce dernier est très à droite de l'échiquier politique.
Le député du RN évoque un "retour du 'en même temps'" sur BFMTV-RMC en référence au duo que va former le ponte de LR avec le ministre de la Justice, Didier Migaud, ancien socialiste.
Cela "paraît ne pas pouvoir permettre à un ministre de l'Intérieur, même déterminé, d'aller au plus loin sur les questions de sécurité et d'immigration, car il sera borné par le garde des Sceaux", juge l'élu d'extrême droite.
Le RN souhaite "peser" sur le nouveau gouvernement
Invité de BFMTV et RMC, Sébastien Chenu rappelle le rapport de force joué par l'extrême droite qui a mis "sous surveillance" le gouvernement Michel Barnier.
"Ce que nous souhaitons, c'est peser sur les choses", explique le député du RN, qui insiste: "Il n'y aura jamais rien d'acquis avec nous."
"On a dit: on ne censure pas a priori", précise l'élu du Nord, attendant de voir le budget qui sera présenté.
Les ministres arrivent à Matignon pour le "petit-déjeuner gouvernemental"
Didier Migaud, Astrid Panosyan-Bouvet, Olga Givernet, François-Noël Buffet... Les ministres, pour la plupart méconnus des Français, arrivent dans la cour de Matignon pour le "petit-déjeuner gouvernemental" autour de Michel Barnier. Suivez ces images en direct sur BFMTV.
La démission de Ciotti de la présidence de LR sera effective le 1er octobre
Éric Ciotti précise sur RTL que sa décision de quitter LR, dont il était toujours le président, bien que contesté, sera effective "à partir du 1er octobre".
"Je tourne une page et j'en écris surtout une autre", explique le député des Alpes-Maritimes qui a fait alliance avec l'extrême droite aux législatives, avant de former un groupe de 16 députés à l'Assemblée nationale.
Éric Ciotti dénonce une "forme de compromission" de LR
Éric Ciotti nourrit-il des regrets en voyant des membres de LR s'installer au gouvernement, alors que lui reste sur la touche après son alliance avec l'extrême droite?
"Je ne serai pas bien dans cette photo macroniste", répond sur RTL le député des Alpes-Maritimes, dénonçant une "forme de compromission" de LR.
La députée macroniste Stella Dupont n'exclut pas la censure
Le coup de barre à droite symbolisé par le gouvernement de Michel Barnier ne laisse pas de marbre certains macronistes.
La députée Stella Dupont, issue de l'aile gauche d'Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) n'écarte pas de voter une motion de censure.
"C’est possible, même si ce n’est pas du tout ce que je souhaite. On a besoin de stabilité, de travailler, de compromis. Mais il faut des gens ouverts, pragmatiques. La ligne extrêmement dure de nombre de ministres me préoccupe", explique-t-elle sur RMC ce lundi.
Michel Barnier assure qu'il ne sera pas candidat pour la prochaine présidentielle
Promis, Michel Barnier n'a pas "de plan de carrière". Le Premier ministre a indiqué ce dimanche qu'il ne serait pas candidat à la prochaine présidentielle, expliquant sur France 2 vouloir "être utile et servir pendant deux ans".
Un "petit-déjeuner gouvernemental" prévu à 8 heures
Avant que ne s'organise la suite des passations de pouvoir, les 39 membres du gouvernement de Michel Barnier ont rendez-vous à 8 heures à Matignon pour un "petit-déjeuner gouvernemental".
Ciotti va quitter la présidence du parti Les Républicains
On se souvient de cette image d'un président accroché à son poste, retranché dans son bureau, se disant "au travail", pendant que son parti voulait l'exclure après son alliance avec l'extrême droite aux élections législatives.
La séquence a vécu: Éric Ciotti a annoncé qu'il quitterai le parti Les Républicains ce dimanche dans une interview au Figaro. Il en est toujours le président, bien que contesté, les cadres de LR n'ayant pas réussi jusqu'ici à le pousser dehors, malgré des procédures engagées en ce sens.
Pour justifier sa décision, le député des Alpes-Maritimes dénonce "une dissolution de l’état-major des Républicains dans la macronie", après leur entrée au gouvernement.
Barnier n'exclut pas une hausse d'impôts pour "les personnes les plus fortunées" et les multinationales
Michel Barnier n'a pas exclu ce dimanche que les personnes les plus fortunées participent à l'effort national", via des "prélèvements ciblés" qui toucheraient aussi "certaines grandes entreprises".
Cependant, "je ne vais pas alourdir encore l'impôt sur l'ensemble des Français qui payent déjà le plus d'impôts de tous les partenaires européens", a promis le Premier ministre sur France 2.
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Sébastien Chenu invité de BFMTV-RMC
Le député et vice-président du RN Sébastien Chenu est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce lundi 23 septembre.
Le gouvernement de Michel Barnier déjà menacé à l'Assemblée nationale?
Une motion de censure sera déposée par la gauche juste après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, prévue le 1er octobre, a confirmé sur France 3 ce dimanche 22 setembre le patron du PS Olivier Faure.
Il a toutefois relevé qu'elle ne serait sans doute pas votée par le Rassemblement national et était "vraisemblablement vouée à l'échec".
Le parti frontiste attend en effet d'en savoir plus sur l'élaboration du budget 2025 pour se prononcer "Nous nous réservons évidemment la possibilité de censurer" à ce moment-là, a déclaré sur franceinfo son vice-président Sébastien Chenu
Pour Michel Barnier, la suppression de l'Aide médicale d'État n'est pas un "tabou"
Le Premier ministre est-il prêt à supprimer l'Aide médicale d'État, qui couvre à 100% les frais de santé des étrangers présents sur le sol français depuis au moins trois mois? "Il n'y a pas de tabou ou de totem", répond Michel Barnier sur France 2.
"Il y a simplement le souci de traiter cette question avec fermeté et avec humanité. Je voudrais aussi m'attaquer à un sujet qui coûte beaucoup d'argent qui est celui de la fraude fiscale bien sûr, mais aussi de la fraude sociale", ajoute-t-il.
IVG, PMA, droits LGBT... Michel Barnier promet de préserver les "grandes lois" de "progrès social"
Les "grandes lois" de "progrès social ou sociétal" comme celles sur l'interruption volontaire de grossesse ou l'assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA) seront "préservées", a assuré le Premier ministre Michel Barnier ce dimanche 22 septembre sur France 2.
"Ces lois, elles seront intégralement préservées" et "je serai un rempart pour qu'on préserve l'ensemble de ces droits acquis" en termes "de libertés, de progrès social. Il n'y a aucune ambiguïté", a déclaré le chef du gouvernement au lendemain de la présentation de son gouvernement où sont entrés plusieurs ministres conservateurs.
Le programme des passations de pouvoir ce lundi
La journée s'annonce chargée. Les ministres qui ne sont pas reconduits au sein du gouvernement de Michel Barnier ont fait leurs cartons ce week-end et vont, ce lundi 23 septembre, accueillir leurs successeurs. Voici le programme des principaux ministères, heure par heure:
- 10 heures: passation de pouvoirs entre Éric Dupond-Moretti et Didier Migaud au ministère de la Justice
- 10h15 - Passation de pouvoirs entre Catherine Vautrin, Geneviève Darrieussecq et Astrid Panosyan-Bouvet à la Santé et au Travail
- 10h30 - Passation de pouvoirs entre Stéphane Séjourné et Jean-Noël Barrot au ministère des Affaires étrangères
- 10h30 - Passation de pouvoirs entre Gérald Darmanin et Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur
- 11 heures - Passation de pouvoirs entre Nicole Belloubet et Anne Genetet à l'éducation nationale
- 12 heures - Passation de pouvoirs entre Prisca Thévenot et Maud Brégeon au porte-parolat
La France a un gouvernement, premier Conseil des ministres ce lundi
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce lundi 23 septembre.
Michel Barnier a appelé son gouvernement à travailler dans la "plus grande cohésion" et "fraternité" au lendemain de la présentation de son équipe, fragile attelage entre les macronistes et les LR, déjà sous la menace d'une censure de la gauche et du Rassemblement national.
Le nouveau locataire de Matignon et les 38 membres de son équipe sont attendus à 15 heures au palais de l'Élysée pour un premier Conseil des ministres autour d'Emmanuel Macron.