"On ne va pas faire des miracles": Michel Barnier auprès des soignants de l'hôpital Necker pour son premier déplacement

Il s'agit du premier déplacement officiel de Michel Barnier en tant que chef du gouvernement, où il a notamment participé à une table ronde avec le personnel de santé.

Pour son premier déplacement officiel depuis sa nomination à Matignon, Michel Barnier a choisi de se rendre à l'hôpital Necker ce samedi 7 septembre, a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien.

Le nouveau Premier ministre est arrivé dans l'établissement du 15e arrondissement parisien vers 15 heures. Il s'est notamment rendu au centre d'appels du SAMU. Il a également participé à une table ronde avec des soignants.

"Ce qui m'intéresse, c'est le travail au quotidien (...) des agents et de la santé publique. J'y serai aussi attentif avec mon équipe et l'équipe du gouvernement, à cette situation", a-t-il promis, en ouverture de cette table ronde avec les représentants du personnel de l'établissement.

"On ne va pas faire des miracles", a-t-il toutefois nuancé.

Après 50 jours de crise, Michel Barnier peut-il vraiment rassembler à Matignon?

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"De nouvelles méthodes"

Invité de TF1 vendredi soir, Michel Barnier a déclaré que l'exécutif entrait dans une "nouvelle époque" et assuré que "le président (allait) présider et le gouvernement gouverner".

"Hier, j'ai évoqué une nouvelle page et donc de nouvelles méthodes. Un gouvernement responsable, qui a de l'indépendance. Le gouvernement gouvernera et je le ferai en bonne intelligence avec le président de la République naturellement", a-t-il déclaré.

Michel Barnier, sans majorité absolue, sera sous la menace permanente d'une motion de censure du Rassemblement national, loin des périodes de cohabitation sous la Ve République.

"J'ai connu des cohabitations difficiles quand j'étais un des ministres mais nous ne sommes pas dans cette situation-là", a concédé le Premier ministre, l'Élysée esquissant de son côté une "coexistence exigeante".

Michel Barnier a également vanté sa "capacité à négocier" et assuré qu'il "respectait" les électeurs du Rassemblement national même s'il n'a "rien en commun" avec le parti d'extrême droite. Il s'est dit disposé à ouvrir son gouvernement jusqu'à la gauche.

Fanny Rocher