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Rassemblement national

"Rien ne peut se faire sans le RN": Jordan Bardella affirme qu'il jugera Michel Barnier "à ses actes"

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Le président du RN affirme que le Premier ministre Michel Barnier est "sous surveillance démocratique" et qu'il devra "intégrer" à son action "les sujets qui sont ceux du Rassemblement national".

"Rien ne peut se faire sans nous. Rien ne peut se faire sans le RN". Depuis la foire de Châlons-en-Champagne (Marne), Jordan Bardella s'est félicité ce samedi 7 septembre de la place "incontournable" qu'occupe le Rassemblement national depuis la nomination à Matignon de Michel Barnier.

Après avoir écarté une censure a priori de Michel Barnier, permettant à son futur gouvernement d'exister, le président du RN a exigé que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par le nouveau Premier ministre.

"Je souhaite que le Premier ministre et le futur gouvernement puissent non seulement se mettre au travail, mais qu'ils puissent être attentifs aux exigences qui sont désormais les nôtres", a-t-il déclaré devant la presse.

Barnier, "le moindre mal"

"Je jugerai M. Barnier à ses actes, non pas à ses prises de parole", a ajouté Jordan Bardella. Le chef de gouvernement est désormais, selon ses mots, "sous surveillance démocratique".

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D'après le responsable d'extrême droite, un Premier ministre venant des Républicains est "un moindre mal" par rapport à l'hypothèse d'une nomination à Matignon de la candidate du NFP Lucie Castets. "Je me réjouis que le RN ait empêché l'extrême gauche d'arriver au pouvoir", s'est-il félicité.

Toutefois, cela "ne veut pas dire que nous nous interdisons toute forme de censure au cours des prochains mois", a-t-il prévenu.

François Blanchard