La France insoumise ne se rendra pas à l'Élysée lundi pour rencontrer Emmanuel Macron

L'ESSENTIEL
- La France insoumise a annoncé ce soir qu'elle ne se rendra pas à la rencontre avec Emmanuel Macron lundi à l'Élysée. Lire la brève
- À sa sortie de l'Éysée, Olivier Faure a expliqué refuser de "participer à un gouvernement avec un Premier ministre de droite". Lire la brève
- Les Républicains ne voteront de motion censure que si le futur gouvernement applique le programme du NFP ou comprend des ministres LFI. Lire l'article
- L'ancien Premier ministre Édouard Philippe, invité de BFMTV ce soir, estime qu'"on n'est pas très loin d'une crise de régime". Lire l'article
Emmanuel Macron a consulté plusieurs partis, LFI ne se rendra pas à l'Élysée
Ce direct consacré à l'actualité politique suite à la motion de censure votée contre le gouvernement de Michel Barnier est terminé.
Le président de la République Emmanuel Macron a reçu aujourd'hui les chefs du Parti socialiste mais aussi du bloc central et les cadres LR.
Alors que les socialistes se refusent à participer à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite, les Républicains ont aussi fixé leurs lignes rouges: pas de gouvernement avec le programme du NFP ni de ministre de la France insoumise.
LFI, invitée par l'Élysée pour une rencontre avec Emmanuel Macron lundi, a annoncé qu'elle ne se rendra pas à cette rencontre. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
La France insoumise ne se rendra pas à l'Élysée lundi pour rencontrer Emmanuel Macron
"Aucune discussion autre que la nomination d’un gouvernement du Nouveau Front Populaire ne saurait avoir lieu avec le chef de l’État".
Le coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard annonce sur le réseau social X que la France Insoumise, contactée par l'Élysée, ne rencontrera pas Emmanuel Macron lundi.
Ni ministres LFI, ni programme du NFP: les LR fixent leurs lignes rouges pour le prochain gouvernement
"Il faut que ce gouvernement soit le plus stable possible". Le président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationale Laurent Wauquiez a fixé les lignes rouges de son parti pour le prochain gouvernement.
"Nous ne céderons pas à la facilité de la censure, sauf dans une seule hypothèse: celle d'un gouvernement mettant en oeuvre le programme du Nouveau Front populaire ou comportant des députés de la France insoumise", a-t-il déclaré à sa sortie de l'Élysée.
Bernard Cazeneuve, l'un des noms évoqués pour Matignon, "n'aurait pas" voté la motion de censure
"Non je ne l’aurais pas fait". L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve affirme, dans un entretien à La Presse de la Manche, qu'il n'aurait pas voter la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier.
"Voter la censure, si un gouvernement de substitution n’est pas garanti, et en l’absence de possibilité de dissoudre l’Assemblée, est périlleux", explique-t-il.
"Si on rentre dans ce jeu-là, on est mort": Alexis Corbière estime qu'Emmanuel Macron "veut éclater le NFP"
Alexis Corbière, député du groupe écologiste et social, estime qu'Emmanuel Macron "veut éclater le NFP" en consultant séparément des partis de gauche à l'Élysée.
"Il veut la (la gauche, NDLR) la fracturer, si on rentre dans ce jeu-là, on est mort", a-t-il déclaré sur notre antenne.
Les LR reçus à l'Élysée ce soir après les socialistes et le bloc central
Après les chefs du Parti socialiste et ceux du camp présidentiel, ce sont les cadres LR qui sont accueillis ce soir à l'Élysée.
Édouard Philippe n'exclut pas de participer à un gouvernement mais se dit "pas demandeur"
"Je ne suis pas demandeur, je n'ai pas envie, je ne suis pas sûr d'ailleurs que cela aiderait, ce n'est pas ce à quoi je me prépare, mais je le dis sérieusement on vit une période suffisamment dangereuse et délicate pour que chacun essaye de faire un effort dans l'intérêt du pays", a déclaré Édouard Philippe sur BFMTV à propos d'une éventuelle présence au sein du futur gouvernement.
"Je ne crois pas être indispensable dans cet exercice", a poursuivi l'ancien Premier, expliquant ne "pas se mettre de lignes rouges."
"Il faut qu'on l'utilise plus": Édouard Philippe favorable à des référendums "sur des sujets économiques et sociaux"
"Si le Parlement a le mal discuter (...) je pense qu'il sera utile d'utiliser l'outil du référendum sur des sujets économiques et sociaux comme la réforme de l'assurance chômage, sur une loi électorale, peut-être sur des sujets sociétaux", a déclaré Édouard Philippe sur BFMTV.
Édouard Philippe veut qu'un nouveau Premier ministre soit nommé "rapidement"
Édouard Philippe souhaite qu'un nouveau Premier ministre soit nommé "rapidement" et que le gouvernement qu'il proposera à Emmanuel Macron soit "resserré".
Édouard Philippe veut un accord allant "des LR jusqu'aux socio-démocrates"
L'ancien Premier ministre Édouard Philippe veut un accord allant "des LR jusqu'aux socio-démocrates".
"J'appelle de mes voeux à la coalition la plus large", a-t-il déclaré sur notre antenne.
Édouard Philippe "pas sûr" que Michel Barnier "a tout fait bien" mais se dit "certain qu'il a fait de son mieux"
Il reconnaît que sa tâche était difficile. L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a évoqué la censure de Michel Barnier et de son gouvernement, tombé en plein examen du budget.
"Je ne suis pas sûr qu'il a tout fait bien, je suis certain qu'il a fait de son mieux", a déclaré Édouard Philippe à propos de Michel Barnier sur notre antenne.
"Nous sommes en train d'aggraver la crise économique": Édouard Philippe "en colère" du fait de l'"instabilité politique"
Édouard Philippe juge que cette "instabilité politique, manifeste, a un coût budgétaire et financier".
"Nous allons chaque année consacrer plus de moyen à rembourser les intérêts de notre dette", a-t-il expliqué sur notre antenne, "c'est fou et ça va augmenter".
"Nous sommes en train d'aggraver la crise économique qui est là", a-t-il poursuivi, "nous sommes en train de nous laisser aller."
"Ca m'agace, ça me met en colère", a encore confié Édouard Philippe sur BFMTV.
Édouard Philippe estime qu'"on n'est pas très loin d'une crise de régime"
L'ancien Premier ministre estime sur BFMTV qu'on "n'est pas très loin d'une crise de régime" après la censure du gouvernement de Michel Barnier, quelques mois seulement après sa nomination à Matignon.
Pour Édouard Philippe, la censure du gouvernement place la France dans une "situation dangereuse"
Édouard Philippe, ancien Premier ministre et maire du Havre, s'exprime pour la première fois sur BFMTV après la censure du gouvernement de Michel Barnier.
"Notre situation financière et budgétaire nous place dans une fragilité inquiétante", a-t-il déclaré, évoquant une "situation dangereuse" pour la France.
Les Écologistes, contactés par l'Élysée pour rencontrer Macron, donneront leur réponse demain
"Marine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes, a été contactée en fin de journée par l’Elysée en vue d’un rendez-vous lundi avec les Présidents de groupe parlementaires de son mouvement", écrivent les Écologistes ce soir.
Le parti de gauche précise qu'il "donnera sa réponse" à cette invitation "dans la matinée de demain après consultation".
Marine Le Pen juge qu'elle "peut tout à fait voter à nouveau une motion de censure"
Marine Le Pen revient ce soir sur la situation politique après la censure de Michel Barnier.
"Que personne ne pense que j’aurais dorénavant les mains liées. Je peux tout à fait voter à nouveau une motion de censure", avance la présidente des députés RN dans une interview au Figaro.
L'ensemble de ses troupes ont voté en faveur de la motion de censure qui a renversé le Premier ministre mercredi soir.
L'ex candidate à la présidentielle critique également vivement Emmanuel Macron dont elle juge l'allocution de jeudi soir "dangereuse".
"Voilà un président à la dérive, isolé, qui cherche à reprendre la main dans une tentative désespérée – y compris en foulant aux pieds nos institutions", s'agace encore Marine Le Pen.
Pour le patron des sénateurs PS, les socialistes "ne participeront pas" à un gouvernement dirigé par François Bayrou
Patrick Kanner ferme la porte à la possibilité d'une arrivée de François Bayrou à Matignon.
"Nous avons dit à Emmanuel Macron que s'il nommait un homme ou une femme de centre-droit, nous ne participerions pas, très clairement, au gouvernement", avance le président des sénateurs socialistes au micro de BFMTV.
Bernard Cazeneuve, l'un des ex-Premiers ministres de François Hollande, a jugé quelques minutes plus tôt sur notre antenne que le centriste ferait "bien sûr un très bon Premier ministre".
Les socialistes ont été invités ce matin par Emmanuel Macron à l'Élysée.
Fabien Roussel contacté par l'Élysée pour rencontrer Emmanuel Macron
Après avoir écarté la venue des communistes, des écologistes et des insoumis à l'Élysée pour sortir de la crise politique, Emmanuel Macron change d'avis.
Le patron des communistes Fabien Roussel a été contacté cette après-midi pour aller à la rencontre du chef de l'État, probablement ce lundi, d'après un proche de l'ex député.
Olivier Faure avait expliqué ce matin après son rendez-vous avec le président qu'Emmanuel Macron allait appeler toutes les composantes du NFP.
Pour Bernard Cazeneuve, François Bayrou ferait "bien sûr un très bon Premier ministre"
Interrogé lors d'un déplacement en Normandie sur la crise politique, Bernard Cazeneuve juge que "François Bayrou ferait bien sûr un bon Premier ministre".
"Il a toutes les qualités pour ça, il a une expérience politique incontestable", avance encore l'ancien Premier ministre de François Hollande au micro de BFMTV.
Le nom de Bernard Cazeneuve avait été évoquée à l'été après la dissolution. Parmi les hypothèses désormais sur la table, on trouve notamment celle du patron du Modem François Bayrou ou encore le ministre de la Défense Sébastien Lecornu.
Pour le député PS Arthur Delaporte, la droite n'a "pas à poser ses conditions" avec seulement 47 députés
La droite joue aussi sa carte à l'approche du rendez-vous avec Emmanuel Macron à 20heures autour du président des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue au Sénat Mathieu Darnaud.
Bruno Retailleau, actuellement ministre de l'Intérieur, juge que "la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche" en vue d'un nouveau gouvernement.
Réponse d'Arthur Delaporte, député et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée sur BFMTV: "ce n'est pas aux LR de poser leurs conditions" avec seulement 47 députés.
Indemnité, chauffeur, secrétaire... À quoi Michel Barnier aura-t-il droit ou non après son départ de Matignon?
Un passage éclair à Matignon qui n'empêche pas les avantages. Désormais Premier ministre le plus éphémère de la Ve République avec à peine trois mois au compteur, Michel Barnier va pouvoir bénéficier de moyens matériels et humains mis à sa disposition par Matignon.
Chauffeur, véhicule, indemnités de départ, protection policière... On vous résume tout dans notre article.
Laurent Wauquiez reçu par Emmanuel Macron à 20heures
Le chef de l'État continue ses consultations pour trouver un Premier ministre.
Après avoir reçu la gauche ce midi, Emmanuel Macron recevra le président des députés LR Laurent Wauquiez et le président des sénateurs LR Mathieu Darnaud à 20heures.
Emmanuel Macron va appeler les représentants communistes, écologistes et insoumis
Olivier Faure a assuré à la sortie de son rendez-vous avec Emmanuel Macron que le président s'était engagé" à "appeler les trois autres formations du Nouveau front populaire pour discuter avec elles".
Le chef de l'État "va appeler les représentants communistes, écologistes et insoumis", confirment des sources concordantes auprès de BFMTV.
Pour un proche de Retailleau, la droite "n'a pas d'opposition à un Premier ministre hors LR, à condition qu’il n’y ait pas le PS" au gouvernement
Bruno Retailleau place ses pions avant que les ténors de la droite ne soient reçus à leur tour par Emmanuel Macron.
"Il n'y a pas d’opposition à un Premier ministre hors LR, à condition qu’il n’y ait pas le PS dans la coalition", juge un proche du ministre de l'Intérieur démissionnaire auprès de BFMTV.
"Cela n'empêche pas la participation de personnalités de gauche qui ne se sont pas compromises avec LFI : Didier Migaud, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve… Ou la gauche sénatoriale au cas par cas", avance encore l'entourage de Bruno Retailleau.
Pour Olivier Faure, Emmanuel Macron n'a "absolument pas" demandé au PS de se détacher de LFI
Après une heure et demi d'échanges avec le chef de l'État, Olivier Faure assure qu'Emmanuel Macron n'a "absolument pas" demandé aux socialistes de ne plus être allié avec LFI pour pouvoir rentrer au gouvernement.
Olivier Faure assure qu'Emmanuel Macron "va appeler" LFI, les communistes et les écologistes
Olivier Faure assure qu'Emmanuel Macron "s'est engagé" à "appeler les trois autres formations du Nouveau front populaire pour discuter avec elles".
Lors de son allocution ce jeudi soir, le chef de l'État n'avait invité aux négociations de ce jour que les socialistes pour l'ensemble de la gauche.
Les socialistes refusent de "participer à un gouvernement avec un Premier ministre de droite"
À sa sortie de l'Élysée, Olivier Faure a pris la parole après une heure et demi de discussion avec Emmanuel Macron.
"Nous ne participerons en aucun cas à aucun gouvernement avec un Premier ministre de droite", a asséné le Premier secrétaire du parti socialiste.
Marine Tondelier juge qu'Emmanuel Macron "ne cherche pas à négocier mais à humilier" la gauche
En pleine négociation avec les ténors du parti socialiste, l'entourage du président fait savoir à BFMTV qu'Emmanuel Macron ne nommera pas de Premier ministre PS tant que le parti sera allié à LFI à l'Assemblée.
Commentaire de Marine Tondelier, la patronne des Écologies sur X: "ce président ne négocie pas : il humilie".
Emmanuel Macron a convié les socialistes à des discussions à l'Élysée ce midi sans inviter les écologistes, les communistes et les insoumis qui siègent tous ensemble au sein de l'intergroupe Nouveau front populaire.
Des échanges entre l'Élysée et les députés Liot ces dernières heures
Des échanges ont eu lieu ces dernières heures entre le groupe de députés indépendants Liot et l'Élysée, a appris BFMTV. Ce qui est loin d'être anecdotique face à la composition actuelle de l'Assemblée nationale, ces derniers représentant 23 députés.
Les députés Liot se sont réunis à 11h30 pour définir leur stratégie en vue d’une potentielle entrée dans le futur gouvernement. Parmi leurs demandes: "le vote de la réforme constitutionnelle pour la Corse" ou encore "l’inscription de la loi Mayotte à l’agenda parlementaire".
Macron ne nommera pas de Premier ministre du PS tant que celui-ci sera allié à LFI
Lors d'une réunion avec son camp ce matin, Emmanuel Macron a indiqué deux lignes rouges, selon les informations de BFMTV:
- Le président de la République ne veut pas que la réforme des retraites soit détricotée.
- Il ne souhaite pas nommer de Premier ministre socialiste, tant que le PS sera allié à LFI. Le président considère que si les socialistes gouvernent avec LFI, cela créera les conditions d'une censure très rapide.
"Rien de ce qu'il dit ou fait n'est en notre nom": Mélenchon prend ses distances avec Faure
Socialistes et insoumis s'écharpent sur la stratégie à suivre pour l'après Michel Barnier. Du côté de La France insoumise, les décibels montent encore un peu plus depuis qu'Olivier Faure s'est dit prêt à négocier avec macronistes et LR sur la base de "concessions réciproques".
Alors que les dirigeants socialistes sont actuellement reçus à l'Élysée, Jean-Luc Mélenchon écrit sur X:
"LFI n'a donné aucun mandat à Olivier Faure, ni pour aller seul à cette rencontre, ni pour négocier un accord et faire des 'concessions réciproques' à Macron et LR. Rien de ce qu'il dit ou fait n'est en notre nom ou en celui du NFP."
Olivier Faure regrette l'absence d'invitation pour les écologistes et les communistes
Olivier Faure plaide à nouveau pour "un Premier ministre de gauche" et déplore que les socialistes soient les seuls, au sein du Nouveau front populaire, à être conviés à l'Élysée.
"Je remarque, je m'étonne et je m'inquiète du fait que le (président de la République) n'ait pas encore appelé les écologistes ni les communistes alors qu'ils ont fait part de leur volonté de participer à une démarche constructive", déclare le premier secrétaire du PS.
Olivier Faure souhaite que le PS prenne ses "reponsabilités" face au "blocage"
Olivier Faure s'exprime avant le rendez-vous des socialistes avec Emmanuel Macron.
"Nous sommes venu dire au président de la République que nous étions conscients d'une situation de blocage du pays et que nous voulions participer à ce que l'avenir des Français soit garanti. Cela supposait de notre part de prendre nos responsabilités", explique le premier secrétaire du PS.
"Il n'est évidemment pas question pour nous de renoncer à ce que nous sommes", assure-t-il, plaidant pour un "changement de cap".
Les communistes appellent à un "pacte républicain et social"
Le parti communiste français (PCF) appelle Emmanuel Macron à "construire un pacte républicain et social" dans un communiqué partagé sur X, alors que le président de la République doit nommer un nouveau Premier ministre après la chute de Michel Barnier.
Se disant "parfaitement conscients qu'aucune coalition ne détient la majorité absolue à l'Assemblée nationale", les communistes disent ne pas demander "la mise en oeuvre de tout (le) programme" du Nouveau Front populaire.
Ils formulent néanmoins "six propositions" "essentielles", selon eux: "abrogation de la réforme des retraites, indexation des salaires et des pensions sur l'inflation, baisse du coût de l'énergie, soutien aux services publics, aux collectivités, à l'industrie, et une diplomatie active en faveur de la paix."
Retailleau déclare que la "droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche"
Alors qu'Emmanuel Macron reçoit aujourd'hui plusieurs dirigeants politiques allant du PS aux LR, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, déclare sur X que la "droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clemenceau".
Il accuse la gauche d'avoir "pactisé avec les Insoumis, refusé de dénoncer les folles dérives des mélenchonistes après le 7 octobre, et voté une motion de censure irresponsable".
"Dans l’intérêt du pays, la droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions", ajoute-t-il alors que le Parti socialiste se dit prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base "de concessions réciproques".
Retrouvez plus d'informations sur la réaction de Bruno Retailleau ici.
Après moins de 3 mois en poste, quelles indemnités pour les ministres démissionnaires?
En dépit d'un mandat particulièrement court, Michel Barnier comme chacun de ses ministres démissionnaires pourra percevoir une "indemnité" de départ. Celle-ci est d'un "montant égal au traitement qui lui était alloué en sa qualité de membre du Gouvernement", prévoit l’ordonnance du 17 novembre 1958, modifiée le 13 octobre 2013.
Cette indemnité est versée pendant trois mois, précise le texte qui ne fixe aucune durée minimale de mandat pour pouvoir en bénéficier. "Ils gardent leur traitement pendant trois mois, ce n’est pas lié à la durée de leur fonction", confirme à 20 Minutes, René Dosière, président de l’Observatoire de l’éthique publique.
Autrement dit, les ministres concernés pourront la percevoir plus longtemps que la durée pendant laquelle ils ont été en fonction. Le cas n'est pas inédit. En 2017, quatre ministres, dont François Bayrou, partis au bout de 36 jours, pouvaient prétendre à cette indemnité, comme le rappelait Libération.
Manon Aubry dénonce une "trahison" du NFP après les propos de Faure
Manon Aubry fustige une "trahison du Nouveau Front populaire", après les propos d'Olivier Faure, qui s'est dit prêt à des "concessions réciproques" avec les macronistes et LR, à quelques heures du rendez-vous entre les socialistes et Emmanuel Macron.
Lors des élections législatives, les électeurs du NFP "ont voté pour l'abrogation de la réforme des retraites", "la hausse du Smic", ou "le blocage des produits de première nécessité", liste l'eurodéputée insoumise sur BFMTV rappelant pour chacune de ces mesures que "Les Républicains et les macronistes sont contre".
Et de mettre en garde le premier secrétaire du PS: "là, il est en train de faire le jeu d'Emmanuel Macron qui veut le scalp du Nouveau Front populaire."
Avant les socialistes, les dirigeants du camp présidentiel avaient rendez-vous à l'Élysée. Ceux du parti Les Républicains sont également conviés cet après-midi.
"Respectez les électeurs": Bompard répond à Faure, prêt à "des concessions réciproques" avec les macronistes et LR
Nouvel épisode dans les tensions actuelles entre insoumis et socialistes. Coordinateur de LFI, Manuel Bompard répond sèchement à Olivier Faure, après que le premier secrétaire du PS s'est dit prêt à des "concessions réciproques" avec les macronistes et LR.
Si Olivier Faure plaide pour "le NFP (Nouveau Front populaire) au gouvernement" et "le front républicain à l'Assemblée nationale", Manuel Bompard l'accuse de vouloir aller plus loin. Et de former un gouvernement avec les macronistes et LR.
Il questionne ainsi, en référence au très droitier ministre démissionaire de l'Intérieur Bruno Retailleau: "gouverner avec ceux qui pensent qu’il y’a en France 'des Français de papier' et que 'certains régressent vers leurs origines ethniques'?
"Eh oh, réveillez-vous! Respectez-vous! Respectez les électeurs!", enjoint ensuite l'insoumis.
"Ne vous perdez pas": le message de Rousseau aux socialistes avant le rendez-vous avec Macron
Les socialistes ont rendez-vous à l'Élysée dans deux heures. En attendant ce rendez-vous avec Emmanuel Macron, la députée écologistes Sandrine Rousseau leur fait passer un message sur X: "ne vous perdez pas".
"Nous avons besoin d'unir tout le monde pour construire l'alternative à gauche", écrit elle, alors qu'Emmanuel Macron est accusé par la secrétaire nationale de son parti, Marine Tondelier, de vouloir diviser la gauche en ayant invité que les socialistes à ce stade.
Marine Tondelier appelle Olivier Faure à la "vigilance"
Marine Tondelier invite Olivier Faure à la "vigilance", avant sa rencontre à l'Élysée.
"Ce qu'est en train de faire le président de la République, c'est d'enfermer le Parti socialiste dans un cercle de négociations qui exclut mécaniquement tous les partis qui revendiquent de mettre en première ligne de leurs préoccupations les classes populaires", juge la secrétaire nationale des Écologistes sur BFMTV.
"Le Parti socialiste seul dans les négociations avec le parti d'Emmmanuel Macron, le Modem, Horizons, les Républicains, comment pensez-vous que va se jouer le rapport de force?", questionne-t-elle encore.
L'élue d'opposition à Hénin-Beaumont plaide pour une solution "dans le cadre du front républicain". Ce qui implique donc les autres forces de gauche.
Marine Tondelier accuse Emmanuel Macron de "chercher à diviser la gauche"
Si Emmanuel Macron va recevoir des responsables socialistes ce vendredi, le reste de la gauche n'a pas été convié à l'Élysée à ce stade. Seuls les dirigeants du camp macroniste et de LR ont également rendez-vous avec le président de la République.
"On voit bien que par ces petits jeux, il cherche à diviser la gauche", dénonce la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, sur BFMTV.
L'allocution d'Emmanuel Macron suivie par 17,5 millions de téléspectateurs
L'allocution d'Emmanuel Macron a été suivie par 17,5 millions de téléspectateurs, annonce Médiamétrie.
Cela représente 76,2% de part d'audience (PDA), ce qui signifie que plus de 7 personnes sur 10 qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient cette allocution de dix minutes.
Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base "de concessions réciproques"
Invité de France Info, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure se dit prêt à discuter avec les macronistes et la droite sur la base "de concessions réciproques" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement qui aurait un "contrat à durée déterminée".
Olivier Faure sera reçu à l'Élysée à midi avec les chefs des groupes parlementaires du PS, Boris Vallaud et Patrick Kanner. Il est ouvert à "des compromis sur tous les sujets", y compris les retraites, et souhaite qu'Emmanuel Macron désigne "un préfigurateur" qui organiserait cette négociation entre forces politiques avant de nommer un Premier ministre.
Anne Hidalgo appelle "les responsables républicains" à "se réunir"
Face à la crise actuelle, ce "n'est pas la peine de précipiter encore le chaos", déclare Anne Hidalgo sur France 2, s'opposant à une démission d'Emmanuel Macron.
Concernant la nomination du prochain Premier ministre, "des responsables républicains - de droite, de gauche, écologistes, centristes - doivent se réunir, poser les sujets sur lesquels il peut y avoir consensus", juge la maire socialiste de Paris.
De là à gouverner ensemble? "C'est difficile de dire les choses comme ça. Il y a quand même des points de vue très différents, ne serait-ce que sur la question de la dette, de l'écologie ou des services publics", répond Anne Hidalgo.
Pour diriger ce gouvernement, cette dernière plaide pour une "personnalité de gauche, de centre-gauche". "Je ne suis pas candidate, je suis maire de Paris et je compte aller au bout de mon mandat", précise-t-elle.
Yannick Jadot appelle à "aller vite" pour la nomination du Premier ministre
Yannick Jadot souhaite qu'Emmanuel Macron nomme rapidement un Premier ministre.
"Il ne fallait pas se précipiter à son retour d'Arabie Saoudite. Maintenant, il faut que ça aille vite. Il y a une forte angoisse des Françaises et des Français qui voient une forme de chaos politique s'installer. Donc, il faut un gouvernement", plaide le sénateur des Écologistes sur TF1.
Glucksmann tacle Macron et son "incapacité totale à se remettre en cause"
Invité sur RTL ce vendredi, l'eurodéputé "Place Publique" Raphaël Glucksmann a pointé l"incapacité totale à se remettre en cause" dont fait part Emmanuel Macron.
"Les trois premières minutes, j’étais sidéré, tout le monde est irresponsable sauf lui. Nous ne sommes pas assez intelligents pour avoir compris. J’ai retenu qu’un homme qui préside aux destinés de la nation est incapable de se compter parmi les responsables de la crise qu’on traverse", ajoute-t-il.
Selon le député européen, il est important de "se mettre autour d'une table" pour sortir de la crise politique actuelle.
"Il n’y a pas d’autre choix que de faire l’effort de discuter avec des gens qu’on n’aime pas, dont on ne partage par la vision du monde, mais c’est ce que les Français ont fait des les urnes", ajoute-t-il.
Crise agricole: "on souhaite que ça soit réglé dans les quinze jours", assure la Coordination rurale
Invité sur BFMTV ce vendredi matin, Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale, a souligné que son syndicat "souhaite que ça (la crise agricole, NDLR) soit réglé dans les quinze jours" alors que l'accord sur le Mercosur va être signé dans les heures à venir.
"Même si on est déçus on regarde vers l’avant, on a écouté le président, il cherche des techniciens, on souhaite que la crise se résolve avec lui. Le président de la République a les moyens de régler rapidement la crise agricole", dit-il.
Pourquoi Emmanuel Macron n'a-t-il pas annoncé de nouveau Premier ministre jeudi?
Contrairement à ce que soufflait un ex-ministre proche d'Emmanuel Macron, le président n'a pas nommé de Premier ministre dans les 24 heures qui ont suivi la censure de Michel Barnier et de son gouvernement par l'Assemblée nationale.
Le chef de l'État a fait savoir qu'il n'annoncerait un nouveau gouvernement que "dans les prochains jours"... sans avancer le nom de celui qui remplacera Michel Barnier.
Selon nos informations, Emmanuel Macron n'était pas en mesure d'annoncer un nouveau chef de gouvernement ce soir car des voix se sont élevées dans son entourage contre le choix qu'il avait fait, à savoir l'actuel ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
Qu'ont pensé les Français de l'allocution d'Emmanuel Macron?
Un président de la République qui a bien du mal à convaincre. Au lendemain de son allocution réalisée quelques heures après la démission du Premier ministre Michel Barnier, plusieurs Français ont critiqué les prises de position d'Emmanuel Macron.
"Pour moi c’est sa responsabilité à lui de par la dissolution, c’est la responsabilité du président au préalable", dit l'un d'entre eux à RMC.
"Demain il va nommer qui comme Premier ministre? Est-ce qu’il va continuer dans la même lignée? Ça ne va jamais marcher", "aujourd’hui le peuple est tellement divisé en trois tiers, il n’y aura pas de lois, rien n’avancera, on va droit dans le mur", disent deux autres Français interrogés dans les rues d'Orléans.
Budget: Macron promet un nouveau texte "tout début" 2025
Lors de son allocution, Emmanuel Macron a annoncé l'adoption d'un nouveau texte budgétaire "tout début" 2025.
"Ce gouvernement préparera un nouveau budget. C'est nécessaire pour protéger les Français de la facture de cette censure", a-t-il affirmé.
En cas d'absence de texte budgétaire, ce sont les mesures de 2024 qui se répercuteraient, avec des conséquences: pour 18 millions de Français, l'impôt sur le revenu aurait augmenté mécaniquement, parce qu'il est calqué sur l'inflation et que sans nouveau, la révision à la hausse du barème n'aurait pas été possible.
Ce qu'il faut attendre des consultations menées ce vendredi
Ce vendredi 6 décembre, le président de la République va une nouvelle fois recevoir les chefs de plusieurs partis et les présidents de plusieurs groupes parlementaires.
Mais cette fois, le périmètre sera resserré aux formations de son camp (Horizons, MoDem, Renaissance), au Parti socialiste et à La Droite républicaine (Les Républicains, NDLR).
L'objectif a été annoncé lors d'une allocution ce jeudi au lendemain du vote historique d'une motion de censure contre Michel Barnier: "dans les prochains jours", nommer un Premier ministre.
"Tout ça n'est pas à la hauteur": Marine Tondelier déplore que les Écologistes ne soient pas conviés à l'Élysée comme le PS
La secrétaire nationale d'Europe-Écologie-Les Verts (EELV) dit avoir écrit aux chefs de partis ayant participé au front républicain lors des dernières législatives "pour leur proposer que nous travaillions ensemble" ainsi qu'à Emmanuel Macron.
"Je n'ai pas reçu d'invitation, je n'en fais pas une maladie", explique-t-elle, indiquant que l'Élysée, selon elle, a expliqué ne pas avoir invité les Écologistes "parce qu'ils n'ont pas demandé à être reçus".
"Dans le moment de gravité qu'est celui que traverse la France, tout ça n'est pas à la hauteur", a poursuivi Marine Tondelier sur BFMTV.
Les communistes n'ont pas été convié non plus aux discussions prévues ce vendredi.
"Ceux qui pensent que le PS est à vendre se trompent": la mise au point d'Olivier Faure avant son rendez-vous avec Emmanuel Macron
"Nous irons à l'Élysée parce que nous l'avons demandé. Mais certainement pas pour aller jouer un numéro d'embrassons-nous, Folleville. Ceux qui pensent que le Parti socialiste est à vendre se trompent", écrit sur X Olivier Faure, le patron du PS.
"Embrassons-nous, Folleville!" est une pièce de théâtre vaudeville d'Eugène Labiche et Auguste Lefranc créée à la moitié du XIXe siècle.
L'expression est par la suite devenue une expression ironique désignant des démonstrations d'amitié ou de joie qui permettent d'oublier les différends ou qui occultent les problèmes.
Emmanuel Macron à la recherche d'un nouvel "arc de gouvernement"
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce vendredi 6 décembre.
Emmanuel Macron, qui s'est dit à la recherche d'un "arc de gouvernement", a tenté ce jeudi de reprendre la main lors d'une allocution télévisée, où il a promis la nomination d'un nouveau Premier ministre "dans les prochains jours".
Il recevra en début de matinée les dirigeants du camp macroniste (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI), puis à midi les chef des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le chef du parti Olivier Faure. En début d'après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR.