Gérard Larcher dément abandonner François Fillon

D'après L'Obs, Gérard Larcher s'apprêtait à lâcher François Fillon. Le président du Sénat a contesté ces informations sur Twitter, rappelant son "total soutien" au candidat LR.

Le président du Sénat restera fidèle à François Fillon. Gérard Larcher, proche de longue date du candidat à la présidentielle, a apporté son démenti aux informations de L'Obs.

Des "allégations extravagantes"

D'après le site d'info, Gérard Larcher est "hystérique" depuis le début de l'affaire Fillon, dont l'épouse est soupçonnée d'avoir occupé des emplois fictifs. Sur Twitter, il a confirmé son "total soutien à François Fillon", contredisant des "allégations extravagantes". 

L'Obs avançait que le président LR du Sénat avait décidé de lâcher François Fillon mardi, après les nouvelles révélations du Canard enchaîné, le poussant à abandonner la course à la présidentielle. Gérard Larcher aurait même consulté François Baroin, Laurent Wauquiez et Bruno Le Maire, pour envisager l'après candidature du député de Paris. Sur notre antenne, Rachida Dati a assuré ne pas "avoir d'informations" à ce sujet. 

Larcher, un plan B?

Avec les révélations successives sur François Fillon, son épouse et ses enfants, Les Républicains sont partagés entre doutes et soutien indéfectible. Jeudi, Gérard Larcher a rappelé qu'il n'y aurait pas "de candidature alternative à François Fillon". Si le président du Sénat assure que personne ne mènera cette campagne à la place du candidat élu à la primaire, certains le voient pourtant candidat à la place de François Fillon. 

Sur notre antenne, Christine Boutin a défendu sa candidature. Elle appelle François Fillon à se retirer rapidement et précise que le "seul sage qui s'impose", évoqué dans un tweet, pour la candidature LR est le président du Sénat. Une alternative légitime car "c'est un filloniste" et un "homme d'expérience", "de grande responsabilité" a-t-elle précisé. Un remplaçant qui pourrait aussi se justifier puisque le président du Sénat remplace le chef de l'Etat en cas de vacance du pouvoir. 

M.L.