Gouvernement: le nom du nouveau Premier ministre ne sera pas communiqué ce soir

L'ESSENTIEL
- Le nom du nouveau Premier ministre ne sera pas communiqué ce soir, a appris BFMTV de sources concordantes. Lire la brève
- Plusieurs noms circulent pour prendre la succession de Michel Barnier dont ceux de François Bayrou, Bernard Cazeneuve et Catherine Vautrin. Lire la brève
- Dans une interview à Valeurs actuelles, Marine Le Pen a attaqué Laurent Wauquiez, pointant "l'absence de cohérence idéologique de nos concurrents." Lire la brève
- Le projet de "loi spéciale" pour assurer la continuité de l'Etat à partir de janvier, faute de budget 2025, a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Lire l'article
Le nom du Premier ministre toujours pas connu, les Français privilégient un choix apolitique
Qui succédera à Michel Barnier? L'identité du nouveau Premier ministre n'a toujours pas été dévoilée alors que sont évoqués les noms de Bernard Cazeneuve, Catherine Vautrin, François Bayrou ou encore Sébastien Lecornu.
De leur côté, selon un sondage "L'Opinion en direct" piloté par l'institut Elabe pour BFMTV, les Français plébiscitent un Premier ministre apolitique. 41% d'entre eux plaident pour un chef de gouvernement qui ne provienne d'aucun parti politique.
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com. Pour suivre l'actualité de ce jeudi 12 décembre, rendez-vous sur le direct du jour.
Bompard demande à tous les députés de censurer le prochain gouvernement en cas de "Premier ministre macroniste"
Manuel Bompard a déclaré qu'en cas de la nomination "d'un Premier ministre macroniste", le coordinateur national de La France insoumise votera une motion de censure.
"S'il y a un Premier ministre macroniste, je censure et je demande à tous les députés de censurer", a-t-il déclaré sur BFMTV.
"L'hypothèse qui m'inquiète, c'est quand j'entends dire que certains issus du Nouveau Front populaire pourraient construire une coalition gouvernementale, peut-être même sans participation au gouvernement, derrière un Premier ministre qui est macroniste", a déclaré Manuel Bombard.
Manuel Bompard exclut de participer à un gouvernement "avec monsieur Retailleau, monsieur Attal ou monsieur Bayrou"
Sur BFMTV, le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bombard a exclu de participer à un gouvernement dans lequel figurerait François Bayrou, Gabriel Attal ou Bruno Retailleau.
"Je porte la parole d'électrices et d'électeurs qui m'ont élu sur des orientations programmatiques. Je ne vois pas pourquoi je ferai semblant que je vais pouvoir participer à un gouvernement avec monsieur Retailleau, monsieur Attal ou monsieur Bayrou qui portent une politique différente de la mienne", s'est-il justifié.
"Ce que je dénonce, c'est ce sentiment que la politique, désormais, donne l'impression que tout le monde peut se mettre d'accord et qu'il n'y a plus d'orientations politiques", a-t-il déclaré.
Le nom de François Bayrou est évoqué pour succéder à Michel Barnier à Matignon.
Le nom du nouveau Premier ministre ne sera pas communiqué ce soir
Le nom du nouveau Premier ministre ne sera pas communiqué ce soir, a appris BFMTV de sources concordantes.
SONDAGE BFMTV. Les Français plébiscitent un Premier ministre apolitique
Emmanuel Macron doit nommer d'ici jeudi un nouveau Premier ministre pour succéder à Michel Barnier.
Selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV, 41% des Français plaident pour un chef de gouvernement qui ne provienne d'aucun parti politique, mais qui soit issu de la société civile ou du monde de l'entreprise.
On vous explique tout dans notre article.
Le Pen attaque Wauquiez et juge que le budget de Barnier aurait pu le "faire hurler au retour de l'URSS"
Exclue des négociations à l'Élysée pour sortir de la crise politique, Marine Le Pen critique la droite qui a déjà exclu de participer à un gouvernement dirigée par la gauche.
"Si Bernard Cazeneuve, Premier ministre, avait rendu une copie pareille, la droite aurait hurlé à la mort et au retour de l’URSS !", tance la présidente des députés RN dans les colonnes de Valeurs actuelles.
La droite a pourtant largement soutenu Michel Barnier, issu de ses rangs.
"La question de l’absence de cohérence idéologique de nos concurrents ne date pas d’hier", avance encore l'ex candidate à la présidentielle .
Permanence de députés dégradés par des agriculteurs: Braun-Pivet "condamne fermement"
En une semaine, plus de 30 députés dont François Hollande ont vu leur permanence parlementaires dégradée par des agriculteurs, le plus souvent issus des rangs de la FNSEA.
"La détresse et les inquiétudes, aussi légitimes qu'elles soient, ne sauraient s'exprimer par l'intimidation à l'endroit de représentants démocratiquement élus", a affirmé dans un communiqué Yaël Braun-Pivet
La présidente de l'Assemblée nationale fait également savoir qu'elle "condamne fermement" ces dégradations.
Les agriculteurs en colère considèrent que la censure a suspendu la concrétisation des promesses engagées par le gouvernement déchu pour répondre à la crise agricole.
Bayrou, Lecornu, Vautrin, Cazeneuve... Ces noms qui tiennent la corde pour devenir Premier ministre
Emmanuel Macron cherche toujours un successeur à Michel Barnier, une semaine après la censure du Premier ministre issu des Républicains. De gauche, du centre ou de droite? Les jeux semblent très ouverts, d'après les informations de BFMTV.
Parmi les noms qui reviennent, on trouve le patron du Modem François Bayrou, l'ex socialiste Bernard Cazeneuve, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu ou encore la ministre des Collectivités Catherine Vautrin.
On vous explique tout dans notre article.
Présidentielle: un sondage donne Le Pen à 38% au premier tour en cas de vote dimanche, un record
En cas de premier tour de la présidentielle organisé ce dimanche, Marine Le Pen récolterait 38% des intentions de vote face à Gabriel Attal elon un sondage Ifop publié aujourd'hui.
Jamais la présidente des députés RN n'avait été testée aussi haut dans un sondage.
Les ministres Armand et Saint-Martin présentent le projet de loi spécial sur le budget
Le ministre de l'Économie et le ministre des Comptes publics sont auditionnés par les députés de la commission des Finances. Au menu des échanges: le projet de loi spécial pour le budget 2025.
Examiné lundi prochain à l'Assemblée puis deux jours plus tard au Sénat, il vise principalement à autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget de l'année en cours.
Suivez l'audition d'Antoine Armand et Laurent Saint-Martin sur BFM2.
Pour le président de l'UDI, Bayrou a "l'expérience et la capacité de faire" en cas de nomination à Matignon
Régulièrement cité parmi les pistes sérieuses pour devenir Premier ministre, François Bayrou engrange les soutiens.
"Il fait partie effectivement des gens qui ont l'expérience et la capacité à faire, s'il devait bénéficier de cette responsabilité", a dit le sénateur des Hauts-de-Seine devant l'Association des journalistes parlementaires ce midi.
Ce que contient la loi spéciale présentée en conseil des ministres
C’est une loi temporaire qui permet d’assurer la continuité de la vie nationale dans l’attente d’une loi de finances pour 2025. Prévu par l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances et par l’article 47 de la Constitution, le projet de loi a été prévu par un Emmanuel Macron suivant un calendrier au timing très serré.
Une première audition des ministres Antoine Armand et Laurent Saint-Martin aura lieu ce mercredi après-midi à l'Assemblée nationale et au Sénat. Puis le texte passera un examen en séance publique auprès des députés lundi 16 décembre et des sénateurs le mercredi suivant.
La "loi spéciale" destinée à éviter la paralysie budgétaire présentée en conseil des ministres
Le projet de "loi spéciale" pour assurer la continuité de l'Etat à partir de janvier, faute de budget 2025, a été présenté mercredi en conseil des ministres, indique la porte-parole du gouvernement démissionnaire Maud Bregeon.
Ce projet de loi, qui sera examiné lundi à l'Assemblée puis le 18 décembre au Sénat, vise principalement à autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget pour l'année en cours.
Macron a dit aux ministres que la coalition qui soutenait Barnier n'a pas pu à ce stade être élargie
Emmanuel Macron a dit mercredi en Conseil des ministres que le "socle" de partis qui soutenait l'exécutif de Michel Barnier, réunissant le camp présidentiel et la droite, n'avait pu "en l'état" être élargi, rapporte la porte-parole du gouvernement démissionnaire Maud Bregeon.
Le président a "insisté sur le fait qu'il n'y avait pas actuellement de socle plus large que celui en place aujourd'hui (entre LR et le camp présidentiel, NDLR). Et qu'il restait donc à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s'accorder sur un principe de non censure", explique-t-elle.
En conseil des ministres, Emmanuel Macron a également "insisté sur le fait que le choix de la censure" "était un choix grave, qui aurait des conséquences", selon Maud Bregeon.
Manuel Bompard accuse Olivier Faure de "masquer un changement de ligne"
Jean-Luc Mélenchon? "Plus il crie, moins on l'entend". La France insoumise? Elle "donne le sentiment d'être à côté de l'aventure". Olivier Faure s'est franchement distingué des insoumis ce matin sur BFMTV, en plein désaccord entre ces derniers et les socialistes sur la stratégie à mener en vue de la formation du prochain gouvernement.
Coordinateur de LFI, Manuel Bompard répond à son homologue du PS sur X. "Olivier Faure s’en prend aux insoumis pour masquer un changement de ligne", accuse-t-il, alors que les socialistes se montrent ouvert à des "compromis" et à des "concessions réciproques" avec le bloc central. Tout en plaidant pour la mise en place d'un accord de non-censure pour permettre au futur Premier ministre de se maintenir.
"Refuser de censurer un gouvernement macroniste ou de droite serait un reniement du NFP, bâti pour construire une rupture avec le macronisme", met en garde Manuel Bompard.
Patrick Kanner estime que les socialistes "ne peuvent pas être dépendants de la bonne volonté de LFI"
Patrick Kanner, chef des sénateurs du PS, définit sur BFMTV la position des socialistes vis-à-vis des insoumis avec lesquels ils sont en désaccord sur la stratégie à mener en vue de la formation du prochain gouvernement.
"Ni soumission, ni compromission", résume le sénateur du Nord, ajoutant: "LFI a toute sa place à gauche, naturellement, mais nous ne pouvons pas être dépendants de la bonne volonté de LFI."
Comment la loi spéciale peut-elle “garantir la continuité des services publics”?
Après la censure du gouvernement de Michel Barnier, le Budget prévu pour l’année 2025 a été balayé, laissant de nombreuses mesures budgétaires en suspens. Pour éviter le “shutdown”, à savoir une paralysie administrative, la loi spéciale prévoit de reconduire les crédits budgétaires de 2024 pour 2025.
Le premier objectif de cette loi spéciale est de permettre aux services fiscaux de continuer à prélever l’impôt à partir du 1er janvier 2025 jusqu’au vote du nouveau budget. Le Conseil d'État a par ailleurs confirmé ce mardi qu’il n’est pas possible de glisser un amendement dans la loi spéciale pour indexer le barème de l’impôt sur le revenu à l’inflation.
Éric Ciotti estime que "nous sortirons de la crise par les urnes"
"Nous sortirons de la crise par les urnes", estime Éric Ciotti sur RTL ce matin. Le patron des députés UDR, désormais allié à l'extrême droite, évoque plusieurs "moyens": "la dissolution à partir du mois de juillet", "le référendum" ou "une élection présidentielle" anticipée.
Éric Woerth balaie l'hypothèse d'une éventuelle démission d'Emmanuel Macron
Éric Woerth ne croit pas à la démission d'Emmanuel Macron, englué une nouvelle crise politique.
"Si on appelle à la démission du président chaque fois qu'il y a de mauvais sondages, on ne gardera pas longtemps des présidents", analyse le député Renaissance et ex-ministre de Nicolas Sarkozy sur LCI.
Selon un sondage Elabe pour BFMTV conduit fin novembre, 63% des Français étaient favorables à une démission du chef de l'État en cas de censure du gouvernement de Michel Barnier.
Manuel Bompard estime qu'un "accord de non-censure, ça n'existe pas"
Un accord de "non-censure" pour le prochain gouvernement, comme le souhaiteraient le PS ou des responsables du bloc central - avec un contenu et un périmètre différent - "ça n'existe pas", renvoie Manuel Bompard, coordinateur de LFI, interrogé sur France Info.
"Soit, c'est un accord de coalition (...) et ensuite un gouvernement est constitué pour porter le programme de cette coalition", dit-il, mettant en garde au passage ses partenaires de gauche contre un "reniement vis-à-vis des engagements pris auprès des électeurs."
"Soit, il n'y a pas de coalition et dans ce cas-là, l'ensemble du Nouveau Front populaire sera uni pour combattre la politique d'un gouvernement dirigé par les macronistes ou la droite."
"Plus il crie, moins on l'entend": Olivier Faure répond à Jean-Luc Mélenchon
Olivier Faure continue d'évoquer son différend avec les insoumis quant à la stratégie à mener en vue de la formation du prochain gouvernement.
"Le Nouveau Front populaire, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon", dit le premier secrétaire du PS, soulignant qu'hormis les insoumis, toutes les formations de l'alliance des gauches se sont rendues à l'Élysée ce mardi.
"Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?", a mis en garde le leader de LFI la veille. Olivier Faure lui répond: "Quand on est dans une coalition on ne passe pas sa vie à menacer, à vitupérer (...) Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l'entend."
Olivier Faure juge que LFI "donne le sentiment d'être à côté de l'aventure" et "affaiblit la gauche"
Olivier Faure répond aux insoumis qui dénoncent la participation de ses partenaires de gauche aux négociations avec Emmanuel Macron.
"C'est LFI qui, pour l'instant, donne le sentiment d'être à côté de l'aventure. Je n'ai pas compris pourquoi ils ne venaient pas au rendez-vous à l'Élysée. Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça. Nous avons besoin que toutes les
forces de la gauche se rassemblent pour exiger un certain nombre de mesures", déclare le Premier secrétaire du PS sur BFMTV-RMC.
Olivier Faure estime que le nouveau Premier ministre "ne peut pas être François Bayrou"
C'est non. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, s'oppose sur BFMTV-RMC à la nomination de François Bayrou, le président du Modem, dont le nom circule pour Matignon.
"J'ai de l'estime pour François Bayrou. Simplement, il est celui qui a accompagné depuis sept ans, pas à pas, le Premier ministre. Ce que nous demandons et ce que les Français veulent, c'est une rupture avec la politique conduite jusqu'ici", dit Olivier Faure
"Ce ne peut pas être François Bayrou", ajoute-il, soulignant cependant que ce n'est pas lui "qui nomme" le Premier ministre. Pour autant, en cas de nomination de ce dernier, "le dialogue est toujours possible", indique encore Olivier Faure.
Olivier Faure juge que la gauche doit "avoir le pouvoir d'initiative" tout en acceptant "les compromis"
Olivier Faure revient à nouveau sur la position du Parti socialiste au micro de BFMTV-RMC. Il souhaite que la gauche ait "le pouvoir d'initiative", tout en acceptant les "compromis" et "concessions réciproques".
"Aux élections législatives, les Français nous ont donné l'avantage mais pas une majorité absolue", souligne-t-il.
Olivier Faure souhaite que "la crise politique" que nous traversons soit de "courte durée"
"Je souhaite que la crise politique dans laquelle nous sommes entrés soit de courte durée", déclare Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur BFMTV-RMC. Il justifie la position des socialistes, qui sont venus à la table des négociations avec d'autres ténors politiques autour d'Emmanuel Macron ce mardi:
"On ne peut pas passer sa vie à dire non", dit-il, expliquant que sa "boussole ce sont les Français".
Éric Coquerel assure qu'Emmanuel Macron "ne nommera pas un Premier ministre de gauche"
Le député insoumis Éric Coquerel l'assure sur TF1: Emmanuel Macron "ne veut pas nommer un gouvernement Nouveau Front populaire et il ne nommera pas un Premier ministre de gauche."
"Son objectif, depuis que sa politique a été battue, c'est de la perpétuer et de la maintenir", ajoute l'élu de Seine-Saint-Denis. Il appelle ses partenaires de gauche à "revenir à la raison", après la réunion à laquelle ils ont participé à l'Élysée avec Emmanuel Macron ce mardi.
Le président de la commission des finances de l'Assemblée dresse "deux solutions", à l'image du discours prôné par son parti politique:
"Inciter (Emmanuel Macron) à nommer un gouvernement NFP, soit, parce que c'est le point de blocage, qu'il parte et qu'on revienne au peuple."
Marine Le Pen ne se serait pas rendue à l'Élysée si elle avait été invitée
Dissonances dans les discours au Rassemblement national. Marine Le Pen joue l'indifférence face à l'absence d'invitation pour son parti d'extrême droite aux consultations à l'Élysée. La réunion autour des chefs de partis qui s'est déroulée la veille? "Je n'y serais pas allée", assure la leader du RN sur France 2.
En contradiction avec les propos de certains cadres de sa formation. "Chaque fois que la République nous a convoqués, on a répondu à son appel", disait Jordan Bardella sur TF1 ce mardi, quand Sébastien Chenu déclarait sur BFMTV: "c'est une erreur absolue du gouvernement que de ne pas recevoir le Rassemblement national."
Marine Le Pen estime que les chefs de partis se sont réunis pour "conserver leur place"
Invitée de France 2, Marine Le Pen s'en prend aux chefs de partis conviés à l'Élysée ce mardi. "Le sentiment que j'ai eu (...) est qu'en réalité ils ne s'étaient pas réunis pour savoir comment régler les problèmes des Français, mais plutôt [pour] rester sur le cheval, c'est-à-dire comment conserver leur place", tacle la leader du Rassemblement national.
Exclue des négociations, l'élue d'extrême droite contre-attaque et se dit "pas mécontente de ne pas avoir été invitée". "Ne souhaitant pas participer au gouvernement d'Emmanuel Macron, je n'avais rien à y faire", ajoute-t-elle.
Emmanuel Macron en Pologne jeudi
Les derniers détails concernant le futur Premier ministre seront-ils finalisés d'ici là? Emmanuel Macron s'envolera pour la Pologne cejeudi matin afin de discuter du soutien européen à l'Ukraine, après sa rencontre avec le président américain élu Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ce samedi à Paris.
"Revenez à la maison et à la raison": le message de Jean-Luc Mélenchon à ses partenaires de gauche
Opposée aux rencontres menées par Emmanuel Macron depuis la chute de Michel Barnier, La France insoumise a déploré la venue de ses partenaires de gauche à la réunion avec les ténors des partis autour du président de la République ce mardi. Après cet événement, Jean-Luc Mélenchon a écrit sur X:
"Cinq jours et deux rencontres à l’Élysée pour comprendre que le problème c'est Macron! Maintenant c'est clair? Il ne faut plus l'aider à gagner du temps et masquer son coup de force contre le résultat des législatives. Pas d'accord de coalition! Pas de "non censure". Revenez à la raison et à la maison!"
Contrairement aux autres membres du Nouveau Front populaire, LFI n'a pas évolué depuis l'été et continue de réclamer "un gouvernement NFP qui applique le programme du NFP" avec Lucie Castets comme Première ministre.
Mais l'objectif de LFI reste d'obtenir la démission d'Emmanuel Macron pour une présidentielle anticipée, à laquelle Jean-Luc Mélenchon s'estime le mieux préparé pour concourir et prendre de vitesse de potentiels rivaux à gauche.
Olivier Faure invité de BFMTV et RMC
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce mercredi à 8h30.
Un dernier Conseil des ministres ce mercredi avant la nomination du successeur de Barnier
Un dernier Conseil des ministres réunira ce mercredi matin à l'Élysée l'équipe démissionnaire, en charge des affaires courantes depuis presque huit jours. Motif de cette convocation: l'impératif d'examiner au plus vite une "loi spéciale" pour assurer la continuité de l'État, en l'absence d'un budget 2025 voté au 31 décembre.
La censure de Michel Barnier la semaine dernière, trois mois à peine après sa nomination, a en effet laissé en suspens le projet de loi.
La "loi spéciale", dont l'adoption ne fait guère de doute, sera examinée lundi à l'Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat.
Le texte est réduit à sa plus simple expression pour autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget pour l'année en cours.
Emmanuel Macron affirme "sa volonté de ne pas redissoudre l'Assemblée nationale jusqu'en 2027"
Lors de sa réunion avec les chefs de partis, Emmanuel Macron a affirmé ce mardi "sa volonté de ne pas redissoudre l'Assemblée nationale jusqu'en 2027", selon des propos rapportés par son entourage à BFMTV.
Depuis plusieurs semaines, plusieurs semaines, les appels à la démission du président se multiplient, surtout chez les insoumis, mais pas seulement.
Emmanuel Macron a reçu François Bayrou ce jeudi
Et si c'était lui le prochain Premier ministre? Le statut de favori de François Bayrou semble en tout cas se confirmer.
En effet, Emmanuel Macron a de nouveau reçu le patron du Modem ce mardi en fin de matinée, avant sa réunion avec les chefs de partis, a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien. Les deux hommes s'étaient déjà vus lors d'un déjeuner jeudi dernier.
L'éventuelle nomination du président du Modem et maire de Pau a toutefois suscité une levée de boucliers à gauche. Le socialiste Boris Vallaud, l'écologiste Marine Tondelier et le social-démocrate Raphaël Glucksmann rappelant que le centriste n'avait "pas gagné les législatives" l'été dernier et incarnait la "continuité de politique" d'Emmanuel Macron.
Marine Tondelier met la pression sur Gabriel Attal
Marine Tondelier attend une réponse. La gauche a proposé, ce mardi 10 décembre lors d'échanges à l'Élysée, que le nouveau gouvernement s'engage à ne pas utiliser l'article 49.3. En retour, les oppositions consentiraient à ne pas voter de motion de censure.
"Adressez maintenant vos questions à Gabriel Attal, demandez lui s'il est prêt, lui aussi, à ne pas faire de 49.3", si des macronistes restent au gouvernement, a lancé Marine Tondelier sur le plateau de BFMTV.
Selon le patron des socialistes Olivier Faure, "l'ensemble de la gauche", mais aussi le Modem et Horizons, soutiennent déjà cette idée.
Les partis politiques partagés après leur réunion avec Emmanuel Macron
C'est un sentiment mitigé qui régnait ce mardi chez les ténors de partis à l'issue de la réunion avec Emmanuel Macron à l'Élysée.
"Les choses ont plutôt avancé" sur un "échange de bons procédés", a déclaré à la sortie le patron du PS Olivier Faure. L'idée serait selon lui que "le gouvernement renonce au 49.3", outil constitutionnel pour passer en force à l'Assemblée nationale, "en échange de quoi les oppositions renonceraient à une motion de censure".
Le chef des députés Droite républicaine, Laurent Wauquiez, a lui aussi dit espérer un "accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement", tout en excluant un "contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs".
Mais la cheffe des Écologistes Marine Tondelier a tempéré cet optimisme en déplorant que le camp présidentiel ne soit, lui, prêt à "aucun compromis, aucune concession". Et, en réalité, personne ne s'est prononcé mardi sur sa possible participation, ou son éventuel soutien plus ou moins tacite, au futur gouvernement.
Un nouveau Premier ministre d'ici jeudi?
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce mercredi 11 décembre. La France aura-t-elle un nouveau Premier ministre d'ici jeudi?
C'est en tout cas la volonté d'Emmanuel Macron, qui en a fait part aux ténors des différents partis politiques, tous réunis à l'Élysée, hormis LFI et le RN, ce mardi.