Violences à Aurillac: deux compagnies de CRS envoyées en renfort

Après les violents affrontements dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 août, en marge du premier jour du festival de rue d'Aurillac, "deux compagnies de CRS sont envoyées" en renfort, indique l'entourage de Bruno Retailleau à BFMTV. "Ceux qui s’en prennent aux policiers doivent être punis", poursuit-on du côté du ministère de l'Intérieur.
"Les propos honteux de certains élus LFI contre la police expliquent certainement pour partie que des individus d’ultra gauche s’en prennent aux forces de l’ordre dès qu’ils en ont l’occasion", selon l'entourage du ministre.
Une référence aux propos du député LFI Aurélien Taché. Ce dernier a écrit sur ses réseaux sociaux le 18 août dernier que "la police tue partout" et notamment "dans le Val d'Oise où je suis élu, comme dans les Deux-Sèvres où j'ai grandi".
"Des individus sans scrupules"
Pendant plusieurs heures dans la nuit de mercredi à jeudi, 300 personnes, dont 60 cagoulées et masquées, s'en sont prises aux forces de l'ordre et au mobilier urbain. La procureure de la République d'Aurillac Sandrine Delorme a prévenu que "toute personne identifiée sera déférée devant le tribunal".
"On est face à des dégradations de biens privés ou d'utilité publique, des violences contre les forces de l'ordre et on est également dans un groupement qui s'est formé de façon temporaire juste pour casser et commettre des infractions. C'est un délit", ajoute la procureure de la République.
Le maire Pierre Mathonier a, lui, fait partagé son "traumatisme important" et pointant du doigt le comportement "d'individus sans scrupules qui ont profité de ce festival pour porter un message anarchiste sur le territoire".
L'élu de la ville a rappelé que le festival a déjà été touché à plusieurs reprises par des casseurs lors de précédentes éditions. L'événement se poursuivra jusqu'au 23 août, 180.000 personnes y sont attendues au total.