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Procès du braquage de Kim Kardashian: la milliardaire a témoigné entre larmes "pardon" et traumatisme

La célébrité américaine Kim Kardashian quitte le palais de justice avec sa mère Kris Jenner à Paris, le 13 mai 2025.

La célébrité américaine Kim Kardashian quitte le palais de justice avec sa mère Kris Jenner à Paris, le 13 mai 2025. - Alain JOCARD / AFP

Deux semaines après l'ouverture du procès du braquage de Kim Kardashian en octobre 2016, la milliardaire américaine a témoigné au tribunal de Paris ce mardi 13 mai dans l'après-midi. Le "cerveau" présumé du braquage a exprimé des excuses à destination de la styliste de l'influenceuse, qui a témoigné ce mardi matin.

L'ESSENTIEL

  • Braquée et ligotée par des malfaiteurs qui se sont introduits dans son hôtel parisien, en octobre 2016, Kim Kardashian a témoigné à la barre cet après-midi, entre larmes "pardon" et traumatisme. Lire l'article
  • La milliardaire américaine a raconté avoir été "certaine de mourir cette nuit-là". Lire l'article
  • Entendue à la barre ce matin, la styliste de Kim Kardashian a décrit le traumatisme qui a découlé du braquage, chez elle comme chez son amie. Lire l'article
  • Avant la suspension d'audience, à midi, le cerveau présumé du braquage, Aomar Aït Khedache, a exprimé des excuses à l'égard de la styliste. Lire l'article

Larmes, "pardon" et traumatisme: Kim Kardashian a témoigné au procès du braquage qui a "changé sa vie"

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivis. Aujourd'hui, à la barre du palais de justice de Paris, la superstar américaine Kim Kardashian a fait le récit de son braquage "traumatisant" accordant même un "pardon" ému à l'un des accusés.

Arrivée sous les flashs au palais de justice, très attendue par les près de 500 journalistes du monde entier accrédités et autres curieux et fans, la voix se brisant parfois, laissant quelques larmes couler qu'elle a vite essuyé d'un mouchoir, elle est revenue sur cette nuit du 2 au 3 octobre 2016.

Retrouvez notre article sur le témoignage de Kim Kardashian, entre larmes, "pardon" et traumatisme.

L'avocat de Kim Kardashian estime que sa "générosité" l'a aidée à pardonner l'un des accusés

Interrogé par la presse, l'avocat américain de Kim Kardashian, Michael Rhodes, a déclaré ne pas "penser que c'était si difficile" pour sa cliente d'accorder son pardon à un accusé qui a lu une lettre d'excuses car "elle est très généreuse". Tout en précisant qu'elle reste "une victime à l'intérieur".

"C'était difficile pour elle de revivre cette expérience, ce n'est pas quelque chose de plaisant mais elle a eu le courage de le faire", a-t-il abondé.

La journée d'audience a pris fin, Kim Kardashian quitte le palais de justice

La journée d'audience au cours de laquelle Kim Kardashian était entendue à la barre a pris fin vers 18h30.

La milliardaire américaine a quitté le palais de justice de Paris.

L'inluenceuse indique des "changements drastiques" au niveau de sa sécurité

Questionnée sur ce qui a basculé après le braquage, Kim Kardashian indique des changements "drastiques" dans sa vie professionnelle et privée.

"Une personne s'occupe de ma sécurité de manière assidue. (...) Je ne poste plus en temps réel. Généralement je poste une fois avoir quitté les lieux", sauf exceptions, précise l'influenceuse.

Autre changement: Kim Kardashian refuse de garder ses bijoux à l'intérieur de sa maison.

"Mes bijoux ne sont plus autorisés chez moi. Il n'y a plus de bijoux dans ma maison. Quelque soit l'heure à laquelle je rentre chez moi, on les ramène en voiture dans un coffre-fort. Pour ma santé mentale, aucun bijou ne peut être dans le même lieu où dorment mes enfants", explique-t-elle à la barre.

Kim Kardashian a été "choquée" par le livre qu'un accusé a écrit sur le braquage

L'audience reprend avec la suite des questions à Kim Kardashian. Son avocate, Me Léonor Hennerick, l'interroge notamment sur le traitement médiatique qui lui a été réservé quelques heures après le braquage. Accusée par certains médias à ce moment-là d'avoir monté l'histoire de toute pièce, elle se dit ce mardi "blessée".

"C'était très douloureux. Je me souviens de m'être réveillée un matin et d'avoir lu dans la presse que les autorités françaises avaient arrêté les malfaiteurs. J'ai pensé 'ok, maintenant les gens vont me croire'."

Réagissant à la publication du livre de l'un des accusés, Yunice Abbas, J'ai séquestré Kim Kardashian, la milliardaire dit avoir été "choquée" par ce geste: "Non seulement vous avez fait ça et en plus vous faites de l'argent là-dessus en écrivant un livre."

Le président fait un rappel à l'ordre sur l'interdiction de prendre des photos dans la salle d'audience

Informé qu'un avocat avait été vu en train de prendre une photo au début des débats dans la salle d'audience, ce qui est interdit, le président a fait un rappel à l'ordre.

"Elle dit qu'elle a vu deux personnes" prendre des photos, indique l'interprète de Kim Kardashian.

L'audience est suspendue pendant quelques minutes.

"Je vous pardonne pour ces faits": Kim Kardashian réagit à une lettre d'excuses d'un accusé

Le président a lu une lettre qu'un des accusés, Aomar Aït Khedache, dans laquelle il s'excuse d'avoir causé un tel traumatisme chez Kim Kardashian.

"Je souhaite venir vers vous en être humain pour vous dire combien je regrette mon geste, combien j'ai été ému et touché de vous voir en larmes. (...) Bien sûr le passé ne se refait pas, mais j'espère que cette lettre vous fera oublier peu à peu le traumatisme que vous avez subi par ma faute", est-il notamment écrit dans ce courrier.

Très émue, après avoir essuyé des larmes, l'influenceuse a réagi en déclarant qu'elle le pardonnait pour ces faits, même si cela n'efface pas sa douleur.

"J'apprécie la lettre, je vous pardonne pour ce qu'il s'est passé. Ceci étant dit, ça ne modifie pas le trauma qui estle mien et le fait que ma vie a été changée pour toujours", déclare-t-elle.

"Ce pardon est un soleil qui vient m'illuminer, je vous en remercie. (...) Je vous serais reconnaissant à jamais", a immédiatement répondu Aomar Aït Khedache dans un mot ce mardi.

Yunice Abbas, autre accusé présent dans la salle, présente également ses excuses à l'influenceuse: "Je regrette formellement, sincèrement, je vous prie d'accepter mes excuses, ainsi qu'au concierge. Elles sont sincères."

"Je crois que c'était planifié": Kim Kardashian revient sur le mode opératoire des braqueurs

Le président demande à Kim Kardashian si elle pense que le braquage avait été méticuleusement préparé en amont.

"Je crois que c'était bien planifié. Je me rappelle que la juge m'a dit qu'ils voulaient le faire lors d'un de mes précédents voyages à Paris mais qu'ils ont eu peur de la présence de mon mari", évoque-t-elle.

"Ça m'a choquée de savoir qu'ils m'avaient suivie et qu'ils avaient planifié cette attaque depuis un certain temps", commente encore l'influenceuse.

Kim Kardashian a dit avoir été "surprise" par l'âge des accusés

Alors qu'elle a eu l'impression d'avoir affaire à des braqueurs plutôt jeunes, Kim Kardashian explique avoir été "surprise" de découvrir leurs visages, lorsque la juge d'instruction lui a présenté des photos, pendant l'enquête.

"Je dois dire que j'ai été surprise de voir qu'ils étaient assez vieux, je pensais qu'ils étaient plus jeunes. (...) À cause de la manière dont ils ont été capables de me porter, ça m'a étonnée qu'ils aient cet âge-là", lance-t-elle.

D'après l'influenceuse, le réceptionniste de nuit a gardé son "calme" pendant le braquage

Confrontée aux déclarations qu'a fait le veilleur de nuit, aussi partie civile dans le dossier et entendu au tribunal lundi, Kim Kardashian décrit leurs attitudes comme diamètralement opposées.

"Il était calme, il n'y avait aucune expression sur son visage, moi j'étais dans tous mes états. (...) Ce soir-là, je le regardais et lui demandais 'est-ce que nous allons mourir?'. Son visage manquait d'expression, il répondait 'je ne sais pas'. Son manque d'hystérie m'a fait tout remettre en question, pourquoi il était là", raconte-t-elle.

"En regardant en arrière, je comprends pourquoi", ajoute-t-elle. "Je crois qu'il m'a demandé de me taire. Mais j'ai continué de lui dire 'dis leur que j'ai des bébés à la maison, que je dois rentrer auprès d'eux'."

"Comme s'il voulait me rassurer": Kim Kardashian évoque le comportement de l'un des braqueurs

Alors que le président lui demande quels détails elle a retenu des deux malfaiteurs qui se sont introduits dans la chambre, notamment au niveau de leur taille, elle avoue n'avoir pas retenu beaucoup d'éléments.

"Je me souviens au moment où celui qui ma ligotée, je me suis dit, il faut que j'essaie de me souvenir des détails, de la taille, de la couleur de yeux, etc. Mais l'instant d'après, on pense à sa famille, on ne retient pas ça."

"La personne qui m'entravait a vu mon état, et elle me chuchotait dans l'oreille que si je me taisais, ça allait bien se passer pour moi. J'ai eu l'impression que cet homme était un père de famille, dans sa façon de s'adresser à moi. Comme s'il voulait me protéger en me rassurant", a-t-elle encore raconté à la barre.

Après le braquage, Kim Kardashian dit avoir "développé une phobie"

Interrogée par le président sur ce que le braquage a changé dans sa vie, notamment au niveau de sa sécurité, l'influenceuse confie qu'elle ne peut plus dormir chez elle sans la présence de quatre à six gardes du corps, la nuit.

"J'ai commencé à développer une phobie, je pensais à mes sorties en me disant, si quelqu'un sait que je suis dehors, des personnes vont venir cambrioler ma maison", évoque-t-elle également.

Kim Kardashian précise que ce sentiment a été renforcé par le fait que sa maison à Los Angeles a elle aussi été cambriolée avant même son retour aux Etats-Unis, en octobre 2016.

"J'étais dans un état de choc": l'influenceuse confie sa confusion après le braquage

L'influenceuse poursuit son témoignage et raconte que lorsque les braqueurs ont quitté les lieux, elle a rejoint tant bien que mal sa styliste dans sa chambre.

Plus tard, une fois les policiers arrivés, elle dit avoir eu du mal à savoir à qui faire confiance après ce qu'il s'était passé.

"J'étais dans un état de choc, de confusion totale. Je ne savais plus si ces personnes qui notaient mes déclarations étaient de la police (...) ou si ce n'était qu'un autre individu habillé comme la police", relate-t-elle.

Kim Kardashian assure qu'elle a cru qu'elle allait "mourir"

Baîllonnée par les braqueurs, Kim Kardashian s'est retrouvée nue sur son lit, le peignoir défait, explique-t-elle à la barre.

"À ce moment-là je me suis dit que j'allais me faire violer. J'ai décidé de faire une prière pour ma famille, ma soeur, ma mère", explique-t-elle encore.

"Je savais que Kourtney était sur le point de rentrer et qu'elle allait découvrir la scène. Je pensais qu'elle allait me voir morte, mon corps allongé sur le lit, potentiellement après avoir été violée, et qu'elle aurait gardé cette image dans sa mémoire", a-t-elle encore déclaré.

Alors que le président lui demande si elle a pensé qu'elle allait mourir, elle répond: "Effectivement, j'étais certaine que j'allais mourir."

"Dis leur que j'ai des bébés": Kim Kardashian raconte avoir demandé au concierge de l'aider

Kim Kardashian explique encore s'être demandée s'il s'agissait d'un acte terroriste. Les malfaiteurs, eux, lui demandent sa "ring" (bague en français) et fouillent dans ses affaires, s'emparant d'un coffre à bijoux.

Ils décident ensuite, raconte-t-elle, de ligoter l'influenceuse. "J'étais dans un état d'hystérie totale. J'ai regardé le concierge, je lui ai demandé si c'était la fin pour nous. Je lui ai dit: 'dis leur que je veux rentrer chez moi, que j'ai des bébés'. Il m'a regardée et ne savait pas quoi dire", raconte-t-elle, très émue.

Kim Kardashian raconte le moment où des hommes ont fait irruption dans sa chambre

À la barre, Kim Kardashian revient sur le soir des faits en déclarant qu'elle était rentrée à l'hôtel un peu plus tôt dans la soirée et se préparait à aller se coucher lorsqu'elle a entendu du bruit dans le couloir.

"Soudain, plusieurs hommes en uniforme de police ont fait irruption dans ma chambre", explique-t-elle. Ils avaient avec eux un homme avec les mains attachées. "Je me suis aperçue qu'il s'agissait du concierge qui travaillait ce soir-là dans l'hôtel."

Elle raconte ne pas avoir compris si le concierge faisait partie des malfaiteurs. "Je ne comprenais pas tout de suite ce qu'il se passait autour de moi. J'étais en chemise de nuit, tout se passait en même temps, c'était glaçant."

Pour Kim Kardashian, le braquage "a tout fait basculer"

L'influenceuse rappelle qu'elle était à Paris pour la Fashion Week. "Paris est une ville que j'aime particulièrement. Ça m'arrivait de sortir en pleine nuit pour me balader dans les rues, je me sentais toujours en sécurité dans cette ville auparavant", raconte-t-elle

"Cependant, cette semaine-là a fait tout basculer", déclare-t-elle, essuyant quelques larmes.

À la barre, Kim Kardashian remercie la justice française

L'audience reprend ce mardi après-midi avec l'audition de Kim Kardashian. Elle s'avance à la barre et, à la demande du président, décline son identité.

"Bonjour, je suis Kim Kardashian. Je remercie la justice française de m'avoir permis de me présenter devant vous, afin de vous faire entendre la vérité, selon moi", a-t-elle déclaré.

Kim Kardashian est arrivée dans la salle d'audience

Kim Kardashian vient d'arriver dans la salle d'audience, ce mardi vers 13h30. L'influenceuse aux 357 millions d'abonnés sur Instagram, habillée en noir, l'air concentré, est entrée notamment accompagnée de ses avocats, de sa mère et entourée de quatre gardes du corps.

Elle va être entendue sur la nuit où le braquage a eu lieu, puis elle sera être interrogée par le président la procureure générale et les différents avocats des parties civiles et de la défense.

"Je ne vous demande pas de me pardonner", lance le cerveau présumé du braquage

Aomar Aït Khedache, sourd et muet, soupçonné d'être le cerveau du braquage, a fait signe au président pour faire passer un message via un bloc-notes à la styliste de Kim Kardashian.

"Je ne vais pas vous demander de me pardonner, ce serait trop simple. Les choses sont confuses dans ma tête, je suis incapable de trouver les mots. Sachez que s'il y a un trou, je suis prêt à me jeter dedans", a-t-il écrit.

Simone Bretter, la styliste, n'a pas souhaité réagir.

L'audience est suspendue. Elle doit reprendre à 13h30 avec l'audition de Kim Kardashian.

"Ça a changé notre vie pour toujours", raconte la styliste

Pour la styliste, le braquage a changé la vie de Kim Kardashian "pour toujours". "Je pense que ça a changé notre vie à toutes les deux, mais particulièrement la sienne. Elle n'a plus la même liberté, son mode de vie a totalement changé", raconte-t-elle à la barre.

"Je l'ai vue endurer des épreuves très difficiles, le deuil, le divorce... Mais jamais dans un tel état", ajoute-t-elle.

En ce qui la concerne, elle relate avoir pris conscience de tout ce qu'elle venait de vivre une fois installée dans l'avion pour rentrer aux Etats-Unis. "J'ai passé presque toute la durée du vol à pleurer", explique encore Simone Bretter, des larmes dans la voix.

Questionnée sur ce qu'elle attend de l'audience, elle déclare sobrement souhaiter "que justice soit rendue".

Pour la styliste, une femme portant des bijoux "ne devrait pas être une cible"

Interrogée par le président sur le fait que Kim Kardashian a exhibé à plusieurs reprises ses bijoux, notamment sur les réseaux sociaux, Simone Bretter répond que "le fait qu'une femme porte des bijoux ne devrait pas faire d'elle une cible. Ce serait comme dire qu'une femme en mini-jupe mériterait d'être violée".

"Je travaille avec plein de célébrités, et aucune d'entre elles n'a jamais pensé qu'elle ne devait pas montrer de bijoux de peur d'être volée. Porter des bijoux et se montrer fait partie du business", ajoute-t-elle.

Elle déclare depuis suivi une thérapie et changé de profession et cessé de travailler avec des célébrités. "Cette expérience m'a rendue peureuse d'être entourée de célébrités."

Pour la styliste, Kim Kardashian a "subi un traumatisme assez conséquent"

Le président tente de reconstituer la chronologie des événements et ce qu'a raconté Kim Kardashian au moment où elle a rejoint sa styliste dans sa chambre. Compliqué, indique Simone Bretter, qui explique que son employeuse et amie était manifestement en état de choc.

"Je ne me souviens pas exactement de ce qu'elle m'a raconté, ses propos étaient confus. Il était clair qu'elle venait de subir un traumatisme assez conséquent. Elle sautait du coq à l'âne, en disant 'Je dois appeler ma mère', 'ces hommes peuvent revenir'...", explique-t-elle.

"Je savais qu'elle avait été volée parce qu'elle m'a dit qu'ils lui avaient tout pris, même son téléphone", ajoute-t-elle.

Sa styliste raconte que Kim Kardashian "n'arrêtait pas de hurler"

La styliste raconte ensuite s'être réfugiée dans la salle de bain et avoir verrouillé la porte en pensant qu'elle allait "être la prochaine" à être attaquée par les malfaiteurs. Là, elle a contacté par message Kourtney Kardashian, la soeur de Kim Kardashian, ainsi que le garde du corps.

Quelques minutes plus tard, explique-t-elle encore, elle a entendu les braqueurs dévaler les escaliers.

Par la suite, "j'ai entendu Kim se diriger vers ma chambre. Elle avait les pieds liés par du scotch", relate-t-elle.

"Elle n'était pas dans son état normal, je ne l'avais jamais vue comme ça. Elle n'arrêtait pas de hurler et de répéter 'et s'ils revenaient?'", témoigne encore la styliste.

Selon ses dires, les autorités sont intervenues quelques instants plus tard. "J'étais en état de choc", indique la styliste. "Je pense que (le braquage) a duré dix ou quinze minutes, mais mon ressenti c'était une heure."

"C'était terrifiant", explique la styliste de Kim Kardashian

L'audience est ouverte. La styliste de Kim Kardashian, qui s'est constituée partie civile, est à la barre. Deux interprètes se tiennent près d'elle et se relaient pour traduire les échanges.

"J'ai été employée par Kim Kardashian pour l'accompagner à Paris en tant que styliste" pendant la Fashion Week de Paris en 2016, explique-t-elle.

Elle raconte que dans la soirée du 2 octobre, elle a décidé de rester à l'hôtel pour se reposer, tandis que son employeuse est partie dîner à l'extérieur avec des amis. Alors qu'elle s'est endormie aux alentours de 23h30, elle a été réveillée par des bruits inhabituels dans l'établissement.

"C'était terrifiant. J'ai entendu dire de sa part 'J'ai des bébés, il faut me laisser en vie. Prenez ce que vous voulez et laissez-moi vivre'", raconte-t-elle encore.

La styliste de Kim Kardashian attendue à la barre

Ce mardi matin, la styliste de Kim Kardashian, Simone Bretter, est attendue à la barre.

Pendant le braquage, elle se trouvait dans une autre chambre de l'hôtel particulier.

Auprès des enquêteurs, elle avait expliqué s'être réfugiée dans la salle de bain après avoir entendu des bruits. Là, elle aurait contacté le garde du corps de l'influenceuse.

Les journalistes font déjà la queue devant le tribunal

La salle s'annonce comble: alors que l'audition de Kim Kardashian devant la cour d'assises ne doit débuter qu'en début d'après-midi, vers 13h30, une file de journalistes se forme déjà devant le palais de justice de l'île de la Cité, à Paris. Les premiers journalistes sont arrivés dès 5 heures du matin pour avoir une place.

"On la retrouve très traumatisée", a indiqué un policier à la barre

Entendu le 5 mai dernier, un commandant de la Brigade de répression du banditisme (BRB), qui est intervenue juste après le braquage, a raconté que Kim Kardashian avait été "traumatisée".

"On la retrouve très traumatisée. Elle est assise sur le canapé, car elle a réussi à se libérer seule après le départ de ses agresseurs", a-t-il expliqué.

Une fois les malfaiteurs partis, l'influenceuse était effectivement parvenue à défaire ses liens et à se réfugier dans la chambre de son assistante pour appeler des renforts.

"Derrière, elle a eu un traumatisme": l'un des accusés a exprimé des regrets

Entendu à la barre le 29 avril dernier, l'un des accusés, Yunice Abbas, a reconnu sa participation aux faits et a exprimé des regrets.

"J'ai beaucoup plus de regrets que de fierté", a-t-il lancé.

"Je le regrette infiniment. Derrière, elle a eu un traumatisme, je n'avais jamais pensé à ça", a ajouté le braqueur, auteur d'un livre aux éditions de l'Archipel, J'ai séquestré Kim Kardashian.

Au total, neuf hommes et une femme sont renvoyés devant les Assises pour le braquage.

Kim Kardashian attendue au tribunal ce mardi

Bonjour à toutes et tous. Bienvenue dans ce direct consacré au procès de dix personnes soupçonnées d'avoir pris part au braquage de Kim Kardashian.

Braquée et ligotée par des malfaiteurs qui se sont introduits dans son hôtel parisien, dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, la milliardaire américaine doit témoigner à la barre ce mardi après-midi.

Auprès de divers médias ainsi que dans son émission de téléréalité L'incroyable famille Kardashian, l'influenceuse aux 357 millions d'abonnés sur Instagram a déclaré à plusieurs reprises qu'elle avait été marquée par cet épisode, dans lequel elle a "cru" qu'elle allait "mourir".

"Elle souhaite assister en personne au procès et affronter ceux qui l'ont attaquée. Elle entend le faire avec dignité et courage", ont déclaré ses avocats français Léonor Hennerick et Jonathan Mattout, qui la représentent avec son conseil américain Michael Rhodes.

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